Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 février 1913 01 février 1913
Description : 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28. 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424046z
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES IGNAMES 157
vingt jours plus tard environ. Vers février suivant, les premiers
tubercules sont bons à arracher, mais c'est en mars-avril que la
récolte est complètement achevée.
Ces sauvages mangent les ignames, cuites au four (?) et bouillies
à la vapeur. Ils en consomment de grandes quantités, mais une
bonne partie est vendue aux navires de passage, qui les transportent
à la Nouvelle-Zélande et à la Nouvelle-Galle du Sud.
En dehors du Dioscorea alata, ils cultivent aussi le D. acu-
leata ou Kawai qui, planté en juillet, mûrit ses tubercules en juin
suivant; ceux-ci sont farineux et très appréciés; puis viennent les
D. sativa, nummularia et pentaphylla, qui sont également fort
goûtés.
Pour les indigènes de 11 Nouvelle-Calédonie, les ignames ont
aussi une importance capitale et, toutes les espèces et variétés (elles
sont nombreuses), s'y cultivent avec un soin extrême et après que
la terre a été préparée avec soin.
Il existe dans notre colonie de l'Océanie, une cinquantaine de
bonnes variétés d'ignames ; les principales sont les suivantes, con-
nues sous les noms indigènes :
Oundi, de la forme et de la grosseur d'une pomme de terre vite-
lotte, sucrée et parfumée ; Ouitoupita. violette, longue, grosse ;
c 'h'oun, blanche, courte, grosse ; A oui, parfumée, moyenne ; Cou-
bar, blanche, très courte, petite ; Knundap, blanche, courte, petite ;
Boutanhéen, blanche, aplatie, ayant la forme d'une grosse main à 2.
3, 4 ou 5 doigts; c'est la meilleure de toutes, dit-on, etc.
Toutes ces formes sont de première qualité, cultivées dans toute
l'île ; il y en a de très hâtives, au point qu'on pourrait les récolter
en moins de quatre mois ; ces variétés seraient intéressantes, peut-
être, pour les régions du Nord et surtout du Midi de la France.
Nous verrons plus loin quels soins les néo-Calédoniens accordent
aux ignames.
Amérique du Sud.
Dans toutes les régions de l'Amérique du Sud, les ignames sont
en grand honneur, l'on en fait une énorme consommation, et il n'est
pas de table où on ne les serve dans sa saison.
La plupart des espèces cultivées aux Indes et en Océanie, ont été
introduites au Brésil, depuis la découverte de l'Amérique ; il n'y
vingt jours plus tard environ. Vers février suivant, les premiers
tubercules sont bons à arracher, mais c'est en mars-avril que la
récolte est complètement achevée.
Ces sauvages mangent les ignames, cuites au four (?) et bouillies
à la vapeur. Ils en consomment de grandes quantités, mais une
bonne partie est vendue aux navires de passage, qui les transportent
à la Nouvelle-Zélande et à la Nouvelle-Galle du Sud.
En dehors du Dioscorea alata, ils cultivent aussi le D. acu-
leata ou Kawai qui, planté en juillet, mûrit ses tubercules en juin
suivant; ceux-ci sont farineux et très appréciés; puis viennent les
D. sativa, nummularia et pentaphylla, qui sont également fort
goûtés.
Pour les indigènes de 11 Nouvelle-Calédonie, les ignames ont
aussi une importance capitale et, toutes les espèces et variétés (elles
sont nombreuses), s'y cultivent avec un soin extrême et après que
la terre a été préparée avec soin.
Il existe dans notre colonie de l'Océanie, une cinquantaine de
bonnes variétés d'ignames ; les principales sont les suivantes, con-
nues sous les noms indigènes :
Oundi, de la forme et de la grosseur d'une pomme de terre vite-
lotte, sucrée et parfumée ; Ouitoupita. violette, longue, grosse ;
c 'h'oun, blanche, courte, grosse ; A oui, parfumée, moyenne ; Cou-
bar, blanche, très courte, petite ; Knundap, blanche, courte, petite ;
Boutanhéen, blanche, aplatie, ayant la forme d'une grosse main à 2.
3, 4 ou 5 doigts; c'est la meilleure de toutes, dit-on, etc.
Toutes ces formes sont de première qualité, cultivées dans toute
l'île ; il y en a de très hâtives, au point qu'on pourrait les récolter
en moins de quatre mois ; ces variétés seraient intéressantes, peut-
être, pour les régions du Nord et surtout du Midi de la France.
Nous verrons plus loin quels soins les néo-Calédoniens accordent
aux ignames.
Amérique du Sud.
Dans toutes les régions de l'Amérique du Sud, les ignames sont
en grand honneur, l'on en fait une énorme consommation, et il n'est
pas de table où on ne les serve dans sa saison.
La plupart des espèces cultivées aux Indes et en Océanie, ont été
introduites au Brésil, depuis la découverte de l'Amérique ; il n'y
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