ENSEIGNEMENT ET BEAUX-ARTS 1329
Le Foyer malgache de Paris.
C'est une véritable sauvegarde morale et d'enseignement que
ce « Foyer malgache de Paris », créé, comme l'on sait, par la Sec-
tion Madagascar de l'Union coloniale. En instituant ce foyer,
M. de la Motte-Saint-Pierre, président de ladite section, avait,
notamment, comme objectif de soustraire nos soldats coloniaux
aux embûches des grandes villes aux promiscuités pernicieuses,
d'assurer à ceux qui en ont le goût un enseignement des éléments
de langue française, du calcul, de la géographie, du dessin, voire
de la musique; de permettre à ceux qui sont déjà suffisamment
dégrossis d'affronter, après quelques mois de préparation, les
examens du certificat d'études ou du brevet élémentaire, de
procurer des relations honorables aux convalescents, de visiter les
malades, de rendre les derniers devoirs à ceux qui mourraient
loin des leurs, d'entretenir les tombes, de correspondre avec les
familles etc.
Grâce au haut patronage de M. A. SARRAUT, au dévouement
de son président M. le général LOUVAT et de ses collaboratrices
Mme et Mlle PRÉVOST, grâce aussi aux adhérents de la Section
malgache, qui ont remis les fonds nécessaires, le Foyer malgache
est assuré désormais de pouvoir atteindre le but qu'il s'était fixé,
et l'on ne saurait trop féliciter ses créateurs et ses dirigeants de
leur si heureuse et active initiative. Il s'agit ici d'une œuvre de
solidarité coloniale, réalisée vraiment pour le plus grand profit
moral de la France. ;
Un voyage de nos étudiantes et de nos étudiants
aux Colonies françaises.
« Mer et Colonies » l'excellent organe de propagande de la
Ligue maritime et coloniale française, a publié, en juillet dernier,
l'article que nous reproduisons ci-après, concernant le voyage
autour du monde et aux Colonies françaises offert à l'élite des
étudiants et étudiantes de France sous le patronage du «Journal»
et sous le patronage de la L. M. C. :
« Si nous jetons un rapide coup d'œil en arrière, nous cons-
tatons, avec une légitime fierté, qu'en moins d'un demi-siècle, la
France vaincue et meurtrie de 1870 est devenue le second
empire colonial du monde.
Le Foyer malgache de Paris.
C'est une véritable sauvegarde morale et d'enseignement que
ce « Foyer malgache de Paris », créé, comme l'on sait, par la Sec-
tion Madagascar de l'Union coloniale. En instituant ce foyer,
M. de la Motte-Saint-Pierre, président de ladite section, avait,
notamment, comme objectif de soustraire nos soldats coloniaux
aux embûches des grandes villes aux promiscuités pernicieuses,
d'assurer à ceux qui en ont le goût un enseignement des éléments
de langue française, du calcul, de la géographie, du dessin, voire
de la musique; de permettre à ceux qui sont déjà suffisamment
dégrossis d'affronter, après quelques mois de préparation, les
examens du certificat d'études ou du brevet élémentaire, de
procurer des relations honorables aux convalescents, de visiter les
malades, de rendre les derniers devoirs à ceux qui mourraient
loin des leurs, d'entretenir les tombes, de correspondre avec les
familles etc.
Grâce au haut patronage de M. A. SARRAUT, au dévouement
de son président M. le général LOUVAT et de ses collaboratrices
Mme et Mlle PRÉVOST, grâce aussi aux adhérents de la Section
malgache, qui ont remis les fonds nécessaires, le Foyer malgache
est assuré désormais de pouvoir atteindre le but qu'il s'était fixé,
et l'on ne saurait trop féliciter ses créateurs et ses dirigeants de
leur si heureuse et active initiative. Il s'agit ici d'une œuvre de
solidarité coloniale, réalisée vraiment pour le plus grand profit
moral de la France. ;
Un voyage de nos étudiantes et de nos étudiants
aux Colonies françaises.
« Mer et Colonies » l'excellent organe de propagande de la
Ligue maritime et coloniale française, a publié, en juillet dernier,
l'article que nous reproduisons ci-après, concernant le voyage
autour du monde et aux Colonies françaises offert à l'élite des
étudiants et étudiantes de France sous le patronage du «Journal»
et sous le patronage de la L. M. C. :
« Si nous jetons un rapide coup d'œil en arrière, nous cons-
tatons, avec une légitime fierté, qu'en moins d'un demi-siècle, la
France vaincue et meurtrie de 1870 est devenue le second
empire colonial du monde.
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