ÉTRANGER 1577
En terminant, le Gouverneur a rappelé que la situation fiscale
de la Nigéria lui avait permis de réduire de 50 p. 100 les droits
d'exportation.
Il a tenu à ajouter qu'il avait tout récemment reçu les chiffres
globaux des recettes et des dépenses de la colonie, pour la der-
nière année financière finissant an 31 mars 1924. Les résultat
sont des meilleurs ; les recettes ont atteint 6.2Ô0.000 livres
sterlings, en excédent de près de trois quarts de million sur
telles de l'exercice précédent. C'est une preuve qu'une grande
reprise du commerce s'est manifestée d'une année à l'autre.
Aussi, sans vouloir faire de promesses formelles, le Gouverneur
a-t-il pu dire qu'il espérait, dès son retour dans la Nigeria, être
à même d'envisager la possibilité d'une nouvelle réduction
d'impôts.
La culture et l'exploitation du quinquina
à Java et à Sumatra.
On sait que Java est le plus grand producteur du monde en
quinquina. Dans son rapport sur les Indes néerlandaises et les
Philippines, M. K. HREZET, délégué de la Chambre d'agriculture
de la Cochinchine, donne sur la culture de cet arbre les rensei-
gnements suivants.
Les surfaces plantées en quinquina à Java et à Madoura occu-
paient, en 1921, 14.603 hectares, répartis en cent vingt-deux
plantations. A Sumatra il y avait dix plantations pour 9.912 hecta-
res Ce fut en 1898 qu'une fabrique de quinine fut installée à Bando-
eng par la coopération des planteurs de Java. Ceux-ci se trouvèrent
ainsi affranchis des exigences des manufacturiers d'Europe qui
achetaient jusqu'alors toute l'écorce et, grâce au monopole qu'ils
possédaient ainsi en fait, fixaient à leur gré les prix d'achat de
cette écorce et le prix de vente de la quinine. En 1921, les
11.000 hectares en production à Java ont donné 9.161.381 kilos
d'écorce ; à Sumatra les 405 hectares en exploitation en ont
fourni près de 250. 000 kilos.
Le quinquina ne croit généralement qu'entre 1.400 et
1.800 mètres et sous les climats seulement où la température est
comprise entre 12° et 30° centigrades le jour, 8° et 15° la nuit,
suivant les saisons Il est nécessaire en outre que les pluies
tombent pendant toute l'année avec régularité. Le quinquina
aime le sol très riche en humus, les terrains de forêt en parti-
En terminant, le Gouverneur a rappelé que la situation fiscale
de la Nigéria lui avait permis de réduire de 50 p. 100 les droits
d'exportation.
Il a tenu à ajouter qu'il avait tout récemment reçu les chiffres
globaux des recettes et des dépenses de la colonie, pour la der-
nière année financière finissant an 31 mars 1924. Les résultat
sont des meilleurs ; les recettes ont atteint 6.2Ô0.000 livres
sterlings, en excédent de près de trois quarts de million sur
telles de l'exercice précédent. C'est une preuve qu'une grande
reprise du commerce s'est manifestée d'une année à l'autre.
Aussi, sans vouloir faire de promesses formelles, le Gouverneur
a-t-il pu dire qu'il espérait, dès son retour dans la Nigeria, être
à même d'envisager la possibilité d'une nouvelle réduction
d'impôts.
La culture et l'exploitation du quinquina
à Java et à Sumatra.
On sait que Java est le plus grand producteur du monde en
quinquina. Dans son rapport sur les Indes néerlandaises et les
Philippines, M. K. HREZET, délégué de la Chambre d'agriculture
de la Cochinchine, donne sur la culture de cet arbre les rensei-
gnements suivants.
Les surfaces plantées en quinquina à Java et à Madoura occu-
paient, en 1921, 14.603 hectares, répartis en cent vingt-deux
plantations. A Sumatra il y avait dix plantations pour 9.912 hecta-
res Ce fut en 1898 qu'une fabrique de quinine fut installée à Bando-
eng par la coopération des planteurs de Java. Ceux-ci se trouvèrent
ainsi affranchis des exigences des manufacturiers d'Europe qui
achetaient jusqu'alors toute l'écorce et, grâce au monopole qu'ils
possédaient ainsi en fait, fixaient à leur gré les prix d'achat de
cette écorce et le prix de vente de la quinine. En 1921, les
11.000 hectares en production à Java ont donné 9.161.381 kilos
d'écorce ; à Sumatra les 405 hectares en exploitation en ont
fourni près de 250. 000 kilos.
Le quinquina ne croit généralement qu'entre 1.400 et
1.800 mètres et sous les climats seulement où la température est
comprise entre 12° et 30° centigrades le jour, 8° et 15° la nuit,
suivant les saisons Il est nécessaire en outre que les pluies
tombent pendant toute l'année avec régularité. Le quinquina
aime le sol très riche en humus, les terrains de forêt en parti-
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