1540 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
passé par la connaissance des traditions ancestrales et des
croyances, s'impose à la pensée. C'est pénétré de ce postulat que
M. RICHOMME, résident de Kampot, a entrepris, avec la collaboration
de deux inspecteurs des écoles et l'aide du directeur de l'Ensei-
gnement au Cambodge, de créer l'école de Chœung-Kriel. « L'Echo
du Cambodge » nous fait connaître la situation de cet établis-
sement très particulier.
« Organisée au début de cette année et ouverte au début de
mars, l'école de Ohœung-Kriel est aujourd'hui fréquentée par
cinquante-six élèves, appartenant au Khum de Trapéang-Tom,
et par neuf bonzes auditeurs de pagodes diverses. On y apprend à
lire, à écrire et à calculer en cambodgien, cependant que l'on se
préoccupe de former des maîtres religieux qui soient capables de
dispenser un enseignement conforme aux méthodes modernes ;
l'école de Chœung-Kriel mérite donc bien son nom d École d'ap-
plication. Le personnel enseignant comprend un instituteur
cambodgien, détaché de l'école de plein exercice, et un moniteur
diplômé, de l'école de Sali, rétribué par le budget du Khum. Les
directives pédagogiques sont données par le Directeur des écoles
de Kampot. On se garde bien de contrarier en quoi que ce soit
les habitudes des bonzes, mais on les amène progressivement à
saisir nos intentions, qui ne visent, en définitive, qu'à donner au
peuple protégé le maximum de bien-être matériel et moral. Les
résultats obtenus jusqu'à ce jour font bien augurer de l'avenir.
Dès le début de 1925, les bonzes auditeurs pourront enseig.ier
dans leurs pagodes. Ainsi sera résolue, pour la résidence de
Kampot, la délicate question de la rénovation intégrale de l'en-
seignement traditionnel. »
Le concours de l'Académie des sciences coloniales.
Grâce à de généreux donateurs, dont l'Association cotonnière
coloniale et la Société auxiliaire africaine, l'Académie des sciences
coloniales met au concours la question suivante :
Culture sèche du coton en A. 0. F. :
a) Procédés culturaux actuels de cette production (observations
portant au moins sur deux régions) ;
b) Données scientifiques et pratiques d'une amélioration
rapide de ces procédés ;
c) Moyens pratiques, administratifs et privés d'étendre et
d'intensifier cette production en A. 0. F. ;
passé par la connaissance des traditions ancestrales et des
croyances, s'impose à la pensée. C'est pénétré de ce postulat que
M. RICHOMME, résident de Kampot, a entrepris, avec la collaboration
de deux inspecteurs des écoles et l'aide du directeur de l'Ensei-
gnement au Cambodge, de créer l'école de Chœung-Kriel. « L'Echo
du Cambodge » nous fait connaître la situation de cet établis-
sement très particulier.
« Organisée au début de cette année et ouverte au début de
mars, l'école de Ohœung-Kriel est aujourd'hui fréquentée par
cinquante-six élèves, appartenant au Khum de Trapéang-Tom,
et par neuf bonzes auditeurs de pagodes diverses. On y apprend à
lire, à écrire et à calculer en cambodgien, cependant que l'on se
préoccupe de former des maîtres religieux qui soient capables de
dispenser un enseignement conforme aux méthodes modernes ;
l'école de Chœung-Kriel mérite donc bien son nom d École d'ap-
plication. Le personnel enseignant comprend un instituteur
cambodgien, détaché de l'école de plein exercice, et un moniteur
diplômé, de l'école de Sali, rétribué par le budget du Khum. Les
directives pédagogiques sont données par le Directeur des écoles
de Kampot. On se garde bien de contrarier en quoi que ce soit
les habitudes des bonzes, mais on les amène progressivement à
saisir nos intentions, qui ne visent, en définitive, qu'à donner au
peuple protégé le maximum de bien-être matériel et moral. Les
résultats obtenus jusqu'à ce jour font bien augurer de l'avenir.
Dès le début de 1925, les bonzes auditeurs pourront enseig.ier
dans leurs pagodes. Ainsi sera résolue, pour la résidence de
Kampot, la délicate question de la rénovation intégrale de l'en-
seignement traditionnel. »
Le concours de l'Académie des sciences coloniales.
Grâce à de généreux donateurs, dont l'Association cotonnière
coloniale et la Société auxiliaire africaine, l'Académie des sciences
coloniales met au concours la question suivante :
Culture sèche du coton en A. 0. F. :
a) Procédés culturaux actuels de cette production (observations
portant au moins sur deux régions) ;
b) Données scientifiques et pratiques d'une amélioration
rapide de ces procédés ;
c) Moyens pratiques, administratifs et privés d'étendre et
d'intensifier cette production en A. 0. F. ;
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