Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1905 31 octobre 1905
Description : 1905/10/31 (A5,N52). 1905/10/31 (A5,N52).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264518
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 299
306 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 52 — OCT. 1905
M. BORZI voudrait que l'initiative privée
s'intéressât davantage à la culture du F.
elastica dans la région, en vue de la pro-
duction du caoutchouc. Il peut avoir raison
en principe ; mais il se trompe lorsqu'il
cite les Anglais en Egypte comme ayant
créé d'importantes plantations dans le même
but. Comme on le verra par une nouvelle
communication de M. Louis FAVRE, faisant
suite à celle du n° 45 et que nous publie-
rons incessamment, il n'existe encore, en
Egypte, aucune plantation de F. elastica
ayant tant soit peu d'importance, et d'ail-
leurs aucune exploitation où cet arbre soit
cultivé en vue de.l'obtention de caoutchouc.
Les essais de saignée faits, à titre d'étude,
par M. FAVRE, l'ont été sur des sujets de
parcs ci d'avenues.
Le succès du Manihot Glaziovii
dans l'État de Sao-Paulo.
D'après M. J. DIEDERICHSEN
M. JACOB DIEDERICHSEN, de Ribeirao Preto,
dans l'état de Sao Paulo (Brésil), écrit au
« Tropenpflanzer » de Berlin (nO d'octobre
1905, p. 594) qu'une plantation de 18.000
caoutchoutiers Céara, située près Banharâo
et qui vient d'être saignée pour la première
fois, a produit une moyenne de 350 gr. de
caoutchouc (sec?) par arbre. A la suite de
ce résultat, deux grandes plantations nou-
velles seraient le point d'être créées dans la
Serra dos Agudos : l'une de 100.000, l'autre
de 250.000 arbres. Les graines sont fournies
gratis par le Gouvernement, à titre d'encou-
ragement.
- Il est regrettable que l'auteur n'indique
pas l'âge des arbres saignés, ni le procédé
employé. D'une manière générale, il serait
très intéressant de posséder davantage de
détails sur cette plantation de Banharâo.
Les deux formes de Citronnelle
cultivées à Ceylan :
Celle des blancs et celle des indigènes.
D'après M. J. C. VVlILIS
Comme suite à notre article du n° 44, voici les
passages essentiels de la lettre adressée au
« Chemist & Druggist » par M. J. C. WILLIS,
directeur des jardins botaniques de Ceylan, en
réponse aux assertions de M. C. J. SAWER ;
nous traduisons d'après le « Tropical Agricultu-
rist » d'octobre 1904. p. 213 :
« Depuis quelques années, je me suis
beaucoup occupé de citronnelle, et d'impor-
tantes cultures d'essai des Andropogon en
question ont été créées à la station agrono-
mique rattachée au jardin botanique de Pe-
radeniya. Nous préparons la publication d'un
rapport complet ; mais dès à présent je tiens
à relever une inexactitude qui s'est glissée
dans le travail de M. SAWER.
» Ce n'est pas une forme de citronnelle
qui est cultivée à Ceylan, mais bien deux,
appelées localement LENA BATU et MAHA PAN-
GIIU; une bonne description en a été donnée
dans le Bulletin semestriel de SCHIMMEL& Co,
daté d'octobre 1898 (1).
» Les indigènes cultivent le LENA BATU et
c'est cette variété qui fournit la presque to-
talité de l'essence exportée. MM. WDITER &
SON, à Baddegama, cultivent au contraire le
MAHA PANGIRI, qui fournit une essence bien
plus fine mais est d'un entretien plus dispen-
dieux, étant de durée plus courte. — Les in-
digènes s'en tiennent au LENA BATU, précisé-
ment parce qu'il a la vie plus dure; un
champ fait 10 ans et plus.
» L'Anclropogon Nardus spontané de Cey-
lan est (lppelé par les indigènes MANA et se
distingue des formes cultivées précitées.
C'est une herbe des plus communes ; elle
fournit une essence de bonne qualité, mais
en quantité bien plus petite que les formes
cultivées.
