Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1913 01 juin 1913
Description : 1913/06/01 (A13,N123)-1913/06/30. 1913/06/01 (A13,N123)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424050v
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
456 ÉTUDES ET MÉMOIRES
• On proposa alors l'emploi d'une décortiqueuse transportable avec
locomobile, ce fut reconnu impraticable, puis ensuite la solution
employée en Abyssinie : le broyage sur place.
Comme depuis cette époque il n'est plus parlé de cette exploi-
tation et vu les difficultés qu'elle a rencontrées il est probable
qu'elle a eu le même sort que la précédente d'autant qu'il y a une
contradiction à remarquer, la machine n'allait pas, mais on pro-
duisait 1.000 kgr. par jour.
M. Wildemann, directeur des cultures coloniales du Congo, est
également de cet avis, et des auteurs allemands déclarent que
l'exploitation des plantes à l'état sauvage est un rapt économique.
On a également cité qu'une première concession de 2.000 hec-
tares était à la même époque accordée dans l'Est africain allemand,
mais je n'ai trouvé aucune trace de son exploitation.
Remarque. - Avec les machines fixes, il arrive ici, ce qui arrive
pour tous les autres textiles, ainsi que je l'ai toujours écrit, on ne
peut traiter les feuilles, vu la distance et le poids mort à trans-
porter.
Il faut employer des machines légères transportables et produc-
trices, car si l'on emploie des machines à rendement de 5 à 10 kgr.
par jour on retombera de Charybde en Scylla.
Le Congrès de Java a conclu pour l'exploitation du sisal par une
machine centrale.
Sans rechercher les motifs, faciles à deviner, qui ont fait émettre
cette conclusion contraire à tous les écrits, nous maintenons notre
opinion première et disons que comme règle d'exploitation de tous
textiles : c'est la machine qui doit se déplacer et non la récolte.
Rendement. — La question du rendement est pour les sansevirias
un problème à peu près insoluble à l'heure actuelle pour de mul-
tiples raisons.
Nous sommes en présence d'une culture qui a plusieurs espèces
toutes à feuilles persistantes, dont le rendement en fibres lui-même
varie, du simple au double, et varie probablement aussi pour une
même espèce avec son mode de culture; de plus il faut tenir compte
de la vigueur de la végétation résultant du sol et du climat.
Il n'y aura donc que l'expérience pratique de plusieurs années
qui pourra en chaque région et pour chaque espèce donner des bases
certaines.
• On proposa alors l'emploi d'une décortiqueuse transportable avec
locomobile, ce fut reconnu impraticable, puis ensuite la solution
employée en Abyssinie : le broyage sur place.
Comme depuis cette époque il n'est plus parlé de cette exploi-
tation et vu les difficultés qu'elle a rencontrées il est probable
qu'elle a eu le même sort que la précédente d'autant qu'il y a une
contradiction à remarquer, la machine n'allait pas, mais on pro-
duisait 1.000 kgr. par jour.
M. Wildemann, directeur des cultures coloniales du Congo, est
également de cet avis, et des auteurs allemands déclarent que
l'exploitation des plantes à l'état sauvage est un rapt économique.
On a également cité qu'une première concession de 2.000 hec-
tares était à la même époque accordée dans l'Est africain allemand,
mais je n'ai trouvé aucune trace de son exploitation.
Remarque. - Avec les machines fixes, il arrive ici, ce qui arrive
pour tous les autres textiles, ainsi que je l'ai toujours écrit, on ne
peut traiter les feuilles, vu la distance et le poids mort à trans-
porter.
Il faut employer des machines légères transportables et produc-
trices, car si l'on emploie des machines à rendement de 5 à 10 kgr.
par jour on retombera de Charybde en Scylla.
Le Congrès de Java a conclu pour l'exploitation du sisal par une
machine centrale.
Sans rechercher les motifs, faciles à deviner, qui ont fait émettre
cette conclusion contraire à tous les écrits, nous maintenons notre
opinion première et disons que comme règle d'exploitation de tous
textiles : c'est la machine qui doit se déplacer et non la récolte.
Rendement. — La question du rendement est pour les sansevirias
un problème à peu près insoluble à l'heure actuelle pour de mul-
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toutes à feuilles persistantes, dont le rendement en fibres lui-même
varie, du simple au double, et varie probablement aussi pour une
même espèce avec son mode de culture; de plus il faut tenir compte
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