Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1929 01 août 1929
Description : 1929/08/01 (A22,N247)-1929/08/31. 1929/08/01 (A22,N247)-1929/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422829k
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières817
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
pages- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 873
- .......... Page(s) .......... 817
- .......... Page(s) .......... 874
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- .......... Page(s) .......... 877
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- .......... Page(s) .......... 881
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- .......... Page(s) .......... 882
- .......... Page(s) .......... 882
- .......... Page(s) .......... 886
- .......... Page(s) .......... 901
- .......... Page(s) .......... 901
- Établissements français de l'Océanie: Rapport sur le commerce et la navigation pendant l'année 1927,.......... Page(s) .......... 930
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 939
- .......... Page(s) .......... 941
- .......... Page(s) .......... 943
822 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les aphorismes ci-dessus posés vont faire l'objet de la présente
et modeste étude (1).
La limite de la zone de culture du riz peut être prise avec
celle de l'inondation elle-même. Mais celle-ci varie avec les crues
du fleuve. Certaines années, elle ne dépasse guère le lit du
fleuve, en ses différents bras et affluents principaux, et ses
proches rives basses. Dans celles de hautes crues, elle s'étend à
tout le Macina jusqu'aux terres plus élevées de l'intérieur.
Dans l'ensemble, la limite de l'inondation s'est rapprochée
du fleuve d'une dizaine de kilomètres au couis de la présente
génération humaine.
On conçoit aisément combien les variations, d'une année à
l'autre, du phénomène de la crue rendent incertain, jusqu'au
dernier moment, le résultat de cette culture.
Il s'ensuit qu'il existe, en fait, deux zones distinctes de
riziculture — outre la bordure extrême de l'inondation où cette
culture est presque délaissée en raison de l'incertitude trop
grande de ses résultats.
Dans la zone toujours inondée, le riz est seul cultivé. Cette
zone est, dans l'ensemble, d'une dizaine de kilomètres d'étendue
sur les deux rives du fleuve, La hauteur de l'eau y varie de
Om. 40 à un mètre et même au-delà. C'est celle que l'on appelle
la zone des riz de profondeur.
1 L'autre zone va de la première jusqu'à la limite de l'inondation.
Les villages y font en général, sur les terres plus hautes, d'autres
cultures en même temps que le riz. Cette zone s'appelle celle des
riz d'inondation.
Toutefois cette démarcation n'est pas très rigide, car il faut
tenir compte de la nature du terrain en lui-même. Les riziculteurs
choisissent les terres les plus faciles àtravailler, celles contenant
plus de sable que d'argile (quoique leur « daba », l'unique outil
du Soudanais, soit plus puissant que celui des cultivateurs de mil).
Or la nature du terrain varie avec sa hauteur même. Si les hautes
terres sont, dans l'ensemble, à l'intérieur, loin des rives, en pleine
inondation la hauteur des îlots (ou toguérés) varie sensiblement.
(1) Et tout d'abord il importe de rendre à César. A notre documentation
personnelle prise sur place en un séjour de deux ans et demi au Macina se joint
celle provenant, entre autres, d'études de M. l'ingénieur Bélime, chef du service
général des textiles et de l'hydraulique agricole de l'A. O. F., de rapports de
M. le conducteur de travaux agricoles VmcKNT, directeur de la station d'essais de
Diafarabé, de renseignements de MM. VIALLF. et Boiget, colons riziculteurs à
Dia, de conversations avec l'écrivain indigène du Cercle, Manadou Sangarô,
cultivant avec charrues.
Les aphorismes ci-dessus posés vont faire l'objet de la présente
et modeste étude (1).
La limite de la zone de culture du riz peut être prise avec
celle de l'inondation elle-même. Mais celle-ci varie avec les crues
du fleuve. Certaines années, elle ne dépasse guère le lit du
fleuve, en ses différents bras et affluents principaux, et ses
proches rives basses. Dans celles de hautes crues, elle s'étend à
tout le Macina jusqu'aux terres plus élevées de l'intérieur.
Dans l'ensemble, la limite de l'inondation s'est rapprochée
du fleuve d'une dizaine de kilomètres au couis de la présente
génération humaine.
On conçoit aisément combien les variations, d'une année à
l'autre, du phénomène de la crue rendent incertain, jusqu'au
dernier moment, le résultat de cette culture.
Il s'ensuit qu'il existe, en fait, deux zones distinctes de
riziculture — outre la bordure extrême de l'inondation où cette
culture est presque délaissée en raison de l'incertitude trop
grande de ses résultats.
Dans la zone toujours inondée, le riz est seul cultivé. Cette
zone est, dans l'ensemble, d'une dizaine de kilomètres d'étendue
sur les deux rives du fleuve, La hauteur de l'eau y varie de
Om. 40 à un mètre et même au-delà. C'est celle que l'on appelle
la zone des riz de profondeur.
1 L'autre zone va de la première jusqu'à la limite de l'inondation.
Les villages y font en général, sur les terres plus hautes, d'autres
cultures en même temps que le riz. Cette zone s'appelle celle des
riz d'inondation.
Toutefois cette démarcation n'est pas très rigide, car il faut
tenir compte de la nature du terrain en lui-même. Les riziculteurs
choisissent les terres les plus faciles àtravailler, celles contenant
plus de sable que d'argile (quoique leur « daba », l'unique outil
du Soudanais, soit plus puissant que celui des cultivateurs de mil).
Or la nature du terrain varie avec sa hauteur même. Si les hautes
terres sont, dans l'ensemble, à l'intérieur, loin des rives, en pleine
inondation la hauteur des îlots (ou toguérés) varie sensiblement.
(1) Et tout d'abord il importe de rendre à César. A notre documentation
personnelle prise sur place en un séjour de deux ans et demi au Macina se joint
celle provenant, entre autres, d'études de M. l'ingénieur Bélime, chef du service
général des textiles et de l'hydraulique agricole de l'A. O. F., de rapports de
M. le conducteur de travaux agricoles VmcKNT, directeur de la station d'essais de
Diafarabé, de renseignements de MM. VIALLF. et Boiget, colons riziculteurs à
Dia, de conversations avec l'écrivain indigène du Cercle, Manadou Sangarô,
cultivant avec charrues.
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