ENSEIGNEMENT — BEAUX-ARTS 1539
Il faudra attendre les premiers résultats de ces nouvelles cré-
ations avant de donner une plus grande extension à l'enseignement
professionnel Ce n'est qu'après un essai, qui durera plusieurs
années, qu'il sera possible d'envisager l'organisation d'une école
technique supérieure. Pour le moment, il semble que l'effort doit
se porter sur la formation de l'artisan indigène.
ÉCOLES MÉNAGÈRES
Deux écoles de plein exercice (Douala et Yaoundé) et deux
sections ménagères (Ebolowa et Dschang) ont été ouvertes à la
rentrée d'octobre 1923.
Ces quatre établissements sont dirigés par des institutrices
européennes.
Afin de montrer aux indigènes l'importance que le territoire
tient à donner à l'enseignement des filles et pour permettre sur-
tout à cet enseignement pratique de se rapprocher le plus possible
de la réalité, l'organisation matérielle des écoles a été l'objet de
soins particuliers. De vastes bâtiments ont été aménagés à Yaoundé
et à Douala, et les écoles de ces centres disposent actuellement d'une
salle de couture avec tables de coupe et machines à coudre, d'une
salle de repassage, d'un lavoir, d'une buanderie, d'une cuisine où
sont préparés les repas des élèves, d'une piscine ou d'une dou-
chière pour les soins corporels. Chaque école est munie d'une
armoire à linge et d'une armoire à médicaments.
Les sections ménagères de Dchang et d'Ebolowa seront trans-
formées en écoles de plein exercice, dès l'achèvement des cons-
tructions nécessaires. Le plan d'action scolaire prévoit la création
de deux nouvelles écoles ménagères à Ngaoundéré et Garoua.
L'accueil fait par les indigènes aux œuvres d'enseignement
féminin et le dévouement professionnel des institutrices font
espérer des résultats positifs à brève échéance.
DIVERS
L'École d'application de Choeung-Kriel (Cambodge).
Si l'on veut former une élite indigène destinée à guider nos
populations protégées dans leur évolution vers le progrès, la
conception d'une école, moderne sans doute, mais rattachée au
Il faudra attendre les premiers résultats de ces nouvelles cré-
ations avant de donner une plus grande extension à l'enseignement
professionnel Ce n'est qu'après un essai, qui durera plusieurs
années, qu'il sera possible d'envisager l'organisation d'une école
technique supérieure. Pour le moment, il semble que l'effort doit
se porter sur la formation de l'artisan indigène.
ÉCOLES MÉNAGÈRES
Deux écoles de plein exercice (Douala et Yaoundé) et deux
sections ménagères (Ebolowa et Dschang) ont été ouvertes à la
rentrée d'octobre 1923.
Ces quatre établissements sont dirigés par des institutrices
européennes.
Afin de montrer aux indigènes l'importance que le territoire
tient à donner à l'enseignement des filles et pour permettre sur-
tout à cet enseignement pratique de se rapprocher le plus possible
de la réalité, l'organisation matérielle des écoles a été l'objet de
soins particuliers. De vastes bâtiments ont été aménagés à Yaoundé
et à Douala, et les écoles de ces centres disposent actuellement d'une
salle de couture avec tables de coupe et machines à coudre, d'une
salle de repassage, d'un lavoir, d'une buanderie, d'une cuisine où
sont préparés les repas des élèves, d'une piscine ou d'une dou-
chière pour les soins corporels. Chaque école est munie d'une
armoire à linge et d'une armoire à médicaments.
Les sections ménagères de Dchang et d'Ebolowa seront trans-
formées en écoles de plein exercice, dès l'achèvement des cons-
tructions nécessaires. Le plan d'action scolaire prévoit la création
de deux nouvelles écoles ménagères à Ngaoundéré et Garoua.
L'accueil fait par les indigènes aux œuvres d'enseignement
féminin et le dévouement professionnel des institutrices font
espérer des résultats positifs à brève échéance.
DIVERS
L'École d'application de Choeung-Kriel (Cambodge).
Si l'on veut former une élite indigène destinée à guider nos
populations protégées dans leur évolution vers le progrès, la
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