Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1905 30 avril 1905
Description : 1905/04/30 (A5,N46). 1905/04/30 (A5,N46).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426445j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 117
- H. VERMOND: Bulletin mensuel du café. (Renvoyé au mois prochain, pour cause de voyage de notre collaborateur).
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 122
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- P. CIBOT: Relevé de la dessiccation naturelle d'un échautillon de caoutchouc de Para de 1897 à 1904).......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 108 à 110
No 46 - AVRIL 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 113
245 acres complantés de Palaquium, et la
superficie des plantations devait être aug-
mentée encore de 88 acres en 1904. On a
constaté là que les graines donnent de meil-
leurs résultats que les boutures.
Comme j'ai déjà eu l'honneur de l'écrire
précédemment, la Compagnie en question a
fait, en 1903, 445.000 fr. de recettes et 80.000
fr. de profits. Sa dette a été réduite à 145.000
fr. mais elle espère réaliser plus de 180.000
fr. de bénéfices en 1904 ; car elle possède
également à Singapore l'installation néces-
saire pour raffiner la gutta brute de Bornéo
et son intention serait de rattacher cette
nouvelle branche d'industrie à son exploita-
tion actuelle.
*
* +
Depuis quelque temps les expéditions de
gomme JELUTONGOU DE PONTIANAK à destina-
tion de la France, ont augmenté. Cette gomme
est produite par le Dyera costulata, un bel
arbre qui atteint parfois, dans les forêts
de Bornéo, une hauteur de 150 pieds, et
qui peut fournir 100 livres de latex, si l'on
enlève totalement son écorce au lieu d'inci-
ser. Les Dyaks ne se privent pas d'user de la
première méthode. On mélange de suite le
latex avec du pétrole, afin d'empêcher une
coagulation trop rapide.
Batavia, 8 décembre 1904.
P. SERRE
Une Enquête à faire
sur le rendement des Bananes d'exportation
Par M. F. D'HÉRELLE
Monsieur le Directeur,
J'ai sous les yeux l'article de M. L.
PASZKIÉWICZ : La culture du bananier au
Parana (1). Je suis surpris par les rende-
ments qu'on obtient dans ce pays ! Ici, au
Guatemala, nous nous trouvons dans une
zone particulièrement propre à la culture du
bananier ; or, dans les meilleures terres
vierges, il est exceptionnel de récolter qua-
tre cents régimes, d'un poids (plutôt maxi-
mum que moyen) de vingt kilos, soit, par
hectare et par an, huit mille kilogrammes de
régimes: nous sommes loin des 50.000 et
120.000 kg., qu'il paraît qu'on peut récolter
au Parana. Il est vrai qu'ici la banane cul-
tivée est la variété dite d'exportation, mais
franchement, j'hésite à croire que le bana-
nier nain puisse donner de pareilles quan-
tités de fruits. Je ne demande pas mieux
que de me laisser convaincre, et pour
cause! Aussi serais-je très reconnaissant à
M. PASZKIÉWICZ de vouloir bien me donner les
renseignements suivants :
1° Quantité de régimes récoltés sur un
hectare.
(i) N* 40 du « J. d'A. T. ». — Voir aussi, du môme,
Le bananier Massao, dans le n* 43. — N. n. L. H.
20 Sur cent régimes, pris au hasard, le
tant pour cent de régimes de 9 mains et au-
dessus ; de 8 mains, de 7 mains, au-dessous
de 7 mains
30 Poids moyens des régimes de 9, 8, 7 et
6 mains, et nombre moyen de bananes à la
main.
40 Peser un régime moyen de 8 mains, en
compter les bananes et les partager en trois
tas : bananes grosses, moyennes, petites ;
indiquer le nombre de bananes de chaque
tas et le poids du dit tas ; enfin, indiquer les
dimensions (la plus grande circonférence et
la longueur) de la plus grosse et de la plus
petite banane de chacun des trois tas.
Tout ceci dans le but de voir si cette va-
riété si productrice répondrait aux exigences
du commerce, tel qu'il se pratique pour
l'exportation aux États-Unis.
