ÉTRANGER 1343
de livres sterlings. Le nombre de ses visiteurs approche de 30
millions. Chaque race a envoyé à Weinbley les produits de son
cru et de sa vie industrielle commerciale et agricole. L'Australie
a exposé ses 848 différentes espèces de laine; le Canada ses dio-
ramas splendides et ses puissantes locomotives; Ceylan, son
caoutchouc; l'Afrique orientale (Nyasiland, Zanzibar, Tanga-
nyka, Soudan, Ouganda, Maurice etc,.) ses coprahs, ses écailles
de tortue, ses fibres de soie blanche, de sésal, etc Les Indes, la
Nouvelle-Zélande, Malte, les Fidji même, présentent leurs thés,
cacaos, bijoux, soieries (t toutes les innombrables richesses dont
la généreuse nature les a dotés. L'Afrique occidentale, avec ses
huiles de palme, ses tissus, ses textiles, ses caoutchoucs, ses bois,
nous rappelle notre propre domaine ouest-africain.
Cette exposition, ainsi que l'indiquait le PRINCE DE GALLES lors
du discours d'inauguration, est vraiment le travail de tout l'Em-
pire britannique. C'est, d'autre part, comme récrivait récemment
M Pierre VALUDE, un enseignement très précieux pour tous
ceux qui l'ont parcourue et nous ne pouvons, nous Français, que
«tirer une comparaison très avantageuse pour nos expositions
coloniales qui, si elles n'ont pas eu l'ampleur de la British Empire
Exhibition de Weinbley, n'en furent pas moins, et dans un genre
différent, elles aussi, de fort belles manifestations du dévelop-
pement de notre Empire colonial » ,
Le sticklac du Siam.
Le consul des Etats-Unis au Siam fait connaître que l'expor-
tation du sticklac du Siam sur les États-Unis, semble appelée à un
développement important si les projets actuellement à l'étude se
réalisent. On se propose, en effet, de substituer le sticklac de
Siam au shedlac de Calcutta.
La raison principale de cette substitution est la possibilité
d'obtenir des quantités suffisantes de sticklac de Siam à des prix
qui pourront concurrencer les prix du produit de l'Inde qu'on
emploie actuellement.
L'exportation du sticklac siamois, de mars 1922 à 1923, s'est
élevée à 27.991,24 piculs (3.732.165 livres), évalués à 2.051.236 ti-
cals, sur lesquels 3.072,98 piculs, valant 299.530 ticals environ,
ont été expédiés aux États-Unis.
de livres sterlings. Le nombre de ses visiteurs approche de 30
millions. Chaque race a envoyé à Weinbley les produits de son
cru et de sa vie industrielle commerciale et agricole. L'Australie
a exposé ses 848 différentes espèces de laine; le Canada ses dio-
ramas splendides et ses puissantes locomotives; Ceylan, son
caoutchouc; l'Afrique orientale (Nyasiland, Zanzibar, Tanga-
nyka, Soudan, Ouganda, Maurice etc,.) ses coprahs, ses écailles
de tortue, ses fibres de soie blanche, de sésal, etc Les Indes, la
Nouvelle-Zélande, Malte, les Fidji même, présentent leurs thés,
cacaos, bijoux, soieries (t toutes les innombrables richesses dont
la généreuse nature les a dotés. L'Afrique occidentale, avec ses
huiles de palme, ses tissus, ses textiles, ses caoutchoucs, ses bois,
nous rappelle notre propre domaine ouest-africain.
Cette exposition, ainsi que l'indiquait le PRINCE DE GALLES lors
du discours d'inauguration, est vraiment le travail de tout l'Em-
pire britannique. C'est, d'autre part, comme récrivait récemment
M Pierre VALUDE, un enseignement très précieux pour tous
ceux qui l'ont parcourue et nous ne pouvons, nous Français, que
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coloniales qui, si elles n'ont pas eu l'ampleur de la British Empire
Exhibition de Weinbley, n'en furent pas moins, et dans un genre
différent, elles aussi, de fort belles manifestations du dévelop-
pement de notre Empire colonial » ,
Le sticklac du Siam.
Le consul des Etats-Unis au Siam fait connaître que l'expor-
tation du sticklac du Siam sur les États-Unis, semble appelée à un
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réalisent. On se propose, en effet, de substituer le sticklac de
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qui pourront concurrencer les prix du produit de l'Inde qu'on
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élevée à 27.991,24 piculs (3.732.165 livres), évalués à 2.051.236 ti-
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