Bulletin de l'Agence générale des colonies

Presse et revues

246 pages

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SOMMAIRE:
- Pages.
- Travaux du Service d'études des Productions coloniales de l'Agence générale des Colonies. - Résumés par le professeur F. Heim. - Etude technologique d'un coton d'Annam
  .......... Page(s) .......... 925
- Agriculture - Élevage - Forêts. - La question du coton: un programme d'organisation
  .......... Page(s) .......... 939
- Renseignements
  .......... Page(s) .......... 973
- Commerce - Industrie. - La gomme laque et sa préparation
  .......... Page(s) .......... 978
- Informations
  .......... Page(s) .......... 989
- Cours des principaux produits coloniaux
  .......... Page(s) .......... 997
- Documents statistiques
  .......... Page(s) .......... 999
- Tourisme - Transports - Travaux publics. - Échos et Nouvelles
  .......... Page(s) .......... 1041
- Mouvement des courriers
  .......... Page(s) .......... 1046
- Hygiène - Assistance médicale. - Les formations sanitaires en Cochinchine
  .......... Page(s) .......... 1050
- Notes et Documents
  .......... Page(s) .......... 1062
- Enseignement et Beaux-Arts. - L'enseignement dans les Colonies françaises depuis la guerre, par Paul Grouzet, Inspecteur de l'Académie de Paris, Inspecteur-Conseil de l'Instruction publique au Ministère colonies
  .......... Page(s) .......... 1070
- graphiephieAnger - Le développement des Indes néerlandaises et des Philippines
  .......... Page(s) .......... 1105
- Adjudications
  .......... Page(s) .......... 1135
- Documents officiels
  .......... Page(s) .......... 1136
- Renseignements financiers
  .......... Page(s) .......... 1147
- Valeurs coloniales (Cours)
  .......... Page(s) .......... 1147
- Taux officiel de la piastre et de la roupie
  .......... Page(s) .......... 1154
- Offres et demandes d'emploi
  .......... Page(s) .......... 1155

HYGIÈNE — ASSISTANCE MÉDICALE — ZOOTECHNIE 1063

obtenus ne tardèrent pas à montrer combien cette organisation
est appréciée par tous.

A Papeete seulement, d'après les renseignements soumis par
M. le docteur Léon SASPORTAS dans la «Revue du Pacifique» et
pendant les trois derniers mois de 1923, il a été donné au dispen-
saire treize cent dix-neuf consultations. Le nombre des malades
examinés s'est élevé à cent cinquante-deux. Il a été distribué
quatre cent vingt injections d'arsénobenzène intraveineuses ou
sous-cutanées, cent cinquante-trois de préparations mercurielles,
six cents cinquante lavages urêtraux. D'autre part, cinquante
malades (huitpour blennorrhagie, quarante-sept pour syphilis) ont
été examinés à Taravao et plus de cent dix à Uturoa. Il est à
espérer que cette campagne se poursuivra longtemps encore avec
la même vigueur afin que soient évités dans l'avenir les désastres
dus au mal vénérien qui décimait jusqu'ici les malheureuses popu-
lations de nos établissements océaniens.

Le Goitre au Tonkin. -

C'est une question qui a été fort peu étudiée jusqu'ici. Le
docteur A. LE ROY DES BARRES, le distingué professeur de clinique
à l'Ecole de médecine d'Hanoï, vient de communiquer, dans une
note parue dans la « Revue de Médecine et d'Hygiène tropicales»,
les renseignements qu'il avait pu recueillir à ce sujet.

Le goitre se rencontre presque uniquement dans la partie
montagneuse du Tonkin ; il est extrêmement rare dans le delta.

On trouve des goitreux à 200 mètres d'altitude, mais la
fréquence des cas augmente avec l'altitude surtout dans les vallées
étroites et encaissées. Ainsi dans certaines petites vallées étroites
de la région de Van-Yen (Sonia) à des altitudes de 800 à 900 mè-
tres la proportion des goitreux atteint 60 p. 100 de la population.

Les femmes sont plus souvent atteintes que les hommes ; les sta-
tistiques donnent une proportion de 2,5 à 2,8 p. 100. C'est entre
six et quinze ans que la maladie apparaît le plus fréquemment;
les indigènes n'en sont plus atteints au delà de quarante-cinq ans
environ.

La fréquence varie également suivant la race, les Annamites
Tonkinois étant peu atteints tandis qu'on rencontre fréquemment
des goitreux Meos, Mons, Thais et Xos.

Les indigènes incriminent certaines sources. Leurs eaux sont
riches en sels de chaux et magnésie mais il faut reconnaître qu'il

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