Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOMINATIONS ET MUTATIONS
MINISTÈRE DES COLONIES
Par décret, en date du 8 mars 1922, sont promus ou nommés, tout en conservant leur situation actuelle : Au grade d'ingénieur en chef de 2e classe de l'agriculture.
M. Etesse (Marius), ingénieur de 1er classe en service détaché hors cadres au Maroc.
A la 26 classe d'ingénieur d'agriculture.
M. Bardou (Auguste), ingénieur de 3e classe en service au Cameroun.
A la 1re classe d'ingénieur adjoint d'agriculture, M. Aboilard (Marcel), ingénieur adjoint de 2e classe.
Les promotions ou nominations auront lieu, à compter du 1er janvier 1922, au point de vue exclusif de l'ancienneté.
BIBLIOGRAPHIE (1)
N° 1. H.-G. NAVEL : Les principaux ennemis du Cacaoyer aux îles de San-Thomé et de Principe (132 p., 83 phot., 2 cartes, 4 pl. col., Larose, Paris, 1921).
L'ouvrage de M. Navel est le premier traité publié, en France, sur les maladies et les ennemis du Cacaoyer. Nous avions déjà, dans notre langue, un intéressant travail de Mayné sur les parasites de cette culture au Congo belge, mais ces deux ouvrages ne font pas du tout double emploi ; ils se complètent, car ce ne sont pas les mêmes questions qui sont abordées pour San-Thomé et pour le Congo belge.
M. Navel divise son travail en trois parties principales, suivant la cause du dépérissement des Cacaoyers. Tout d'abord, les maladies non parasitaires (blessures, manque d'hygiène, suppression absolue d'ombrage, etc.), sont passées en revue et l'importance de chacune d'elles est discutée. Les para- sites animaux rencontrés à San-Thomé sont étudiés chacun en détail. Le plus important, depuis 1916, est certainement le Thrips, Heliothrips rubro- cinctus Giard, auquel est dû un abaissement considérable de la production ces dernières apnées. Il ressort des recherches de M. Navel, que « si le Thrips de suffit pas à occasionner la mort, il n'en reste pas moins la cause princi- pale. » Pour enrayer le développement de ce fléau, il faut apprendre aux colons à protéger les insectes auxiliaires, les Chrysopes en particulier, dont les larves rendent de grands services. Les traitements recommandés sont à base de goudron et soude. Il serait bon, peut-être, d'expérimenter les bouil- lies sulfocalciques simples ou mieux additionnées de colle de pâte, mélange
(1) Les ouvrages dont il est adressé deux exemplaires à L'Institut National d'Agronomie Coloniale donnent lieu à un compte-rendu bibliographique. Ceux dont il n'est envoyé qu'un exemplaire sont simplement cités dans cette rubrique.
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