1324 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
souffre malheureusement de la pénurie d'ouvriers qualifiés dans
tous les corps de métier. En 1919 la division navale de Syrie
avait détaché à Djibouti deux contremaîtres, l'un ouvrier méca-
nicien électricien, l'autre ouvrier sur bois, qui étaient destinés
à servir de moniteurs à l'école professionnelle Le malheur a
voulu que la colonie n'ait pu constituer l'outillage nécessaire pour
permettre d'utiliser ces deux moniteurs qui n'ont pas été rem-
placés après leur retour en France.
Par ailleurs, les jeunes indigènes ne montrent pas de goût
pour les travaux manuels et s'orientent plus volontiers vers le
commerce. Il y a cependant lieu de compter sur l'action persua-
sive des instituteurs qui, actuellement, leur donnent, suivant le
programme fixé, des rudiments d'instruction professionnelle.
Peut-être les hauts salaires, dont bénéficient maintenant les
ouvriers spécialisés, faciliteront-ils la tâche des maîtres français
dans cette œuvre de persuation. Aussi l'administration locale
prévoit-elle, à bref délai, l'organisation d'une école profession-
nelle répondant aux besoins de la colonie.
Comme on vient de le voir par notre court exposé, l'ensei-
gnement public commence à s'organiser dans notre colonie de la
Côte des Somalis. Les débuts sont modestes, mais, en ce point
sensible, la diffusion de la langue et de la pensée françaises est
une œuvre particulièrement nécessaire et pour laquelle l'admi-
tration locale n'hésitera pas à s'imposer les plus grands iacrifices.
DIVERS
Une exposition artistique en Indochine.
Un grand quotidien de Saïgon a annoncé, il y a quelque temps,
une tentative de décentralisation artistique extrêmement intéres-
sante. Il s'agirait d'organiser, sous la haute direction d'un
comité de patronage comprenant les principales personnalités de
Cochinchine, une exposition de peinture, sculpture et gravure,
dont les principales œuvres seraient fournies par la Société des
Artistes français de Paris.
Des démarches ont déjà été faites, en vue de cette manifes-
tation, par l'un des promoteurs de l'idée, le peintre indochinois,
Ch. CHABELLAJRD. D'autre part, la presse locale s'occupe acti-
souffre malheureusement de la pénurie d'ouvriers qualifiés dans
tous les corps de métier. En 1919 la division navale de Syrie
avait détaché à Djibouti deux contremaîtres, l'un ouvrier méca-
nicien électricien, l'autre ouvrier sur bois, qui étaient destinés
à servir de moniteurs à l'école professionnelle Le malheur a
voulu que la colonie n'ait pu constituer l'outillage nécessaire pour
permettre d'utiliser ces deux moniteurs qui n'ont pas été rem-
placés après leur retour en France.
Par ailleurs, les jeunes indigènes ne montrent pas de goût
pour les travaux manuels et s'orientent plus volontiers vers le
commerce. Il y a cependant lieu de compter sur l'action persua-
sive des instituteurs qui, actuellement, leur donnent, suivant le
programme fixé, des rudiments d'instruction professionnelle.
Peut-être les hauts salaires, dont bénéficient maintenant les
ouvriers spécialisés, faciliteront-ils la tâche des maîtres français
dans cette œuvre de persuation. Aussi l'administration locale
prévoit-elle, à bref délai, l'organisation d'une école profession-
nelle répondant aux besoins de la colonie.
Comme on vient de le voir par notre court exposé, l'ensei-
gnement public commence à s'organiser dans notre colonie de la
Côte des Somalis. Les débuts sont modestes, mais, en ce point
sensible, la diffusion de la langue et de la pensée françaises est
une œuvre particulièrement nécessaire et pour laquelle l'admi-
tration locale n'hésitera pas à s'imposer les plus grands iacrifices.
DIVERS
Une exposition artistique en Indochine.
Un grand quotidien de Saïgon a annoncé, il y a quelque temps,
une tentative de décentralisation artistique extrêmement intéres-
sante. Il s'agirait d'organiser, sous la haute direction d'un
comité de patronage comprenant les principales personnalités de
Cochinchine, une exposition de peinture, sculpture et gravure,
dont les principales œuvres seraient fournies par la Société des
Artistes français de Paris.
Des démarches ont déjà été faites, en vue de cette manifes-
tation, par l'un des promoteurs de l'idée, le peintre indochinois,
Ch. CHABELLAJRD. D'autre part, la presse locale s'occupe acti-
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