Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1905 31 août 1905
Description : 1905/08/31 (A5,N50). 1905/08/31 (A5,N50).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264496
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- ÉTUDES & DOSSIERS
Pages- Culture et rendement du Castilloa à Tacotalpa (D'après une note des propriétaires, MM. CONDE FRÈRES,.......... Page(s) .......... 245
- DE SAUMERY: Consommation et commerce des bananes en France (Rapport présenté au 2e Congrès colonial).......... Page(s) .......... 247
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
234 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 50 - AOUT 1905
transport à longues distances de ces
fourmis, tout en étant difficile, est réalisa-
ble et que dernièrement un certain nombre
d'exemplaires provenant d'un envoi adressé
du Guatémala au Muséum de Paris par
M. RENÉ GUÉRIN, ont pu survivre, et être nour-
ris pendant quelque temps au laboratoire de
M. le professeur BOUVIER. La nourriture au
miel fut insuffisante, et il fallut leur assurer
en même temps, une alimentation azotée for-
mée de proies vivantes.
En dehors du Kelep, il convient de men-
tionner comme ennemi de l'Anthonôme un
Hyménoptère Braconide, le Bracon mellitor,
qui pond dans les larves du charançon, mais
qui malheureusement n'arrive à en détruire
qu'une assez faible proportion.
Citons aussi un Acarien, le Pédiculoïdes
ventrïcosus, sur lequel on avait fondé de
grandes espérances au Mexique; il vit aux
dépens des larves de divers insectes ;
mais après de nombreuses tentatives, qui
ont été faites pour déterminer son adaptation
d'une façon plus spéciale à la destruction des
larves de l'Anthonôme, on a reconnu qu'il
n'y avait guère à compter sur l'intervention
utile de ce parasite.
Enfin les maladies bactériennes ou cryp-
togamiques de l'Anthonôme semblent être
très rares et n'ont été observées qu'isolément
et d'une façon exceptionnelle : jamais on
n'a constaté d'épidémies naturelles provo-
quées par les parasites végétaux. De ce côté
tout espoir d'enrayer la multiplication du
charançon du cotonnier nous semble donc
encore interdit.
Dans un prochain article nous examine-
rons les voies de dissémination habituelles
de l'Anthonôme et les barrières à lui oppo-
ser, ainsi que les différents' moyens propo-
sés pour le combattre dans les plantations
envahies. Nous verrons que les traitements
insecticides sont inefficaces: seules, les
méthodes de défense culturales ont donné
de bons résultats.
Elles consistent essentiellement à obtenir,
tant par la sélection que par une culture
soignée, une maturation très précoce, et à
faire périr, dans .la mesure du possible, les
larves et nymphes à l'entrée de l'hivernage
en détruisant les pieds de cotonniers qui
leur servent d'abris. Cette façon d'agir ex-
clut l'exploitation du cotonnier comme ar-
buste vivace, d'ailleurs condamnée depuis
longtemps dans tous les pays de culture in-
tensive.
Nous examinerons en détail les prescrip-
tions élaborées par le personnel du Dép.
d'Agriculture de Washington et qui ont déjà
fait leurs preuves. Nous donnerons, enfin,
l'indication bibliographique des principales
publications qui contiennent ce qu'on sait
actuellement sur le--« Mexican Cotton boll
Weevil » et les diverses questions qui s'y rat-
tachent.
* Dr P. MARCHAL.
A propos du Periploca nigrescens
La controverse sur la valeur cqoutchoutifère de cette liane africaine. — Les objections
de' M. AUG. CHEVALIE,R. - Témoignages positifs de MM. PAROISSE et LESCRAUWAET.
Identité botanique. — Faits d'exploitation suivie. — Une hypothèse.
UOmphalogonus calophyllus, bons et mauvais sujets (d'après MM. HUA et LE TESTU).
Par M. É. De WILDEMAN
M. AUG. CHEVALIER, le chef de la vaillante
Mission scientifique du Chari-Tchad actuelle-
ment encore en Mission d'études à la Côte
Occidentale d'Afrique, est, dans une note
parue dans le n° 49 du « J. d'A. T. », revenu
sur la notice que nous avons publiée, dans
un n° précédent de ce même périodique, sur
la valeur caoutchoutifère du Periploca ni-
grescens. « Nous pouvons affirmer, dit M.
