ENSEIGNEMENT ET BEAUX-ARTS
L'ENSEIGNEMENT A LA CÔTE FRANÇAISE DES SOMALIS
Depuis notre installation à Djibouti jusqu'en 1905, l'instruc-
tion publique était entre les mains des congréganistes, qui, à dater
de 1899, recevaient une subvention du budget local. Celle-ci fut
supprimée à compter du 1er janvier 1906, ce qui entraîna la ferme-
ture des écoles dirigées par les sœurs franciscaines et les frères
de saint Gabriel. Mais, d'autre part, la colonie n'était pas suffi-
samment riche pour organiser un enseignement officiel. Il lui
aurait fallu inscrire à son budget un crédit de 30.000 francs alors
que celui accordé aux congréganistes était de 3.400 francs.
La question était embarrassante pour le Gouvernement de la
colonie. La solution fut donnée par le comité local de l'Alliance
française, qui se fonda à ce moment. Ses ressources lui venaient
des cotisations de ses membres et des subventions accordées par
la compagnie du chemin de fer. mais surtout par le budget local.
On put ainsi, en 1907, recruter deux instituteurs pour
reprendre notre enseignement et, dès lors, l'œuvre du comité de
l'Alliance française se développa, jusqu'à la guerre, de la façon la
plus heureuse. C'est ainsi qu'on put instituer deux certificats
d'études scolaires ; on installa un cours d'adultes et une école pro-
fessionnelle où l'enseignement manuel était donné par des contre-
maîtres de la compagnie du chemin de fer.
La subvention de la colonie, qui n'était que de 5.000 francs
en 1907, augmentait rapidement par suite de la nécessité de
construire des bâtiments et de eréer uu outillage pour l'école
professionnelle.
Aussi atteignait-elle 30.000 francs en 1912, pour revenir à
20.000 francs en 1913. D'ailleurs, depuis 1910 déjà, la partici-
pation du budget local à l'œuvre entreprise était absolument
prépondérante.
L'administration envisagea la question de savoir si, étant
donnée l'étendue des sacrifices consenties par elle, il ne conve-
L'ENSEIGNEMENT A LA CÔTE FRANÇAISE DES SOMALIS
Depuis notre installation à Djibouti jusqu'en 1905, l'instruc-
tion publique était entre les mains des congréganistes, qui, à dater
de 1899, recevaient une subvention du budget local. Celle-ci fut
supprimée à compter du 1er janvier 1906, ce qui entraîna la ferme-
ture des écoles dirigées par les sœurs franciscaines et les frères
de saint Gabriel. Mais, d'autre part, la colonie n'était pas suffi-
samment riche pour organiser un enseignement officiel. Il lui
aurait fallu inscrire à son budget un crédit de 30.000 francs alors
que celui accordé aux congréganistes était de 3.400 francs.
La question était embarrassante pour le Gouvernement de la
colonie. La solution fut donnée par le comité local de l'Alliance
française, qui se fonda à ce moment. Ses ressources lui venaient
des cotisations de ses membres et des subventions accordées par
la compagnie du chemin de fer. mais surtout par le budget local.
On put ainsi, en 1907, recruter deux instituteurs pour
reprendre notre enseignement et, dès lors, l'œuvre du comité de
l'Alliance française se développa, jusqu'à la guerre, de la façon la
plus heureuse. C'est ainsi qu'on put instituer deux certificats
d'études scolaires ; on installa un cours d'adultes et une école pro-
fessionnelle où l'enseignement manuel était donné par des contre-
maîtres de la compagnie du chemin de fer.
La subvention de la colonie, qui n'était que de 5.000 francs
en 1907, augmentait rapidement par suite de la nécessité de
construire des bâtiments et de eréer uu outillage pour l'école
professionnelle.
Aussi atteignait-elle 30.000 francs en 1912, pour revenir à
20.000 francs en 1913. D'ailleurs, depuis 1910 déjà, la partici-
pation du budget local à l'œuvre entreprise était absolument
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