» Le lemon-grass est également cultivé à
Ceylan, et nous en entretenons nous-mêmes,
à la station agronomique de Peradeniya, un
lot considérable. — JOHN C. WILLIS. »
(1) Existe en français; distribué gratis par a maison
dont le siège est à Miltitz, près Leipzig. — N. D. L. R. >
M. BORZI voudrait que l'initiative privée
s'intéressât davantage à la culture du F.
elastica dans la région, en vue de la pro-
duction du caoutchouc. Il peut avoir raison
en principe ; mais il se trompe lorsqu'il
cite les Anglais en Egypte comme ayant
créé d'importantes plantations dans le même
but. Comme on le verra par une nouvelle
communication de M. Louis FAVRE, faisant
suite à celle du n° 45 et que nous publie-
rons incessamment, il n'existe encore, en
Egypte, aucune plantation de F. elastica
ayant tant soit peu d'importance, et d'ail-
leurs aucune exploitation où cet arbre soit
cultivé en vue de.l'obtention de caoutchouc.
Les essais de saignée faits, à titre d'étude,
par M. FAVRE, l'ont été sur des sujets de
parcs ci d'avenues.
Le succès du Manihot Glaziovii
dans l'État de Sao-Paulo.
D'après M. J. DIEDERICHSEN
M. JACOB DIEDERICHSEN, de Ribeirao Preto,
dans l'état de Sao Paulo (Brésil), écrit au
« Tropenpflanzer » de Berlin (nO d'octobre
1905, p. 594) qu'une plantation de 18.000
caoutchoutiers Céara, située près Banharâo
et qui vient d'être saignée pour la première
fois, a produit une moyenne de 350 gr. de
caoutchouc (sec?) par arbre. A la suite de
ce résultat, deux grandes plantations nou-
velles seraient le point d'être créées dans la
Serra dos Agudos : l'une de 100.000, l'autre
de 250.000 arbres. Les graines sont fournies
gratis par le Gouvernement, à titre d'encou-
ragement.
- Il est regrettable que l'auteur n'indique
pas l'âge des arbres saignés, ni le procédé
employé. D'une manière générale, il serait
très intéressant de posséder davantage de
détails sur cette plantation de Banharâo.
Les deux formes de Citronnelle
cultivées à Ceylan :
Celle des blancs et celle des indigènes.
D'après M. J. C. VVlILIS
Comme suite à notre article du n° 44, voici les
passages essentiels de la lettre adressée au
« Chemist & Druggist » par M. J. C. WILLIS,
directeur des jardins botaniques de Ceylan, en
réponse aux assertions de M. C. J. SAWER ;
nous traduisons d'après le « Tropical Agricultu-
rist » d'octobre 1904. p. 213 :
« Depuis quelques années, je me suis
beaucoup occupé de citronnelle, et d'impor-
tantes cultures d'essai des Andropogon en
question ont été créées à la station agrono-
mique rattachée au jardin botanique de Pe-
radeniya. Nous préparons la publication d'un
rapport complet ; mais dès à présent je tiens
à relever une inexactitude qui s'est glissée
dans le travail de M. SAWER.
» Ce n'est pas une forme de citronnelle
qui est cultivée à Ceylan, mais bien deux,
appelées localement LENA BATU et MAHA PAN-
GIIU; une bonne description en a été donnée
dans le Bulletin semestriel de SCHIMMEL& Co,
daté d'octobre 1898 (1).
» Les indigènes cultivent le LENA BATU et
c'est cette variété qui fournit la presque to-
talité de l'essence exportée. MM. WDITER &
SON, à Baddegama, cultivent au contraire le
MAHA PANGIRI, qui fournit une essence bien
plus fine mais est d'un entretien plus dispen-
dieux, étant de durée plus courte. — Les in-
digènes s'en tiennent au LENA BATU, précisé-
ment parce qu'il a la vie plus dure; un
champ fait 10 ans et plus.
» L'Anclropogon Nardus spontané de Cey-
lan est (lppelé par les indigènes MANA et se
distingue des formes cultivées précitées.
C'est une herbe des plus communes ; elle
fournit une essence de bonne qualité, mais
en quantité bien plus petite que les formes
cultivées.
» Le lemon-grass est également cultivé à
Ceylan, et nous en entretenons nous-mêmes,
à la station agronomique de Peradeniya, un
lot considérable. — JOHN C. WILLIS. »
(1) Existe en français; distribué gratis par a maison
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