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ENSEIGNEMENTS ET BEAUX-ARTS
L'ENSEIGNEMENT DANS LES COLONIES FRANÇAISES
DEPUIS LA GUERRE
Il n'a jamais été fait aucun résumé d'ensemble de l'ensei-
gnement dans les Colonies françaises. Encore celui-d ne saurait-
il être tout à fait exact, ni surtout complet, puisqu'il s'agit d'une
œuvre en perpétuel mouvement et dont l'éloignement fait les
nouvelles lardives, comme la dispersion les fait fragmentaires.
Ce résumé ne comprend pas l'enseignement en Algérie, qui a
depuis longtemps sa place dans le tableau de l'enseignement
français, ni l'ense gnement dans les pays de protectorat, tels que
la Tunisie et le Maroc, ou le territoire à mandat de la S) rie, sur
lesquels s'exerce l'action du Ministère des Affaires étrangères. Il
ne comprend que les colonies, vieilles ou nouvelles, et les terri-
toires à mandat, dépendant du Ministère des Colonies.
Il ne contient pas davantage l'exposé des efforts d'éducation
entrepris sous diverses formes, dans les colonies, par l'ensei-
gnement privé, dont l'histoire est déjà longue et bello, mais ne
se trouve guère dans des documents officiels.
A l'heure actuelle, et pour satisfaire une opinion jusqu'à pré-
sent très peu renseignée sur l'enseignement colonial, il faut com-
mencer par exposer des faits : nombre et genre d'écoles, nombre
de maîtres, nombre d'élèves, chiffres du budget. Un exposé ainsi
conçu est un peu aride, mais il est une préface indispensable. Il
laisse de côté, provisoirement, toutes les questions de principe et
de méthode : c'est le dessin du cadre de l'enseignement colonial;
ce n'est pas l'expression de l'âme qui s'y manifeste et dont on
peut seulement, entre les lignes, soupçonner la haute inspiration.
Combien l'œuvre d'éducation coloniale est passionnante, c'est
Une étude plus développée qui, seule, pourra en faire connaître et
sentir les raisons.
L'ENSEIGNEMENT DANS LES COLONIES FRANÇAISES
DEPUIS LA GUERRE
Il n'a jamais été fait aucun résumé d'ensemble de l'ensei-
gnement dans les Colonies françaises. Encore celui-d ne saurait-
il être tout à fait exact, ni surtout complet, puisqu'il s'agit d'une
œuvre en perpétuel mouvement et dont l'éloignement fait les
nouvelles lardives, comme la dispersion les fait fragmentaires.
Ce résumé ne comprend pas l'enseignement en Algérie, qui a
depuis longtemps sa place dans le tableau de l'enseignement
français, ni l'ense gnement dans les pays de protectorat, tels que
la Tunisie et le Maroc, ou le territoire à mandat de la S) rie, sur
lesquels s'exerce l'action du Ministère des Affaires étrangères. Il
ne comprend que les colonies, vieilles ou nouvelles, et les terri-
toires à mandat, dépendant du Ministère des Colonies.
Il ne contient pas davantage l'exposé des efforts d'éducation
entrepris sous diverses formes, dans les colonies, par l'ensei-
gnement privé, dont l'histoire est déjà longue et bello, mais ne
se trouve guère dans des documents officiels.
A l'heure actuelle, et pour satisfaire une opinion jusqu'à pré-
sent très peu renseignée sur l'enseignement colonial, il faut com-
mencer par exposer des faits : nombre et genre d'écoles, nombre
de maîtres, nombre d'élèves, chiffres du budget. Un exposé ainsi
conçu est un peu aride, mais il est une préface indispensable. Il
laisse de côté, provisoirement, toutes les questions de principe et
de méthode : c'est le dessin du cadre de l'enseignement colonial;
ce n'est pas l'expression de l'âme qui s'y manifeste et dont on
peut seulement, entre les lignes, soupçonner la haute inspiration.
Combien l'œuvre d'éducation coloniale est passionnante, c'est
Une étude plus développée qui, seule, pourra en faire connaître et
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