Bulletin de l'Agence générale des colonies

Presse et revues

246 pages

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SOMMAIRE:
- Pages.
- Travaux du Service d'études des Productions coloniales de l'Agence générale des Colonies. - Résumés par le professeur F. Heim. - Etude technologique d'un coton d'Annam
  .......... Page(s) .......... 925
- Agriculture - Élevage - Forêts. - La question du coton: un programme d'organisation
  .......... Page(s) .......... 939
- Renseignements
  .......... Page(s) .......... 973
- Commerce - Industrie. - La gomme laque et sa préparation
  .......... Page(s) .......... 978
- Informations
  .......... Page(s) .......... 989
- Cours des principaux produits coloniaux
  .......... Page(s) .......... 997
- Documents statistiques
  .......... Page(s) .......... 999
- Tourisme - Transports - Travaux publics. - Échos et Nouvelles
  .......... Page(s) .......... 1041
- Mouvement des courriers
  .......... Page(s) .......... 1046
- Hygiène - Assistance médicale. - Les formations sanitaires en Cochinchine
  .......... Page(s) .......... 1050
- Notes et Documents
  .......... Page(s) .......... 1062
- Enseignement et Beaux-Arts. - L'enseignement dans les Colonies françaises depuis la guerre, par Paul Grouzet, Inspecteur de l'Académie de Paris, Inspecteur-Conseil de l'Instruction publique au Ministère colonies
  .......... Page(s) .......... 1070
- graphiephieAnger - Le développement des Indes néerlandaises et des Philippines
  .......... Page(s) .......... 1105
- Adjudications
  .......... Page(s) .......... 1135
- Documents officiels
  .......... Page(s) .......... 1136
- Renseignements financiers
  .......... Page(s) .......... 1147
- Valeurs coloniales (Cours)
  .......... Page(s) .......... 1147
- Taux officiel de la piastre et de la roupie
  .......... Page(s) .......... 1154
- Offres et demandes d'emploi
  .......... Page(s) .......... 1155

992 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES

soleil pendant une journée on les sale et les met sécher à l'ombre.

Ensuite on met les peaux à tremper pendant quinze jours dans
une eau de dattes, après les avoir frottées énergiquement. De
temps à autre on ajoute un peu de sel à cette eau. Retirées de
cette solution, les peaux sont lavées à grande eau puis mises à
sécher sur le sol. Après quoi on les met dans la poudre « d'abda »
(baies de tamarin) délayée dans l'eau ; au bout de dix jours on
les en retire pour les faire sécher au soleil. Une fois séchées on
les enduit d'huile du côté fleur et on les gratte légèrement.

Les peaux ainsi préparées sont prêtes pour la coloration. Pour
obtenir du rouge on emploie de la poudre de foua (garance) et
pour le jaune on utilise l'alun et les peaux de grenades réduites
en poudre.

Les Tissus français et étrangers au Sénégal.

Nous trouvons dans une lettre adressée au Gouverneur géné-
ral du Sénégal par le Président de la Chambre de commere de
Saint-Louis (Sénégal) [1] d'intéressants renseignements sur le
commerce des tissus dans la colonie et les mesures à prendre
pour faire bénéficier l'industrie française de la clientèle indi-
gène.

Le Gouverneur de la colonie avait adressé à la Chambre de
commerce le questionnaire suivant :
1° Quelles sont les sortes de tissus de coton (guinées et
mouchoirs compris) fabriquées à l'étranger et demandées par
l'indigène ? Quelle est la quantité approximative de chacune
d'elles susceptible d'être écoulée au Sénégal ?

2° Quelles sont les conditions de paiement, transport, assu-
rances, pour les marchandises commandées à l'étranger et en
France ?

3° Quelles sont les raisons qui poussent les commerçants
français à s'adresser de préférence à l'industrie étrangère ?

4° A partir de quel métrage les fabricants, français et étran-,
gers, acceptent-ils des commandes comportant des dessins nou-
veaux ?

5° Quelles seraient les modifications que le commerce local
erait désireux de voir apporter par les industriels français dans
leurs relations avec lui ?

(1) Lettre insérée dans le « Bulletin de la Chambre de Commerce de Saint-Louis

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