Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 septembre 1929 01 septembre 1929
Description : 1929/09/01 (A22,N248)-1929/09/30. 1929/09/01 (A22,N248)-1929/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64228307
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/05/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLE:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
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- Renseignements divers:
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- .......... Page(s) .......... 1040
- .......... Page(s) .......... 1043
962 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
sociétés achètent le bois aux ouvriers forestiers qu'ils autorisent
à travailler sur leurs concessions, après leur avoir accordé
certaines avances en espèces, en marchandises ou en matériel.
Ces ouvriers sont, pour la plupart, des créoles ou des noirs
organisés en tribus et venant de la Guyane hollandaise (Boshs,
Saramacas)
Le recrutement de la main-d'œuvre est plus facile aux ateliers
des ports d'embarquement qu'à l'intérieur; les ouvriers spé-
cialistes sont très rares.
La main-d'œuvre pénale est ordinairement accordée aux
particuliers et aux sociétés sous les deux formes suivantes :
1° L'assignation individuelle, qui contraint au versement
mensuel de vingt francs à l'État, vingt francs au pécule du
condamné et dix francs, pour le moins, directement au condamné,
non compris le logement, les effets de couchage, la ration jour-
nalière de vivres, les soins médicaux et les frais d'hospitalisation,
qui lui sont également dus.
20 La cession collective, au taux de quatre francs par homme
et par jour, qui libère des frais de nourriture et de vêtement
mais contraint encore aux frais de logement et aux premiers
soins médicaux jusqu'à l'hospitalisation exclusivement.
Sous quelque régime que se trouve placé le condamné, l'Admi-
nistration pénitentiaire conserve sur lui un droit de contrôle.
Les convois de forçats arrivent dans la colonie au moins deux
fois l'an, sauf en ces dernières années, où il n'y a eu qu'un convoi.
Après la formalité d'anthropométrie, la répartition en est faite
suivant les besoins des employeurs inscrits et suivant les effectifs
disponibles ; mais c'est une main-d'œuvre médiocre. Les
condamnés, étant donné leur situation, sont enclins à la paresse.
Le seul moyen de parvenir à un bon rendement de la main-
d'œuvre pénale est de nourrir le transporté et de l'intéresser au
travail réellement fourni.
La Guyane est peu peuplée ; elle compte une population de
trente-cinq mille habitants, chiffre relativement faible, si l'on
pense que ce territoire est grand comme le 1/5 de la France.
Pour exploiter d'une façon intensive et rationnelle les immenses
richesses forestières de la colonie, il serait nécessaire de faire
appel à la main-d'œuvre étrangère.
On a souvent pensé à la main-d'œuvre des Antilles, mais elle
sociétés achètent le bois aux ouvriers forestiers qu'ils autorisent
à travailler sur leurs concessions, après leur avoir accordé
certaines avances en espèces, en marchandises ou en matériel.
Ces ouvriers sont, pour la plupart, des créoles ou des noirs
organisés en tribus et venant de la Guyane hollandaise (Boshs,
Saramacas)
Le recrutement de la main-d'œuvre est plus facile aux ateliers
des ports d'embarquement qu'à l'intérieur; les ouvriers spé-
cialistes sont très rares.
La main-d'œuvre pénale est ordinairement accordée aux
particuliers et aux sociétés sous les deux formes suivantes :
1° L'assignation individuelle, qui contraint au versement
mensuel de vingt francs à l'État, vingt francs au pécule du
condamné et dix francs, pour le moins, directement au condamné,
non compris le logement, les effets de couchage, la ration jour-
nalière de vivres, les soins médicaux et les frais d'hospitalisation,
qui lui sont également dus.
20 La cession collective, au taux de quatre francs par homme
et par jour, qui libère des frais de nourriture et de vêtement
mais contraint encore aux frais de logement et aux premiers
soins médicaux jusqu'à l'hospitalisation exclusivement.
Sous quelque régime que se trouve placé le condamné, l'Admi-
nistration pénitentiaire conserve sur lui un droit de contrôle.
Les convois de forçats arrivent dans la colonie au moins deux
fois l'an, sauf en ces dernières années, où il n'y a eu qu'un convoi.
Après la formalité d'anthropométrie, la répartition en est faite
suivant les besoins des employeurs inscrits et suivant les effectifs
disponibles ; mais c'est une main-d'œuvre médiocre. Les
condamnés, étant donné leur situation, sont enclins à la paresse.
Le seul moyen de parvenir à un bon rendement de la main-
d'œuvre pénale est de nourrir le transporté et de l'intéresser au
travail réellement fourni.
La Guyane est peu peuplée ; elle compte une population de
trente-cinq mille habitants, chiffre relativement faible, si l'on
pense que ce territoire est grand comme le 1/5 de la France.
Pour exploiter d'une façon intensive et rationnelle les immenses
richesses forestières de la colonie, il serait nécessaire de faire
appel à la main-d'œuvre étrangère.
On a souvent pensé à la main-d'œuvre des Antilles, mais elle
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