Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-02-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1913 01 février 1913
Description : 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28. 1913/02/01 (A13,N119)-1913/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424046z
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
108 ÉTUDES ET MÉMOIRES
mieux dans la vallée de l'Araxe, notamment à Éridan, d'où, dit-on,
la pêche est originaire. Enfin, si l'on s'avance un peu plus vers la
Caspienne, à la hauteur d'Elissavetpol, et, sur le même méridien,
dans la vallée de l'Araxe, on atteint le climat propre à la culture
du cotonnier, que rend possible l'irrigation des terres, assurée par
les torrents qui descendent du plateau arménien.
Si l'eau abonde dans toute la Transcaucasie, en général, cepen-
dant, on doit noter que la partie orientale du pays, aux environs
de Bakou et vers la frontière persane, est relativement moins bien
douée sous ce rapport. Des steppes énormes, comme celle de Mou-
gan, couvrent des kilomètres carrés, et l'on retrouve dans ces régions
le caractère qui est si fortement imprimé dans la physionomie géné-
rale de l'Asie moyenne, à laquelle elles se rattachent géologique-
ment et historiquement.
Population. - Au point de vue de la population, la Transcau-
casie comprend, dans la partie qui nous occupe, des races se ratta-
chant plus ou moins à trois groupes principaux :
1° Les Arméniens, au sud, avec pour centre religieux et politique
Etchmiadzin, au pied de l'Ararat, au nombre de un million 1/2
environ.
2° Les Tatares, mongols d'origine, voisins des Turcs dont ils
parlent un dialecte, avec pour centre politique Bakou, mahométans,
au nombre de un million 1/2 également.
3° Les Géorgiens, répartis entre Tiflis et Ivontaïs, chrétiens d'un
rite spécial, confondu avec le rite orthodoxe.
Ces trois populations s'adonnent à peu près également aux tra-
vaux agricoles (mais, vigne, élevage des vers à soie, blé, coton,
etc.). Notons seulement que le maïs est surtout répandu, ainsi que
le mûrier, à l'ouest de Tiflis, en pays géorgien et que le coton au
contraire est tout entier à l'est du même méridien. La vigne se
rencontre d'une mer à l'autre. j
II- - Au point de vue spécial du coton, le Caucase est loin de
présenter l'importance du Turkestan. C'est que ce textile n'y est
connu que depuis une dizaine d'années à peine. Les espèces ori-
ginaires de la Perse, depuis longtemps exploitées par les Persans,
n'ont jamais franchi la vallée de l'Araxe, où elles étaient cultivées
autrefois. A la suite de l'essor du coton en Asie Centrale, on s'est
occupé de planter également le cotonnier en Transcaucasie, et il
mieux dans la vallée de l'Araxe, notamment à Éridan, d'où, dit-on,
la pêche est originaire. Enfin, si l'on s'avance un peu plus vers la
Caspienne, à la hauteur d'Elissavetpol, et, sur le même méridien,
dans la vallée de l'Araxe, on atteint le climat propre à la culture
du cotonnier, que rend possible l'irrigation des terres, assurée par
les torrents qui descendent du plateau arménien.
Si l'eau abonde dans toute la Transcaucasie, en général, cepen-
dant, on doit noter que la partie orientale du pays, aux environs
de Bakou et vers la frontière persane, est relativement moins bien
douée sous ce rapport. Des steppes énormes, comme celle de Mou-
gan, couvrent des kilomètres carrés, et l'on retrouve dans ces régions
le caractère qui est si fortement imprimé dans la physionomie géné-
rale de l'Asie moyenne, à laquelle elles se rattachent géologique-
ment et historiquement.
Population. - Au point de vue de la population, la Transcau-
casie comprend, dans la partie qui nous occupe, des races se ratta-
chant plus ou moins à trois groupes principaux :
1° Les Arméniens, au sud, avec pour centre religieux et politique
Etchmiadzin, au pied de l'Ararat, au nombre de un million 1/2
environ.
2° Les Tatares, mongols d'origine, voisins des Turcs dont ils
parlent un dialecte, avec pour centre politique Bakou, mahométans,
au nombre de un million 1/2 également.
3° Les Géorgiens, répartis entre Tiflis et Ivontaïs, chrétiens d'un
rite spécial, confondu avec le rite orthodoxe.
Ces trois populations s'adonnent à peu près également aux tra-
vaux agricoles (mais, vigne, élevage des vers à soie, blé, coton,
etc.). Notons seulement que le maïs est surtout répandu, ainsi que
le mûrier, à l'ouest de Tiflis, en pays géorgien et que le coton au
contraire est tout entier à l'est du même méridien. La vigne se
rencontre d'une mer à l'autre. j
II- - Au point de vue spécial du coton, le Caucase est loin de
présenter l'importance du Turkestan. C'est que ce textile n'y est
connu que depuis une dizaine d'années à peine. Les espèces ori-
ginaires de la Perse, depuis longtemps exploitées par les Persans,
n'ont jamais franchi la vallée de l'Araxe, où elles étaient cultivées
autrefois. A la suite de l'essor du coton en Asie Centrale, on s'est
occupé de planter également le cotonnier en Transcaucasie, et il
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