Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-05-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mai 1913 01 mai 1913
Description : 1913/05/01 (A13,N122)-1913/05/31. 1913/05/01 (A13,N122)-1913/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64240496
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CULTURE DU CITRONNIER 397
Fahrication. - Après avoir distillé l'huile essentielle dans
l'alambic, le jus de citron encore chaud est envoyé dans des cuves
en bois ou des bassines en cuivre, pour le neutraliser avec de la craie
et obtenir le citrate de chaux.
Les cuves servant à la fabrication du citrate sont pourvues de
serpentins à vapeur qui maintiennent le jus chaud pendant tout le
temps de l'opération, et jusqu'à l'envoi du citrate de chaux lavé, au
filtre-presse. Ces cuves sont également munies d'agitateurs, ser-
vant à maintenir la masse en mouvement, afin d'activer la combi-
naison de l'acide citrique avec la chaux.
Ces cuves ont une hauteur suffisante, et ne sont pas remplies de
jus de citron jusqu'à leur bord supérieur, afin d'éviter les déborde-
ments qui se produiraient infailliblement, les écumes se formant en
grande quantité lors de l'effervescence que produit le mélange de la
craie avec le jus de citron.
Pour fabriquer le citrate de chaux, on employa, tout d'abord la
craie, mais à cause de son prix de revient trop élevé, on employa
la chaux provenant de la calcination des coraux, en mélange avec
la craie. Aujourd'hui la craie employée est, en majeure partie, impor-
tée d'Angleterre ; c'est ce qui explique son prix élevé, lorsqu'elle
est rendue à la Dominique.
En tous cas, la craie utilisée doit être de première qualité, exempte
de sel de magnésie, et de toute trace de fer, d'alumine et de phos-
phate qui formeraient avec l'acide citrique du jus, des combinaisons
nuisibles à la qualité du citrate de chaux obtenu.
La craie, doit en outre, se délayer facilement dans l'eau, et pour
cela, se présenter sous l'aspect d'une poudre impalpable. C'est pour
cela que pendant longtemps les fabricants de citrate n'employèrent
que de la craie lévigée. Depuis, d'autres carbonates de chaux, moins
coûteux, et répondant tout autant, aux besoins de la fabrication, ont
été employés. C'est le cas de la chaux résultant de la calcination
des coraux. Ses impuretés sont en effet négligeables : dans sa com-
position les matières organiques étant représentées par 1, 93 0/0' le
carbonate de chaux entrant pour 9Q à 98 %, les phosphates exis-
tant en quantité très faible (0,32 à 0,84 °/0).
Par exemple, en employant la chaux éteinte, il faut veiller à ne
point neutraliser complètement le jus, sinon les impuretés seraient
précipitées en même temps que le citrate. Il en résulterait, par la
suite, une grande gêne pour le raffinage de l'acide citrique. La
Fahrication. - Après avoir distillé l'huile essentielle dans
l'alambic, le jus de citron encore chaud est envoyé dans des cuves
en bois ou des bassines en cuivre, pour le neutraliser avec de la craie
et obtenir le citrate de chaux.
Les cuves servant à la fabrication du citrate sont pourvues de
serpentins à vapeur qui maintiennent le jus chaud pendant tout le
temps de l'opération, et jusqu'à l'envoi du citrate de chaux lavé, au
filtre-presse. Ces cuves sont également munies d'agitateurs, ser-
vant à maintenir la masse en mouvement, afin d'activer la combi-
naison de l'acide citrique avec la chaux.
Ces cuves ont une hauteur suffisante, et ne sont pas remplies de
jus de citron jusqu'à leur bord supérieur, afin d'éviter les déborde-
ments qui se produiraient infailliblement, les écumes se formant en
grande quantité lors de l'effervescence que produit le mélange de la
craie avec le jus de citron.
Pour fabriquer le citrate de chaux, on employa, tout d'abord la
craie, mais à cause de son prix de revient trop élevé, on employa
la chaux provenant de la calcination des coraux, en mélange avec
la craie. Aujourd'hui la craie employée est, en majeure partie, impor-
tée d'Angleterre ; c'est ce qui explique son prix élevé, lorsqu'elle
est rendue à la Dominique.
En tous cas, la craie utilisée doit être de première qualité, exempte
de sel de magnésie, et de toute trace de fer, d'alumine et de phos-
phate qui formeraient avec l'acide citrique du jus, des combinaisons
nuisibles à la qualité du citrate de chaux obtenu.
La craie, doit en outre, se délayer facilement dans l'eau, et pour
cela, se présenter sous l'aspect d'une poudre impalpable. C'est pour
cela que pendant longtemps les fabricants de citrate n'employèrent
que de la craie lévigée. Depuis, d'autres carbonates de chaux, moins
coûteux, et répondant tout autant, aux besoins de la fabrication, ont
été employés. C'est le cas de la chaux résultant de la calcination
des coraux. Ses impuretés sont en effet négligeables : dans sa com-
position les matières organiques étant représentées par 1, 93 0/0' le
carbonate de chaux entrant pour 9Q à 98 %, les phosphates exis-
tant en quantité très faible (0,32 à 0,84 °/0).
Par exemple, en employant la chaux éteinte, il faut veiller à ne
point neutraliser complètement le jus, sinon les impuretés seraient
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