Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1905 31 octobre 1905
Description : 1905/10/31 (A5,N52). 1905/10/31 (A5,N52).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264518
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 299
CINQUIÈME ANNÉE. N* 52 31 OCTOBRE 1905
Journal d'Agriculture Tropicale
Les Palmiers à huile de l'Angola
Etude sommaire des variétés d'Elæis guineensis signalées dans la colonie. — La variété
« di-sombo » du Catalogue de WELWITSCH. Son identité avec le « li-sombé » des Allemands. -1-
Les variétés : « hôho », « disué », « kissula », « rifumbé ».
Par M. JOSÉ DE ALMEIDA
Tous ceux qui s'intéressent aux questions
africaines, savent l'importance que les Alle-
mands de Cameroun, M. PREUSS en tête,
attachent depuis quelque temps à l'étude
des conditions d'une culture éventuelle
rationnelle du palmier à huile (Elaeis gui-
neensis). M. PREUSS a distingué en particu-
lier une variété qui lui parait très supé-
rieure aux autres; elle est appelée LI-SOMBÉ
par les indigènes. Le « J. d'A. T. » s'est
- occupé, en son temps, de cette variété,
ainsi qu'en général des variétés de l'Elæis.
.Récemment le « li-sombé » a été l'objet
d'une très intéressante notice adressée au
« Tropenpflanzer », de Berlin, par le Gou-
verneur même de. la belle colonie allemande,
M. VON PUTTKAMER (1). A voir la réclame
faite dans les revues coloniales autour de
ce « li-sombé », on pourrait croire que cette
variété est une découverte des Allemands,
inconnue des Européens avant PREUSS. Il
n'en est rien : dès 1858 WELWITSCH la ren-
contrait en Angola, et en donnait l'indica-
tion précise dans un Catalogue des graines
envoyées à Lisbonne (2) ; ainsi que HIERN
da.ns son « Catalogue of Welwitsch's Afri-
can plants » -
Qu'on me pardonne cette légitime reven-
dication incidente en faveur d'une des
plus belles missions scientifiques réalisées
dans le continent noir par l'initintive du
Gouvernement portugais; d'autant qu'elle
(1) Dans le llièllle périodique, il y a lieu de signaler
l'excellente élude de < IIIUNEH sur les variétés de 1 Ehi'is
au Tugo. — N. D. L. H.
(2) « Anuaes do Gonsellio Uitramarino », Série f, -
est fort peu connue de la plupart des publi-
cistes coloniaux modernes.
Je n'insisterai pas en ce moment-ci, — on
en a déjà assez dit, — sur les conditions
dans lesquelles on rencontre' le « li-sombé »
revêtant un caractère vraiment sporadique.
Je n'en trouve aucune référence vers le
nord du Cameroun ; M. J. DANIEL, chargé
de mission au Dahomey, n'en parle pas
davantage, dans son raport publié dans la
« Revue Coloniale » (1). Vers le sud, au Congo
français et belge, on ne l'a pas encore si-
gnalé non plus, que je sache; et du Congo
Portugais je n'en ai eu aucune nouvelle,
quoique j'admette que le « li-son-ibé » puisse
y exister !
C'est qu'il n'est pas bien aisé de le ren-
contrer à moins d'un hasard heureux; ou
bien, il faut se décider à perdre pas mal de
temps en palabres avec les indigènes qui,
pour le moment, sont les seuls exploitants
et cultivateurs du palmier à huile dans les
forêts, ou dans les ARIMOS. Au surplus, il
n'y a pas des différences bien tranchées
entre le facies des différentes variétés fl'E-
kcis guineensis qui puissent attirer l'atten-
tion ; à moins qu'il ne s'agisse d'un habile
botaniste. Même les indigènes expérimentés
s'y méprennent souvent, et il n'y a que la
couleur, la forme du fruit et la consistaneo
de la coque du noyau qui le.., guident pour
le classement des différente* variétés.
