AGRICULTURE — ÉLEVAGE — FORÊTS 1205
cadre métropolitain (diplôme de l'Institut national agrono-
mique et certificat d'admission à l'École de Nancy, diplôme de
sortie de l'Ecole polytechnique).
Tous les candidats doivent être aptes au service armé aux
colonies et signer l'engagement de servir, au minimum, dix
années dans le cadre général colonial des eaux et forêts après
leur nomination au grade d'inspecteur adjoint.
"1 )f"
Les cacaoyers des Nouvelles-Hébrides.
Le cacaoyer existe depuis de longues années déjà aux Nou-
velles-Hébrides. Ce n'est que depuis peu, cependant, que sa cul-
ture y a pris cette extension que nous constatons aujourd'hui
et dont témoigne la progression croissante, en nombre et en
rendement, des plantations. M. E. CAILLARD, conseiller général
de la Nouvelle-Calédonie a donné sur cette culture, dans le con-
dominium, une étude particulièrement documentée, publiée par
« L'Océanie française » à laquelle nous empruntons les ren-
seignements ci-après, susceptibles d'intéresser nos lecteurs.
En 1920, la récolte totale de cacao aux Nouvelles-Hébrides,
chiffrait 300 tonnes à peine, en 1923 elle passa à 1.062 tonnes,
représentant, malgré l'avilissement des cours, une valeur de plus
de 3 millions de francs. Et il est à remarquer, qu'à l'heure
actuelle, de nombreuses plantations, jeunes encore, sont loin
d'avoir atteint leur plein développement, et que certaines même
viennent à peine d'être créées. C'est dire que les Nouvelles-
Hébrides se classent avantageusement parmi les pays producteurs
de cacao.
L'arbuste croît, prospère et rapporte ici d'une façon remar-
quable. Sa culture est simple et demande relativement peu de
main-d'œuvre pour la plantation et la récolte. Il existe plusieurs
variétés de cacaoyers qui ont été acclimatées avec succès; quel-
ques-unes paraissent même y avoir trouvé un habitat idéal. Ce
sont : le calabacillo, arbre robuste et très rustique mais produi-
sant une fève violacée et plate de qualité un peu inférieure ; le
criollo blanc, délicat, nécessitant d'assez grandes précautions,
un ombrage bien aménagé et une soigneuse protection contre
le vent ; le criollo rouge, qui s'affirme plus vivace, de meilleure
venue et plus précoce. L'analyse classe les produits de ce der-
nier parmi les cacaos de première qualité. 1
cadre métropolitain (diplôme de l'Institut national agrono-
mique et certificat d'admission à l'École de Nancy, diplôme de
sortie de l'Ecole polytechnique).
Tous les candidats doivent être aptes au service armé aux
colonies et signer l'engagement de servir, au minimum, dix
années dans le cadre général colonial des eaux et forêts après
leur nomination au grade d'inspecteur adjoint.
"1 )f"
Les cacaoyers des Nouvelles-Hébrides.
Le cacaoyer existe depuis de longues années déjà aux Nou-
velles-Hébrides. Ce n'est que depuis peu, cependant, que sa cul-
ture y a pris cette extension que nous constatons aujourd'hui
et dont témoigne la progression croissante, en nombre et en
rendement, des plantations. M. E. CAILLARD, conseiller général
de la Nouvelle-Calédonie a donné sur cette culture, dans le con-
dominium, une étude particulièrement documentée, publiée par
« L'Océanie française » à laquelle nous empruntons les ren-
seignements ci-après, susceptibles d'intéresser nos lecteurs.
En 1920, la récolte totale de cacao aux Nouvelles-Hébrides,
chiffrait 300 tonnes à peine, en 1923 elle passa à 1.062 tonnes,
représentant, malgré l'avilissement des cours, une valeur de plus
de 3 millions de francs. Et il est à remarquer, qu'à l'heure
actuelle, de nombreuses plantations, jeunes encore, sont loin
d'avoir atteint leur plein développement, et que certaines même
viennent à peine d'être créées. C'est dire que les Nouvelles-
Hébrides se classent avantageusement parmi les pays producteurs
de cacao.
L'arbuste croît, prospère et rapporte ici d'une façon remar-
quable. Sa culture est simple et demande relativement peu de
main-d'œuvre pour la plantation et la récolte. Il existe plusieurs
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ques-unes paraissent même y avoir trouvé un habitat idéal. Ce
sont : le calabacillo, arbre robuste et très rustique mais produi-
sant une fève violacée et plate de qualité un peu inférieure ; le
criollo blanc, délicat, nécessitant d'assez grandes précautions,
un ombrage bien aménagé et une soigneuse protection contre
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