AQUICULTURE — ÉLEVAGE — FORÊTS 1643
contrôle technique et professionnel des services vétérinaires et
zootechniques. Elle a dans ses attributions, par ailleurs, l'étude
de toutes les questions concernant la mise en valeur du domaine
forestier, le commerce des bois et la réglementation de la chasse.
« L'élevage du porc à Madagascar.
Madagascar possède un cheptel porcin fort important. On y
comptait plus de 531.000 têtes en -1921. Certaines régions se
sont spécialisées dans cet élevage : l'Itasy, le Vohilena, le
lac Alaotra, le Vakinankaratra. Les porcs de cette dernière
contrée ont une réelle réputation en Emyrne. Il existe dans
l'île deux types principaux : la petite variété, ou porc hova,
animal de pacage par excellence, très apprécié pour sa viande
savoureuse, et la grande variété, ou porc de Mahabo, remar-
quable par son ossature volumineuse et sa hauteur sur pattes.
Cette dernière variété tend d'ailleurs à disparaître, les indigènes
la dédaignant parce qu'elle est lente à s'engraisser malgré sa
voracité.
Les porcs madécasses ont été presque toujours, jusqu'ici, abat-
tus et utilisés sur place soit pour la fabrication des saindoux, dont
il se fait une exportation importante (1.127.605 k. en 1922), soit
pour celle des salaisons, qui sortent, en grande partie, des ateliers
des Chinois de Tananarive. Il a bien été fait en 1917 un essai
d'exportation de porcs vivants en France mais il n'avait pas été
renouvelé jusqu'à présent. Une deuxième tentative vient d'être
faite récemment par un importateur marocain. Il a donné les
meilleurs résultats. Sur cinq cents porcs embarqués à Tamatave,
quatre cent cinquante sont arrivés à Marseille en parfait état.
Malgré les conditions défavorables de transport, le prix de
revient s'établit à 400 francs net par unité, rendue en France,
tous fraiB payés.
Il y a là une source de revenus appréciables, que les éleveurs
de Madagascar ne négligeront certainement pas lorsque des
cargos, spécialement aménagés à cet effet, pourront être mis à leur
disposition par les grandes compagnies de navigation intéressées.
contrôle technique et professionnel des services vétérinaires et
zootechniques. Elle a dans ses attributions, par ailleurs, l'étude
de toutes les questions concernant la mise en valeur du domaine
forestier, le commerce des bois et la réglementation de la chasse.
« L'élevage du porc à Madagascar.
Madagascar possède un cheptel porcin fort important. On y
comptait plus de 531.000 têtes en -1921. Certaines régions se
sont spécialisées dans cet élevage : l'Itasy, le Vohilena, le
lac Alaotra, le Vakinankaratra. Les porcs de cette dernière
contrée ont une réelle réputation en Emyrne. Il existe dans
l'île deux types principaux : la petite variété, ou porc hova,
animal de pacage par excellence, très apprécié pour sa viande
savoureuse, et la grande variété, ou porc de Mahabo, remar-
quable par son ossature volumineuse et sa hauteur sur pattes.
Cette dernière variété tend d'ailleurs à disparaître, les indigènes
la dédaignant parce qu'elle est lente à s'engraisser malgré sa
voracité.
Les porcs madécasses ont été presque toujours, jusqu'ici, abat-
tus et utilisés sur place soit pour la fabrication des saindoux, dont
il se fait une exportation importante (1.127.605 k. en 1922), soit
pour celle des salaisons, qui sortent, en grande partie, des ateliers
des Chinois de Tananarive. Il a bien été fait en 1917 un essai
d'exportation de porcs vivants en France mais il n'avait pas été
renouvelé jusqu'à présent. Une deuxième tentative vient d'être
faite récemment par un importateur marocain. Il a donné les
meilleurs résultats. Sur cinq cents porcs embarqués à Tamatave,
quatre cent cinquante sont arrivés à Marseille en parfait état.
Malgré les conditions défavorables de transport, le prix de
revient s'établit à 400 francs net par unité, rendue en France,
tous fraiB payés.
Il y a là une source de revenus appréciables, que les éleveurs
de Madagascar ne négligeront certainement pas lorsque des
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