M. le Gouverneur VON PUTTKAMER dit
(1) Ce rapport n'a d'ailleurs point de caractère srieatni-
que. Nous avons eu déjà à nous en o.','uper dans le « J.
d'A. T. - X. D. L. n.
Journal d'Agriculture Tropicale
Les Palmiers à huile de l'Angola
Etude sommaire des variétés d'Elæis guineensis signalées dans la colonie. — La variété
« di-sombo » du Catalogue de WELWITSCH. Son identité avec le « li-sombé » des Allemands. -1-
Les variétés : « hôho », « disué », « kissula », « rifumbé ».
Par M. JOSÉ DE ALMEIDA
Tous ceux qui s'intéressent aux questions
africaines, savent l'importance que les Alle-
mands de Cameroun, M. PREUSS en tête,
attachent depuis quelque temps à l'étude
des conditions d'une culture éventuelle
rationnelle du palmier à huile (Elaeis gui-
neensis). M. PREUSS a distingué en particu-
lier une variété qui lui parait très supé-
rieure aux autres; elle est appelée LI-SOMBÉ
par les indigènes. Le « J. d'A. T. » s'est
- occupé, en son temps, de cette variété,
ainsi qu'en général des variétés de l'Elæis.
.Récemment le « li-sombé » a été l'objet
d'une très intéressante notice adressée au
« Tropenpflanzer », de Berlin, par le Gou-
verneur même de. la belle colonie allemande,
M. VON PUTTKAMER (1). A voir la réclame
faite dans les revues coloniales autour de
ce « li-sombé », on pourrait croire que cette
variété est une découverte des Allemands,
inconnue des Européens avant PREUSS. Il
n'en est rien : dès 1858 WELWITSCH la ren-
contrait en Angola, et en donnait l'indica-
tion précise dans un Catalogue des graines
envoyées à Lisbonne (2) ; ainsi que HIERN
da.ns son « Catalogue of Welwitsch's Afri-
can plants » -
Qu'on me pardonne cette légitime reven-
dication incidente en faveur d'une des
plus belles missions scientifiques réalisées
dans le continent noir par l'initintive du
Gouvernement portugais; d'autant qu'elle
(1) Dans le llièllle périodique, il y a lieu de signaler
l'excellente élude de < IIIUNEH sur les variétés de 1 Ehi'is
au Tugo. — N. D. L. H.
(2) « Anuaes do Gonsellio Uitramarino », Série f, -
est fort peu connue de la plupart des publi-
cistes coloniaux modernes.
Je n'insisterai pas en ce moment-ci, — on
en a déjà assez dit, — sur les conditions
dans lesquelles on rencontre' le « li-sombé »
revêtant un caractère vraiment sporadique.
Je n'en trouve aucune référence vers le
nord du Cameroun ; M. J. DANIEL, chargé
de mission au Dahomey, n'en parle pas
davantage, dans son raport publié dans la
« Revue Coloniale » (1). Vers le sud, au Congo
français et belge, on ne l'a pas encore si-
gnalé non plus, que je sache; et du Congo
Portugais je n'en ai eu aucune nouvelle,
quoique j'admette que le « li-son-ibé » puisse
y exister !
C'est qu'il n'est pas bien aisé de le ren-
contrer à moins d'un hasard heureux; ou
bien, il faut se décider à perdre pas mal de
temps en palabres avec les indigènes qui,
pour le moment, sont les seuls exploitants
et cultivateurs du palmier à huile dans les
forêts, ou dans les ARIMOS. Au surplus, il
n'y a pas des différences bien tranchées
entre le facies des différentes variétés fl'E-
kcis guineensis qui puissent attirer l'atten-
tion ; à moins qu'il ne s'agisse d'un habile
botaniste. Même les indigènes expérimentés
s'y méprennent souvent, et il n'y a que la
couleur, la forme du fruit et la consistaneo
de la coque du noyau qui le.., guident pour
le classement des différente* variétés.
M. le Gouverneur VON PUTTKAMER dit
(1) Ce rapport n'a d'ailleurs point de caractère srieatni-
que. Nous avons eu déjà à nous en o.','uper dans le « J.
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