1544 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Une école de musique à Saïgon.
Une école de musique a été fondée à Saïgon il y a quelques
mois. Elle est surtout fréquentée par des Annamites. Ceux-ci,
d'après le directeur-fondateur de l'Institut, se révèlent très aptes
à l'assimilation musicale et leur intelligence, leur goût, leur
persévérance, permettent les espoirs les plus certains.
Cette école n'est d'ailleurs pas réservée aux seuls Annamites,
et les Européens qui la fréquentent sont nombreux. Ils forment
comme les cadres de la petite troupe. Des récompenses sont
distribuées chaque trimestre et le palmarès qui a été communiqué
par le président de cette philarmonique nous montre que si les
uns et les autres, Français et Annamites, fréquentent assidûment
les cours du professeur TRICON « l'animateur de l'école » ce ne
sont pas toujours les Européens qui obtiennent les premiers prix.
Les indigènes en ont remporté un certain nombre, eux aussi.
Cette belle œuvre, entreprise sans éclat par un sincère ami de
l'art, méritait d'être signalée.
L'Institut colonial de Bordeaux.
Dans le numéro spécial qu'elle a réservé à l'étude du dépar-
tement de la Gironde « L'Illustration économique et financière »
a signalé les nombreuses ressources dont dispose Bordeaux au
point de vue de l'enseignement des sciences coloniales. M. Henri
GOURDON, ancien directeur général de l'Instruction publique en
Indochine a fourni à cette occasion sur l'Institut colonial de
Bordeaux les intéressants renseignements qui suivent :
« Les étroites relations qui, depuis le XVUIC siècle, unissent
Bordeaux à nos possessions d'outre-mer expliquent l'intérêt que
cette ville porte de longue date à tout ce qui touche nos
colonies ; le développement de notre nouvel Empire colonial y
a provoqué notamment l'institution d'un enseignement destiné
à susciter des vocations coloniales et à satisfaire la curiosité
du public avicte d'informations sur notie plus grande France.
C'est pour répondre à ce double projet que fut créé, en 1901,
sous la présidence du maire de Bordeaux, l'Institut colonial de
de Bordeaux. Dans sa première organisation, il comportait un
ensemble de cours techniques destinés à la préparation des car-
rières coloniales, un musée économique, qui est installé dans un
Une école de musique à Saïgon.
Une école de musique a été fondée à Saïgon il y a quelques
mois. Elle est surtout fréquentée par des Annamites. Ceux-ci,
d'après le directeur-fondateur de l'Institut, se révèlent très aptes
à l'assimilation musicale et leur intelligence, leur goût, leur
persévérance, permettent les espoirs les plus certains.
Cette école n'est d'ailleurs pas réservée aux seuls Annamites,
et les Européens qui la fréquentent sont nombreux. Ils forment
comme les cadres de la petite troupe. Des récompenses sont
distribuées chaque trimestre et le palmarès qui a été communiqué
par le président de cette philarmonique nous montre que si les
uns et les autres, Français et Annamites, fréquentent assidûment
les cours du professeur TRICON « l'animateur de l'école » ce ne
sont pas toujours les Européens qui obtiennent les premiers prix.
Les indigènes en ont remporté un certain nombre, eux aussi.
Cette belle œuvre, entreprise sans éclat par un sincère ami de
l'art, méritait d'être signalée.
L'Institut colonial de Bordeaux.
Dans le numéro spécial qu'elle a réservé à l'étude du dépar-
tement de la Gironde « L'Illustration économique et financière »
a signalé les nombreuses ressources dont dispose Bordeaux au
point de vue de l'enseignement des sciences coloniales. M. Henri
GOURDON, ancien directeur général de l'Instruction publique en
Indochine a fourni à cette occasion sur l'Institut colonial de
Bordeaux les intéressants renseignements qui suivent :
« Les étroites relations qui, depuis le XVUIC siècle, unissent
Bordeaux à nos possessions d'outre-mer expliquent l'intérêt que
cette ville porte de longue date à tout ce qui touche nos
colonies ; le développement de notre nouvel Empire colonial y
a provoqué notamment l'institution d'un enseignement destiné
à susciter des vocations coloniales et à satisfaire la curiosité
du public avicte d'informations sur notie plus grande France.
C'est pour répondre à ce double projet que fut créé, en 1901,
sous la présidence du maire de Bordeaux, l'Institut colonial de
de Bordeaux. Dans sa première organisation, il comportait un
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rières coloniales, un musée économique, qui est installé dans un
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