1636 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les guanos de poissons dégraissés, résidus des usines de con-
serves, qui devraient être fabriqués dans nos colonies, sont un
excellent engrais azoté et phosphoré,
Au Sénégal, où le calcaire plus ou moins phosphaté existe, il
serait facile d'amender les sols décalcifiés. Un apport de calcaire
seul dans un sol décalcifié peut suffire pour doubler une récolte.
En France, les marnages dans les terres décalcifiées sont
malheureusement abandonnés. Dans les terres décalcifiées, les
calcaires ou les phosphates naturels pulvérisés donnent d'excel-
lents et durables résultats.
JACHÈRES
Dans les régions éloignées, où l'apport d'engrais est économi-
quement impossible, on peut avoir recours aux jachères entre-
tenues ou non. C'est-à-dire au repos du sol avec labours et
hersages, pour détruire les herbes adventices et ameublir le sol
en surface. La terre absorbe ainsi plus facilement l'eau des pluies
sans la laisser se perdre par évaporation, comme nous l'avons vu
à propos du dry farming.
On peut ainsi accumuler en profondeur une grande partie de
l'eau de deux ou trois ans. Cette méthode est précieuse dans les
régions peu peuplées où les terres libres sont vastes. Pendant ce
repos, non seulement l'eau s'accumule, mais les microbes fixa-
teurs d'azote travaillent et enrichissent la terre, pour le plus
grand bien des récoltes futures.
RENSEIGNEMENTS
La culture du cocotier en Annam.
Le cocotier est surtout cultivé, en Annam, dans les provinces
de Binh-Dinh, Phu-Yên etPhanrang. D'après les renseignements
donnés par M. PASQUIER, résident supérieur à Hué, il est diffi-
cile de déterminer la superficie réelle des cocoteraies existantes ;
tantôt les peuplements sont assez denses ; tantôt, et c'est le cas
le plus général, les cocotiers n'occupent que les talus limitant les
parcelles livrées à la culture de la canne à sucre, du maïs etc..
Les guanos de poissons dégraissés, résidus des usines de con-
serves, qui devraient être fabriqués dans nos colonies, sont un
excellent engrais azoté et phosphoré,
Au Sénégal, où le calcaire plus ou moins phosphaté existe, il
serait facile d'amender les sols décalcifiés. Un apport de calcaire
seul dans un sol décalcifié peut suffire pour doubler une récolte.
En France, les marnages dans les terres décalcifiées sont
malheureusement abandonnés. Dans les terres décalcifiées, les
calcaires ou les phosphates naturels pulvérisés donnent d'excel-
lents et durables résultats.
JACHÈRES
Dans les régions éloignées, où l'apport d'engrais est économi-
quement impossible, on peut avoir recours aux jachères entre-
tenues ou non. C'est-à-dire au repos du sol avec labours et
hersages, pour détruire les herbes adventices et ameublir le sol
en surface. La terre absorbe ainsi plus facilement l'eau des pluies
sans la laisser se perdre par évaporation, comme nous l'avons vu
à propos du dry farming.
On peut ainsi accumuler en profondeur une grande partie de
l'eau de deux ou trois ans. Cette méthode est précieuse dans les
régions peu peuplées où les terres libres sont vastes. Pendant ce
repos, non seulement l'eau s'accumule, mais les microbes fixa-
teurs d'azote travaillent et enrichissent la terre, pour le plus
grand bien des récoltes futures.
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Le cocotier est surtout cultivé, en Annam, dans les provinces
de Binh-Dinh, Phu-Yên etPhanrang. D'après les renseignements
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cile de déterminer la superficie réelle des cocoteraies existantes ;
tantôt les peuplements sont assez denses ; tantôt, et c'est le cas
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