Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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ETUDES ET MEMOIRES
Zucker (1) préconise un moyen fort simple de différentiàtion du copal tendre d'avec le copal fossile. Selon lui, il suffit de plonger les échantillons dans l'eau bouillante ; dans ces con- ditions, le copal tendre devient laiteux et opaque, tandis que
le copal dur reste inchangé.
La forme des morceaux de copal diffère suivant les sortes et les qualités : tantôt ce sont des fragments plats, des larmes, des marrons ou des cailloux ; tantôt ils affectent la forme de troncs de cônes ou de stalactites. Il en est de même en ce qui concerne la dimension qui est extrêmement variable et oscille entre le calibre d'un pois et celui d'une tête d'homme, voire même bien davantage. Les échantillons de copals durs dépas- sent rarement la grosseur du poing, tandis que ceux des copals tendres atteignent parfois des proportions excessives et pèsent 25 et même 50 kilogrammes.
On divise généralement les copals, suivant leur provenance, en cinq catégories :
1° Les copals de l'Afrique orientale ; 20 Les copals de l'Afrique occidentale ; 30 Le copal kaurie de la Nouvelle-Zélande ; 40 Le copal de Manille ; 50 Les copals de l'Amérique.
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LES COPALS DE L'AFRIQUE ORIENTALE On les rencontre en masses plus ou moins considérables dans les terrains sédimentaires, situés entre 50 et 15° de lati- tude Sud, c'est-à-dire entre Pangone et le cap Delgrado.
L'arbre dont ils proviennent a presque complètement disparu de cette région.
Les copals de l'Afrique orientale constituent les sortes les plus estimées sur les marchés européens et américains où on les désigne sous les noms de copal de Madagascar, copal de Zanzibar et copal du Mozambique.
Primitivement, l'on admettait que ces copals étaient origi-
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