CHEVALIER, que cette plante n'a absolument
aucune valeur au point de vue du caout-
chouc. »
Nous prétendons, jusqu'à l'obtention de
preuves plus convaincantes que celles four-
transport à longues distances de ces
fourmis, tout en étant difficile, est réalisa-
ble et que dernièrement un certain nombre
d'exemplaires provenant d'un envoi adressé
du Guatémala au Muséum de Paris par
M. RENÉ GUÉRIN, ont pu survivre, et être nour-
ris pendant quelque temps au laboratoire de
M. le professeur BOUVIER. La nourriture au
miel fut insuffisante, et il fallut leur assurer
en même temps, une alimentation azotée for-
mée de proies vivantes.
En dehors du Kelep, il convient de men-
tionner comme ennemi de l'Anthonôme un
Hyménoptère Braconide, le Bracon mellitor,
qui pond dans les larves du charançon, mais
qui malheureusement n'arrive à en détruire
qu'une assez faible proportion.
Citons aussi un Acarien, le Pédiculoïdes
ventrïcosus, sur lequel on avait fondé de
grandes espérances au Mexique; il vit aux
dépens des larves de divers insectes ;
mais après de nombreuses tentatives, qui
ont été faites pour déterminer son adaptation
d'une façon plus spéciale à la destruction des
larves de l'Anthonôme, on a reconnu qu'il
n'y avait guère à compter sur l'intervention
utile de ce parasite.
Enfin les maladies bactériennes ou cryp-
togamiques de l'Anthonôme semblent être
très rares et n'ont été observées qu'isolément
et d'une façon exceptionnelle : jamais on
n'a constaté d'épidémies naturelles provo-
quées par les parasites végétaux. De ce côté
tout espoir d'enrayer la multiplication du
charançon du cotonnier nous semble donc
encore interdit.
Dans un prochain article nous examine-
rons les voies de dissémination habituelles
de l'Anthonôme et les barrières à lui oppo-
ser, ainsi que les différents' moyens propo-
sés pour le combattre dans les plantations
envahies. Nous verrons que les traitements
insecticides sont inefficaces: seules, les
méthodes de défense culturales ont donné
de bons résultats.
Elles consistent essentiellement à obtenir,
tant par la sélection que par une culture
soignée, une maturation très précoce, et à
faire périr, dans .la mesure du possible, les
larves et nymphes à l'entrée de l'hivernage
en détruisant les pieds de cotonniers qui
leur servent d'abris. Cette façon d'agir ex-
clut l'exploitation du cotonnier comme ar-
buste vivace, d'ailleurs condamnée depuis
longtemps dans tous les pays de culture in-
tensive.
Nous examinerons en détail les prescrip-
tions élaborées par le personnel du Dép.
d'Agriculture de Washington et qui ont déjà
fait leurs preuves. Nous donnerons, enfin,
l'indication bibliographique des principales
publications qui contiennent ce qu'on sait
actuellement sur le--« Mexican Cotton boll
Weevil » et les diverses questions qui s'y rat-
tachent.
* Dr P. MARCHAL.
A propos du Periploca nigrescens
La controverse sur la valeur cqoutchoutifère de cette liane africaine. — Les objections
de' M. AUG. CHEVALIE,R. - Témoignages positifs de MM. PAROISSE et LESCRAUWAET.
Identité botanique. — Faits d'exploitation suivie. — Une hypothèse.
UOmphalogonus calophyllus, bons et mauvais sujets (d'après MM. HUA et LE TESTU).
Par M. É. De WILDEMAN
M. AUG. CHEVALIER, le chef de la vaillante
Mission scientifique du Chari-Tchad actuelle-
ment encore en Mission d'études à la Côte
Occidentale d'Afrique, est, dans une note
parue dans le n° 49 du « J. d'A. T. », revenu
sur la notice que nous avons publiée, dans
un n° précédent de ce même périodique, sur
la valeur caoutchoutifère du Periploca ni-
grescens. « Nous pouvons affirmer, dit M.
CHEVALIER, que cette plante n'a absolument
aucune valeur au point de vue du caout-
chouc. »
Nous prétendons, jusqu'à l'obtention de
preuves plus convaincantes que celles four-
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