Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1929 01 août 1929
Description : 1929/08/01 (A22,N247)-1929/08/31. 1929/08/01 (A22,N247)-1929/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422829k
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
pages- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 873
- .......... Page(s) .......... 817
- .......... Page(s) .......... 874
- .......... Page(s) .......... 874
- .......... Page(s) .......... 877
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- .......... Page(s) .......... 881
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- .......... Page(s) .......... 882
- .......... Page(s) .......... 882
- .......... Page(s) .......... 886
- .......... Page(s) .......... 901
- .......... Page(s) .......... 901
- Établissements français de l'Océanie: Rapport sur le commerce et la navigation pendant l'année 1927,.......... Page(s) .......... 930
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 939
- .......... Page(s) .......... 941
- .......... Page(s) .......... 943
876 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
La diminution dans la production du sucre qui avait atteint,
ep 1927, 49.971 tonnes est attribuée en grande partie au cyclone
qui s'est abattu sur l'Ile et qui a causé d'importants dégâts. »
G.L.
Le rendement en canne à sucre obtenu à l'hectare dans les
différents domaines n'est pas mentionné ; il y aurait cependant des
indications très intéressantes à tirer de la comparaison des progrès
réalisés sur ce point.
En effet, on sait que les forts rendements à l'hectare seuls
rémunérateurs actuellement ne peuvent être atteints que par la
mise en œuvre des procédés de culture les plus modernes et
l'emploi du grand outillage. La configuration topographique de
certains domaines de la Réunion rend à peu près impossible
l'emploi de ces moyens ; la culture à la main, seufe praticable
sur une partie des terres, permet-elle encore d'atteindre des
rendements suffisamment rémunérateurs? C'est peu vraisemblable,
et l'abandon de la culture de la canne à sucre sur bien des
surfaces encore actuellement affectées à cet usage exclusif
s'imposera progressivement. On doit donc s'attendre à voir le
chiffre des hectares plantés en canne à sucre suivre une courbe
uniquement descendante pendant plusieurs années, pour rester
ensuite sans doute -stationnaire, quand seules les terres aptes à
une culture moderne rationnelle de la canne à sucre resteront
affectées à cet usage.
Une telle éventualité, il y a une trentaine d'années seulement,
eût été considérée par la plupart des propriétaires comme une
véritable calamité publique, il n'en est plus de même aujourd'hui;
bien des planteurs se sont, en effet, rendu compte que, pour les
terres peu propices à la culture intensive de la canne à sucre, on
peut trouver d'autres cultures mieux appropriées, moins dispen-
dieuses, exigeant des effectifs humains moins importants, en un
mot plus faciles à mener à bien et plus rémunératrices.
Cette conception ayant de plus en plus tendance à se généra-
liser, l'île de la Réunion semble pouvoir échapper sans grandes
difficultés aux dangers de la monoculture industrielle.
G.P.
La diminution dans la production du sucre qui avait atteint,
ep 1927, 49.971 tonnes est attribuée en grande partie au cyclone
qui s'est abattu sur l'Ile et qui a causé d'importants dégâts. »
G.L.
Le rendement en canne à sucre obtenu à l'hectare dans les
différents domaines n'est pas mentionné ; il y aurait cependant des
indications très intéressantes à tirer de la comparaison des progrès
réalisés sur ce point.
En effet, on sait que les forts rendements à l'hectare seuls
rémunérateurs actuellement ne peuvent être atteints que par la
mise en œuvre des procédés de culture les plus modernes et
l'emploi du grand outillage. La configuration topographique de
certains domaines de la Réunion rend à peu près impossible
l'emploi de ces moyens ; la culture à la main, seufe praticable
sur une partie des terres, permet-elle encore d'atteindre des
rendements suffisamment rémunérateurs? C'est peu vraisemblable,
et l'abandon de la culture de la canne à sucre sur bien des
surfaces encore actuellement affectées à cet usage exclusif
s'imposera progressivement. On doit donc s'attendre à voir le
chiffre des hectares plantés en canne à sucre suivre une courbe
uniquement descendante pendant plusieurs années, pour rester
ensuite sans doute -stationnaire, quand seules les terres aptes à
une culture moderne rationnelle de la canne à sucre resteront
affectées à cet usage.
Une telle éventualité, il y a une trentaine d'années seulement,
eût été considérée par la plupart des propriétaires comme une
véritable calamité publique, il n'en est plus de même aujourd'hui;
bien des planteurs se sont, en effet, rendu compte que, pour les
terres peu propices à la culture intensive de la canne à sucre, on
peut trouver d'autres cultures mieux appropriées, moins dispen-
dieuses, exigeant des effectifs humains moins importants, en un
mot plus faciles à mener à bien et plus rémunératrices.
Cette conception ayant de plus en plus tendance à se généra-
liser, l'île de la Réunion semble pouvoir échapper sans grandes
difficultés aux dangers de la monoculture industrielle.
G.P.
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