Il serait même très intéressant d'élargir
l'enquête sur cette question qui reste très
controversée : la production du bananier en
divers pays. Les lecteurs du « Journal d'A-
griculture Tropicale » habitant des pays où
se cultive le bananier, auraient-ils l'obli-
geance de répondre aux questions ci-dessus,
en indiquant autant que possible la variété
245 acres complantés de Palaquium, et la
superficie des plantations devait être aug-
mentée encore de 88 acres en 1904. On a
constaté là que les graines donnent de meil-
leurs résultats que les boutures.
Comme j'ai déjà eu l'honneur de l'écrire
précédemment, la Compagnie en question a
fait, en 1903, 445.000 fr. de recettes et 80.000
fr. de profits. Sa dette a été réduite à 145.000
fr. mais elle espère réaliser plus de 180.000
fr. de bénéfices en 1904 ; car elle possède
également à Singapore l'installation néces-
saire pour raffiner la gutta brute de Bornéo
et son intention serait de rattacher cette
nouvelle branche d'industrie à son exploita-
tion actuelle.
*
* +
Depuis quelque temps les expéditions de
gomme JELUTONGOU DE PONTIANAK à destina-
tion de la France, ont augmenté. Cette gomme
est produite par le Dyera costulata, un bel
arbre qui atteint parfois, dans les forêts
de Bornéo, une hauteur de 150 pieds, et
qui peut fournir 100 livres de latex, si l'on
enlève totalement son écorce au lieu d'inci-
ser. Les Dyaks ne se privent pas d'user de la
première méthode. On mélange de suite le
latex avec du pétrole, afin d'empêcher une
coagulation trop rapide.
Batavia, 8 décembre 1904.
P. SERRE
Une Enquête à faire
sur le rendement des Bananes d'exportation
Par M. F. D'HÉRELLE
Monsieur le Directeur,
J'ai sous les yeux l'article de M. L.
PASZKIÉWICZ : La culture du bananier au
Parana (1). Je suis surpris par les rende-
ments qu'on obtient dans ce pays ! Ici, au
Guatemala, nous nous trouvons dans une
zone particulièrement propre à la culture du
bananier ; or, dans les meilleures terres
vierges, il est exceptionnel de récolter qua-
tre cents régimes, d'un poids (plutôt maxi-
mum que moyen) de vingt kilos, soit, par
hectare et par an, huit mille kilogrammes de
régimes: nous sommes loin des 50.000 et
120.000 kg., qu'il paraît qu'on peut récolter
au Parana. Il est vrai qu'ici la banane cul-
tivée est la variété dite d'exportation, mais
franchement, j'hésite à croire que le bana-
nier nain puisse donner de pareilles quan-
tités de fruits. Je ne demande pas mieux
que de me laisser convaincre, et pour
cause! Aussi serais-je très reconnaissant à
M. PASZKIÉWICZ de vouloir bien me donner les
renseignements suivants :
1° Quantité de régimes récoltés sur un
hectare.
(i) N* 40 du « J. d'A. T. ». — Voir aussi, du môme,
Le bananier Massao, dans le n* 43. — N. n. L. H.
20 Sur cent régimes, pris au hasard, le
tant pour cent de régimes de 9 mains et au-
dessus ; de 8 mains, de 7 mains, au-dessous
de 7 mains
30 Poids moyens des régimes de 9, 8, 7 et
6 mains, et nombre moyen de bananes à la
main.
40 Peser un régime moyen de 8 mains, en
compter les bananes et les partager en trois
tas : bananes grosses, moyennes, petites ;
indiquer le nombre de bananes de chaque
tas et le poids du dit tas ; enfin, indiquer les
dimensions (la plus grande circonférence et
la longueur) de la plus grosse et de la plus
petite banane de chacun des trois tas.
Tout ceci dans le but de voir si cette va-
riété si productrice répondrait aux exigences
du commerce, tel qu'il se pratique pour
l'exportation aux États-Unis.
Il serait même très intéressant d'élargir
l'enquête sur cette question qui reste très
controversée : la production du bananier en
divers pays. Les lecteurs du « Journal d'A-
griculture Tropicale » habitant des pays où
se cultive le bananier, auraient-ils l'obli-
geance de répondre aux questions ci-dessus,
en indiquant autant que possible la variété
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