Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1929 01 novembre 1929
Description : 1929/11/01 (A22,N250)-1929/11/30. 1929/11/01 (A22,N250)-1929/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64228322
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
pages- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 1165
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- .......... Page(s) .......... 1167
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- Renseignements divers:
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- .......... Page(s) .......... 1186
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1158 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
moins coûteuse et encore plus rémunératrice la culture du
poivrier. D'autant plus que le poivre ne bénéficie pas de la
même faveur dans tous les pays et sous toutes les latitudes.
Môme en Annam, il est remplacé par des piments dans la prépa-
ration des aliments. Si les peuples latins lui accordent leurs
préférences, les Anglo-Saxons, Américains et Anglais emploient
plus volontiers le piment, tel qu'il est récolté, ou réduit en
poudre. Le poivre dit de Cayenne n'est pas autre chose.
Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que la culture du
poivrier demande des soins et un travail continus et qu'il faut
à la liane, pour prospérer, un sol riche et frais, profond sans
humidité stagnante, des fumures spéciales fréquemment renou-
velées, une main-d'œuvre par conséquent avertie.
La liane doit être protégée des vents soit par une colline ou
une forêt qui l'abrite, soit par des rideaux d'arbres plantés
intentionnellement. Enfin, il faut fréquemment la débarrasser
des insectes nuisibles à l'aide de pulvérisations insecticides.
On emploie encore en Indochine, pour pratiquer la culture du
poivrier, des méthodes chinoises millénaires qui exigent beaucoup
trop d'ouvriers agricoles.
C'est pourquoi, en raison des modifications que la vie contem-
poraine a apportées aux coutumes périmées, avec une situation
de fait changée du tout au tout sur quelque plan qu'on se place,
l'industrialisation et l'expérimentation, ces grands moyens
d'amélioration en agriculture, devraient être employés au plus
tôt afin de dégager de nouvelles méthodes de culture.
Le rendement d'une poivrerie qui doit être renouvelée à
30 ans et dont le plein rapport s'établit généralement entre la
sixième année et la vingt-cinquième année, ressort des données
suivantes :
Dans le sud de l'Indochine, une liane peut donner en poivre
sec :
A 3 ans, 135 grammes ; à 4 ans, 575 grammes ; à 5 ans,
un kilo.
A six ans, elle entre en plein rapport et elle donne, suivant
les années et les soins dont elle est l'objet, de 1 k. 500 à 3 kilos.
Toutefois, la moyenne de rendement dans les bonnes poivrières
est comprise entre 1 k. 700 et 2 kilos. Dans la même plantation,
la quantité de poivre fournie d'une liane à l'autre est, du reste
moins coûteuse et encore plus rémunératrice la culture du
poivrier. D'autant plus que le poivre ne bénéficie pas de la
même faveur dans tous les pays et sous toutes les latitudes.
Môme en Annam, il est remplacé par des piments dans la prépa-
ration des aliments. Si les peuples latins lui accordent leurs
préférences, les Anglo-Saxons, Américains et Anglais emploient
plus volontiers le piment, tel qu'il est récolté, ou réduit en
poudre. Le poivre dit de Cayenne n'est pas autre chose.
Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que la culture du
poivrier demande des soins et un travail continus et qu'il faut
à la liane, pour prospérer, un sol riche et frais, profond sans
humidité stagnante, des fumures spéciales fréquemment renou-
velées, une main-d'œuvre par conséquent avertie.
La liane doit être protégée des vents soit par une colline ou
une forêt qui l'abrite, soit par des rideaux d'arbres plantés
intentionnellement. Enfin, il faut fréquemment la débarrasser
des insectes nuisibles à l'aide de pulvérisations insecticides.
On emploie encore en Indochine, pour pratiquer la culture du
poivrier, des méthodes chinoises millénaires qui exigent beaucoup
trop d'ouvriers agricoles.
C'est pourquoi, en raison des modifications que la vie contem-
poraine a apportées aux coutumes périmées, avec une situation
de fait changée du tout au tout sur quelque plan qu'on se place,
l'industrialisation et l'expérimentation, ces grands moyens
d'amélioration en agriculture, devraient être employés au plus
tôt afin de dégager de nouvelles méthodes de culture.
Le rendement d'une poivrerie qui doit être renouvelée à
30 ans et dont le plein rapport s'établit généralement entre la
sixième année et la vingt-cinquième année, ressort des données
suivantes :
Dans le sud de l'Indochine, une liane peut donner en poivre
sec :
A 3 ans, 135 grammes ; à 4 ans, 575 grammes ; à 5 ans,
un kilo.
A six ans, elle entre en plein rapport et elle donne, suivant
les années et les soins dont elle est l'objet, de 1 k. 500 à 3 kilos.
Toutefois, la moyenne de rendement dans les bonnes poivrières
est comprise entre 1 k. 700 et 2 kilos. Dans la même plantation,
la quantité de poivre fournie d'une liane à l'autre est, du reste
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