1422 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
animaux mourir dans une épizootie, vendent en effet les mâles,
ne conservant que les femelles. C'est ainsi que certains villages
ne possèdent ni étalon ni taureau et, lorqu'ils en ont, presque
toujours, ceux-ci sont tropjeunes et leur nombre trop faible. Il en
résulte une diminution considérable des naissances et la race
perd peu à peu ses qualités.
Pour remédier à cet état de choses, la colonie ne pouvant
prendre à sa charge l'acquisition d'un nombre de reproducteurs
important, la solution la meilleure serait, indique M. TERRASSON,
d'amener les propriétaires de vaches et de juments à se grouper
pour l'achat des étalons et des taureaux nécessaires. Ils pour
raient passer, devant l'administrateur, une convention fixant la
somme à verser par chacun d'eux pour obtenir un animal de
bonne qualité. Celui-ci seiait acheté, autant que possible, par un
représentant du groupement, assisté d'un vétérinaire. Les ani-
maux seraient alors confiés soit au chef, soit à un membre de la
collectivité,lequel en prendrait certainement soin, puisque ces ani-
maux lui appartiendraient en partie et que, d'autre part, il serait
contrôlé par tous les autres participants.
La création de nombreux groupements de ce genre dans
toutes les régions où le nombre des reproducteurs est insuffisant,
contribuera à rénover les qualités des races bovine et chevaline
au Soudan.
Le cheptel du Niger.
Le dernier dénombrement du cheptel effectué dans notre
colonie du Niger a donné les chiffres suivants : 567.000 bœufs,
526.000 moutons, 675.000 chèvres, 44.000 chevaux, 75.000 ânes,
30.000 chameaux et 500 autruches. Il est à noter que ces ani-
maux se répartissent dans la partie sud du territoire, sur une
superficie de 600.000 kilomètres carrés environ et notamment
dans le cercle de Niamey. On estime que les disponibilités an-
nuelles en bétail pour la consommation locale et l'exportation
s'élèvent à environ 35.000 bœufs, 40 à 50.000 moutons et
90.000 chèvres.
La majeure partie des animaux réservés à l'exportation est
dirigée sur la Nigeria qui, en raison de sa proximité et de l'avan-
tage sur le change, est le meilleur client de notre colonie.
Le service zootechnique du Niger s'efforce d'enseigner aux
animaux mourir dans une épizootie, vendent en effet les mâles,
ne conservant que les femelles. C'est ainsi que certains villages
ne possèdent ni étalon ni taureau et, lorqu'ils en ont, presque
toujours, ceux-ci sont tropjeunes et leur nombre trop faible. Il en
résulte une diminution considérable des naissances et la race
perd peu à peu ses qualités.
Pour remédier à cet état de choses, la colonie ne pouvant
prendre à sa charge l'acquisition d'un nombre de reproducteurs
important, la solution la meilleure serait, indique M. TERRASSON,
d'amener les propriétaires de vaches et de juments à se grouper
pour l'achat des étalons et des taureaux nécessaires. Ils pour
raient passer, devant l'administrateur, une convention fixant la
somme à verser par chacun d'eux pour obtenir un animal de
bonne qualité. Celui-ci seiait acheté, autant que possible, par un
représentant du groupement, assisté d'un vétérinaire. Les ani-
maux seraient alors confiés soit au chef, soit à un membre de la
collectivité,lequel en prendrait certainement soin, puisque ces ani-
maux lui appartiendraient en partie et que, d'autre part, il serait
contrôlé par tous les autres participants.
La création de nombreux groupements de ce genre dans
toutes les régions où le nombre des reproducteurs est insuffisant,
contribuera à rénover les qualités des races bovine et chevaline
au Soudan.
Le cheptel du Niger.
Le dernier dénombrement du cheptel effectué dans notre
colonie du Niger a donné les chiffres suivants : 567.000 bœufs,
526.000 moutons, 675.000 chèvres, 44.000 chevaux, 75.000 ânes,
30.000 chameaux et 500 autruches. Il est à noter que ces ani-
maux se répartissent dans la partie sud du territoire, sur une
superficie de 600.000 kilomètres carrés environ et notamment
dans le cercle de Niamey. On estime que les disponibilités an-
nuelles en bétail pour la consommation locale et l'exportation
s'élèvent à environ 35.000 bœufs, 40 à 50.000 moutons et
90.000 chèvres.
La majeure partie des animaux réservés à l'exportation est
dirigée sur la Nigeria qui, en raison de sa proximité et de l'avan-
tage sur le change, est le meilleur client de notre colonie.
Le service zootechnique du Niger s'efforce d'enseigner aux
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