1208 BULLETIN DE L* AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
seront adjoints, bientôt, des arpenteurs qui auront pour mission la
délimitation et le bornage du domaine forestier. Grâce à ces
agents, l'administration pourra alors procéder au lotissement des
terrains domaniaux propres à la culture. Elle réalisera ainsi une
œuvre qui, à bon droit, répond à une nécessité en même temps
qu'à un très juste et très louable sentiment démocratique.
La culture du coton en Côte d'Ivoire.
En attendant que soit prêta fonctionner le Service des textiles
qui va être incessamment organisé, en Côte d'Ivoire, le Gouverneur
de cette colonie a tenu à indiquer aux commandants des cercles
intéressés (Dimbokro, Bouaké, Dabakala, Koroko, Odienné, Sé-
guéla, Daloa, Bouaflé, Abengourou) la direction dans laquelle
doivent être orientés leurs efforts pour la campagne cotonnièrede
cette année. Cette direction est celle présentée parle Gouverneur
général dans la formule suivante: «Il faut, dès cet hivernage,
que les indigènes apportent à la culture du coton, sans modifier
leurs coutumes agricoles, le maximum de labeur et de soins».
Les surfaces à ensemencer ont été étendues suivant les instruc-
tions données. Pour l'instant, il s'agit uniquement de faire exécuter
par les cultivateurs indigènes les soins culturaux suivants :
Démariage, dès que les jeunes plants auront atteint une hau-
teur de 10 à 15 centimètres, pour ne conserver qu'un seul plant par
paquet, le plus vigoureux;
Écimage de la cime à 50 centimètres, pour forcer la plante à se
ramifier à une faible hauteur et à donner une floraison plus vigou-
reuse ; *
Sarclages et binages pendant la végétation pour éviter l'enva-
hissement par les mauvaises herbes.
« Pour obtenir ces résultats, indique le chef de la colonie, il
faudra se déplacer souvent, car, en cette matière, seul est efficace
le contrôle sur place de l'Européen. Mais surtout point de gardes
ou de représentants envoyés dans des villages : il faut, avant tout,
que l'indigène prenne goût et intérêt à la culture. Afin d'éviter
un faux départ, il y a lieu de ne pas se livrer actuellement à des
expériences ou à des tentatives nouvelles. Prochainement, des
instructions détaillées seront données qui exposeront les méthodes
à suivre pour intensifier la production. »
seront adjoints, bientôt, des arpenteurs qui auront pour mission la
délimitation et le bornage du domaine forestier. Grâce à ces
agents, l'administration pourra alors procéder au lotissement des
terrains domaniaux propres à la culture. Elle réalisera ainsi une
œuvre qui, à bon droit, répond à une nécessité en même temps
qu'à un très juste et très louable sentiment démocratique.
La culture du coton en Côte d'Ivoire.
En attendant que soit prêta fonctionner le Service des textiles
qui va être incessamment organisé, en Côte d'Ivoire, le Gouverneur
de cette colonie a tenu à indiquer aux commandants des cercles
intéressés (Dimbokro, Bouaké, Dabakala, Koroko, Odienné, Sé-
guéla, Daloa, Bouaflé, Abengourou) la direction dans laquelle
doivent être orientés leurs efforts pour la campagne cotonnièrede
cette année. Cette direction est celle présentée parle Gouverneur
général dans la formule suivante: «Il faut, dès cet hivernage,
que les indigènes apportent à la culture du coton, sans modifier
leurs coutumes agricoles, le maximum de labeur et de soins».
Les surfaces à ensemencer ont été étendues suivant les instruc-
tions données. Pour l'instant, il s'agit uniquement de faire exécuter
par les cultivateurs indigènes les soins culturaux suivants :
Démariage, dès que les jeunes plants auront atteint une hau-
teur de 10 à 15 centimètres, pour ne conserver qu'un seul plant par
paquet, le plus vigoureux;
Écimage de la cime à 50 centimètres, pour forcer la plante à se
ramifier à une faible hauteur et à donner une floraison plus vigou-
reuse ; *
Sarclages et binages pendant la végétation pour éviter l'enva-
hissement par les mauvaises herbes.
« Pour obtenir ces résultats, indique le chef de la colonie, il
faudra se déplacer souvent, car, en cette matière, seul est efficace
le contrôle sur place de l'Européen. Mais surtout point de gardes
ou de représentants envoyés dans des villages : il faut, avant tout,
que l'indigène prenne goût et intérêt à la culture. Afin d'éviter
un faux départ, il y a lieu de ne pas se livrer actuellement à des
expériences ou à des tentatives nouvelles. Prochainement, des
instructions détaillées seront données qui exposeront les méthodes
à suivre pour intensifier la production. »
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