TOURISME — TRANSPORTS — TRAVAUX PUBLICS 1517
est de même dans le sens inverse, avec cette circonstance aggra-
vante que les cargaisons destinées à l'Indochine doivent subir
un second transbordement à Hong-Kong. Ces multiples opéra-
tions entravent naturellement le développement du trafic et
entraînent des frais supplémentaires. Enfin, le pavillon japonais
n'est admis que dans les ports indochinois ouverts à la naviga-
tion internationale, c'est-à-dire Haïphong et Saïgon principa-
lement.
Dès avant le séjour de M. MERLIN au Japon, la compagnie
Yamashita avait envisagé la possibilité d'étendre son service
Keelung-Haïphong à la côte japonaise (Kobé et, ultérieurement,
Yokohama) d'une part ; à certains ports indochinois encore fer-
més au trafic. international d'autre part, tels que Kaïyer, Taïlec
et Yongping. Ce dernier est l'un des principaux centres d'ex-
portation des charbonnages indochinois. Depuis lors, elle est
entrée en pourparlers avec le Gouvernement général de l'Indo-
chine ainsi qu'avec celui de Formose, et, suivant une informa-
tion du « Trans-Pacific », elle espère obtenir satisfaction, des
deux côtés, avant peu.
D'autre part, suivant le même journal, la compagnie Osaka,
qui entretient un service régulier entre Formose et Saïgon (grand
centre d'exportation du riz indochinois) se propose de présenter
une demande analogue au Gouvernement général de l'Indochine
dès qu'elle sera fixée sur les résultats des démarches entreprises
par la compagnie Yamashita. Si, comme on le prévoit, celles-ci
reçoivent une solution favorable, il sera loisible aux deux com-
pagnies d'établir des services directs entre l'Indochine et le
Japon, pour le plus grand profit des relations commerciales des
deux pays.
L'alimentation en eau potable de la ville d'Haïphong.
On a souvent.signalé à quel point la ville d'Haïphong manque
d'eau potable. Les.causes de cette situation sont très simples :
la captation et la conduite actuelles ont été faites à une époque
où la ville comptait à peine quinze mille habitants, et l'on avait
cru voir très large en escomptant le doublement de la popula-
tion. Le débit de la conduite étant de 3.500 mètres cubes envi-
ron, on pouvait compter sur une fourniture de 100 litres par tête
et il restait une marge pour l'alimentation des usines et l'appro-
visionnement des navires en rade. Mais le développement de la
est de même dans le sens inverse, avec cette circonstance aggra-
vante que les cargaisons destinées à l'Indochine doivent subir
un second transbordement à Hong-Kong. Ces multiples opéra-
tions entravent naturellement le développement du trafic et
entraînent des frais supplémentaires. Enfin, le pavillon japonais
n'est admis que dans les ports indochinois ouverts à la naviga-
tion internationale, c'est-à-dire Haïphong et Saïgon principa-
lement.
Dès avant le séjour de M. MERLIN au Japon, la compagnie
Yamashita avait envisagé la possibilité d'étendre son service
Keelung-Haïphong à la côte japonaise (Kobé et, ultérieurement,
Yokohama) d'une part ; à certains ports indochinois encore fer-
més au trafic. international d'autre part, tels que Kaïyer, Taïlec
et Yongping. Ce dernier est l'un des principaux centres d'ex-
portation des charbonnages indochinois. Depuis lors, elle est
entrée en pourparlers avec le Gouvernement général de l'Indo-
chine ainsi qu'avec celui de Formose, et, suivant une informa-
tion du « Trans-Pacific », elle espère obtenir satisfaction, des
deux côtés, avant peu.
D'autre part, suivant le même journal, la compagnie Osaka,
qui entretient un service régulier entre Formose et Saïgon (grand
centre d'exportation du riz indochinois) se propose de présenter
une demande analogue au Gouvernement général de l'Indochine
dès qu'elle sera fixée sur les résultats des démarches entreprises
par la compagnie Yamashita. Si, comme on le prévoit, celles-ci
reçoivent une solution favorable, il sera loisible aux deux com-
pagnies d'établir des services directs entre l'Indochine et le
Japon, pour le plus grand profit des relations commerciales des
deux pays.
L'alimentation en eau potable de la ville d'Haïphong.
On a souvent.signalé à quel point la ville d'Haïphong manque
d'eau potable. Les.causes de cette situation sont très simples :
la captation et la conduite actuelles ont été faites à une époque
où la ville comptait à peine quinze mille habitants, et l'on avait
cru voir très large en escomptant le doublement de la popula-
tion. Le débit de la conduite étant de 3.500 mètres cubes envi-
ron, on pouvait compter sur une fourniture de 100 litres par tête
et il restait une marge pour l'alimentation des usines et l'appro-
visionnement des navires en rade. Mais le développement de la
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