QUESTIONS SCIENTIFIQUES ET GÉOGRAPHIQUES 1403
extrémités du désert du Sahara, entre le Maroc et le fleuve Séné-
gal, et peut-être même au delà de celui-ci.
Il a paru utile d'attirer l'attention sur ce fait, afin de provo-
quer de nouvelles recherches. L'extême sécheresse du climat
désertique est la condition nécessaire à la conservation de ces
fers exta-terrestres ; la distribution de leurs points de chute
n'étant liée à aucune condition géographique, il est bien vraisem-
blable que d'autres découvertes seront faites dans l'immensité
du Sahara et elles présenteraient certainement un grand inté-
rêt minéralogique, chacun des blocs étudiés jusqu'ici provenant
certainement de chutes différentes, ayant présenté des particu-
larités elles-mêmes différentes. Il est vrai que la mobilité des
dunes de sable du Sahara doit être un obstacle à la découverte
des météorites dans les chutes peut-être très anciennes, mais les
exemples qui viennent d'être donnés prouvent que cette diffi-
culté n'est pas insurmontable, au moins quand les blocs sont de
grande dimension.
Il est bien entendu que des recherches devraient être faites,
non seulement dans le Sahara mauritanien, mais dans toute l'éten-
due du Sahara. D'ailleurs, deux cas certains de fer météorique
et un problable sont déjà connus dans le Sahara algérien ; les
deux premiers dans le Mzab, à Haniet-el-Beguel (E. S. E. de
Ghardaïa) et dans l'Erg, à Hassi-Iekna, dans l'oued Meguiden,
entre el Goléa et Timmimoun et, le troisième, dans le Touat,
à Tamentit.
Nouvelles recherches sur les grains orageux et les pluies
en A.O.F.
M. Henry HUBERT, administrateur des colonies chef du Ser-
vice météorologique de l'A.O.F., vient de publier (1) le résultat
des nouvelles recherches qu'il a entreprises sur les grains orageux
et les pluies en A.O.F. L'ensemble de son travail est basé sur des
observations sommaires faites dans certaines stations des colonies
du groupe et sur les études effectuées à Dakar.
De ces données, il résulte que la direction moyenne des grains
orageux observés ici est très voisine de l'est; la vitesse de trans-
lation de la ligne de grains est d'environ 60 kilomètres à l'heure ;
(1) HUBERT (Henri). — Nouvelles recherches sur les grains orageux et des pluies
en A.O. Un vol. Paris, E. Larose, éditeur.
extrémités du désert du Sahara, entre le Maroc et le fleuve Séné-
gal, et peut-être même au delà de celui-ci.
Il a paru utile d'attirer l'attention sur ce fait, afin de provo-
quer de nouvelles recherches. L'extême sécheresse du climat
désertique est la condition nécessaire à la conservation de ces
fers exta-terrestres ; la distribution de leurs points de chute
n'étant liée à aucune condition géographique, il est bien vraisem-
blable que d'autres découvertes seront faites dans l'immensité
du Sahara et elles présenteraient certainement un grand inté-
rêt minéralogique, chacun des blocs étudiés jusqu'ici provenant
certainement de chutes différentes, ayant présenté des particu-
larités elles-mêmes différentes. Il est vrai que la mobilité des
dunes de sable du Sahara doit être un obstacle à la découverte
des météorites dans les chutes peut-être très anciennes, mais les
exemples qui viennent d'être donnés prouvent que cette diffi-
culté n'est pas insurmontable, au moins quand les blocs sont de
grande dimension.
Il est bien entendu que des recherches devraient être faites,
non seulement dans le Sahara mauritanien, mais dans toute l'éten-
due du Sahara. D'ailleurs, deux cas certains de fer météorique
et un problable sont déjà connus dans le Sahara algérien ; les
deux premiers dans le Mzab, à Haniet-el-Beguel (E. S. E. de
Ghardaïa) et dans l'Erg, à Hassi-Iekna, dans l'oued Meguiden,
entre el Goléa et Timmimoun et, le troisième, dans le Touat,
à Tamentit.
Nouvelles recherches sur les grains orageux et les pluies
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M. Henry HUBERT, administrateur des colonies chef du Ser-
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et les pluies en A.O.F. L'ensemble de son travail est basé sur des
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