Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
40 ÉTUDES ET MÉMOIRES
De ne pas laisser ces fourrages exposés en petits andains aux ardeurs du soleil très vif dans le Maroc occidental. Le foin blan- chit et devient cassant très rapidement.
De les rentrer le plus tôt possible ou de les botteler.
Dans le cas de fourrages très grossiers, la meilleure manière de les rendre utilisables consistera à les ensiler au moment de la floraison.
L'amélioration des pâturages s'impose presque partout au Maroc, comme nous l'avons déjà fait remarquer, par suite de l'envahissement des mauvaises herbes, consécutif à des façons culturales par trop sommaires, au pâturage intensif, au manque d'entretien.
Indépendamment de l'assainissement, de la destruction des mauvaises herbes et des broussailles, de l'emploi des engrais, en particulier des scories de déphosphoration dans les prairies humides, des hersages et scarifiages, il nous parait absolument nécessaire pour arriver à la régénération rapide des prairies de pratiquer des semis des meilleures plantes fourragères spontanées et défricher complètement les pâturages trop appauvris avant de les réensemencer.
On sait que le choix des plantes fourragères est fort important en raison des aptitudes particulières de chacune d'elles. On choisira à cet effet les parties des pâturages dont la composition botanique est la meilleure, on y récoltera les semences au moment opportun.
On se trouvera bien également, pour suppléer à la production fourragère naturelle, de cultiver certaines plantes, tels que : Trèfles, d'Alexandrie en particulier, Vesce mélangée à l'avoine, Luzerne, Maïs, Sorghos, dont la culture est bien connue, ainsi que la bonne qualité de leurs produits verts ou secs.
D'autres plantes paraissent pouvoir rendre de bons services, ce sont ; les Lupins, l'Anthyllide, la Serradelle, la Spergtile, qui
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