AGRICULTURE — ÉLEVAGE — FORÊTS 1637
Toutefois, si la zone des plantations ne s'accroît pas en surface,
il est certain que l'intensification de ces dernières est réelle cha-
que année. Dans la seule région de Tam-Quang on compte un mil-
lion de pieds, répartis à raison de cent à cent cinquante par
hectare.
La récolte est permanente et varie en qualité suivant l'époque.
Les trois quarts de la cueillette ont lieu de mai à septembre, pé-
riode pendant laquelle la teneur en huile est de 110 gramme*
par noix.
Un arbre en plein rapport peut donner soixante à cent noix
par an. On admet que mille noix peuvent fournir 200 mètres de
corde ordinaire, 95 kilos d'huile et 250 kilos de tourteaux.
En 1923, le port de Quinhon a exporté 1.254 tonnes d'huile,
107 tonnes de cocos, 657 tonnes de cordages et 17 tonnes de noix.
La « mort du coton ».
C'est une maladie qui, comme son nom l'indique (cotton dying),
fait de gros ravages dans les champs cotonniers. Elle sévit sur-
tout au Mexique et spécialement dans les pays où l'on emploi
l'irrigation. Elle se manifeste par un léger jaunissement et une
apparence maladive de la plante au moment de la floraison et de
la fructification. Cette maladie est produite par un parasite qui,
trahit sa présence par une flétrissure, qui peut être suivie brus-
quement de la mort.
« La surface externe des racines est craquelée, écrit dans
« L'Agronomie coloniale » M. le professeur CONSTANTIN, l'épiderme
couvert de cordons mycéliens, le cambium ramolli, le bois brun
chocolat, même sans qu'on y trouve les hyphes du champignon,
parce que celui-ci se fait précéder de toxines qui préparent les
effets destructeurs ».
La « mort du coton » n'est pas étudiée depuis très longtemps
et le traitement de cette maladie n'est pas encore trouvé. On se
contente, pour le moment, de lutter contre elle en enrayant le mal.
On y parvient de la façon suivante : on creuse une tranchée au-
tour de chaque îlot attaqué et à une distance d'au moins 75 centi-
mètres, puis on sature le sol de cette tranchée, jusqu'à une profon-
deur de 1 m. 20, d'une solution de formol (formoldéhyde du
commerce à 40 p. 100) dilué au centième.
Ce procédé permet d'enrayer la maladie de façon assez
satisfaisante.
Toutefois, si la zone des plantations ne s'accroît pas en surface,
il est certain que l'intensification de ces dernières est réelle cha-
que année. Dans la seule région de Tam-Quang on compte un mil-
lion de pieds, répartis à raison de cent à cent cinquante par
hectare.
La récolte est permanente et varie en qualité suivant l'époque.
Les trois quarts de la cueillette ont lieu de mai à septembre, pé-
riode pendant laquelle la teneur en huile est de 110 gramme*
par noix.
Un arbre en plein rapport peut donner soixante à cent noix
par an. On admet que mille noix peuvent fournir 200 mètres de
corde ordinaire, 95 kilos d'huile et 250 kilos de tourteaux.
En 1923, le port de Quinhon a exporté 1.254 tonnes d'huile,
107 tonnes de cocos, 657 tonnes de cordages et 17 tonnes de noix.
La « mort du coton ».
C'est une maladie qui, comme son nom l'indique (cotton dying),
fait de gros ravages dans les champs cotonniers. Elle sévit sur-
tout au Mexique et spécialement dans les pays où l'on emploi
l'irrigation. Elle se manifeste par un léger jaunissement et une
apparence maladive de la plante au moment de la floraison et de
la fructification. Cette maladie est produite par un parasite qui,
trahit sa présence par une flétrissure, qui peut être suivie brus-
quement de la mort.
« La surface externe des racines est craquelée, écrit dans
« L'Agronomie coloniale » M. le professeur CONSTANTIN, l'épiderme
couvert de cordons mycéliens, le cambium ramolli, le bois brun
chocolat, même sans qu'on y trouve les hyphes du champignon,
parce que celui-ci se fait précéder de toxines qui préparent les
effets destructeurs ».
La « mort du coton » n'est pas étudiée depuis très longtemps
et le traitement de cette maladie n'est pas encore trouvé. On se
contente, pour le moment, de lutter contre elle en enrayant le mal.
On y parvient de la façon suivante : on creuse une tranchée au-
tour de chaque îlot attaqué et à une distance d'au moins 75 centi-
mètres, puis on sature le sol de cette tranchée, jusqu'à une profon-
deur de 1 m. 20, d'une solution de formol (formoldéhyde du
commerce à 40 p. 100) dilué au centième.
Ce procédé permet d'enrayer la maladie de façon assez
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