Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 janvier 1922 01 janvier 1922
Description : 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31. 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422130t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
Pages- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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18 ÉTUDES ET MÉMOIRES
qu'il présente. Comme nous l'avons écrit en 1913, nous avons
alors cru la maladie plus grave, ne se développant guère que sur
de jeunes arbres qui poussent dans des conditions défectueuses,
par exemple sur un sol trop humide par suite d'un mauvais
drainage, comme c'était le cas au camp expérimental de Para.
Un voyage d'études, que nous avons effectué au début de
1920, en Guyane hollandaise, nous a démontré la gravité de
la maladie. Les plantations d'Hevea brasiliensis qui avaient
été établies dans ce pays sont aujourd'hui abandonnées et la
plupart des arbres ont été abattus. L'unique cause de cet aban-
don est la maladie dont nous parlons. Même sur des arbres en
âge d'exploitation, les feuilles sont si gravement attaquées,
le limbe percé de trous si nombreux que les feuilles ne peuvent
plus exercer leur rôle physiologique. Les arbres dépérissent,
peuvent mourir, mais en tous cas sont dans un état de misère
physiologique suffisante, pour ne donner que de très faibles
quantités de latex sans intérêt économique. La rapidité du
développement de la maladie varie suivant les conditions de
végétation et dans les terrains humides, insuffisamment drai-
nés, elle est plus grande. Mais on trouve aussi les arbres gra-
vement malades dans les terrains sains, bien drainés, sur les
digues les plus hautes des « polders » et même dans les pro-
priétés les moins basses.
L'Hevea est donc complètement abandonné aujourd'hui
au Suriname.
Les renseignements que nous avons recueillis sur la Guyane
anglaise laissent prévoir qu'il en est de même dans la colonie
britannique. En 1919, la surface plantée en « seringueira »,
dans ce pays, se trouvait être réduite à moitié de l'acréage
maximum réalisé quelques années auparavant. Malgré l'ab-
sence de renseignements précis, l'avis des agronomes hollan-
dais est que1.1a cause de cette réduction est la même qu'au
Suriname, puisque 31es études de M. Bancroft prouvent que
le champignon existe aussi en Guyane anglaise, où les con-
ditions de milieu sont d'ailleurs sensiblement les mêmes que
chez sa voisine néerlandaise.
qu'il présente. Comme nous l'avons écrit en 1913, nous avons
alors cru la maladie plus grave, ne se développant guère que sur
de jeunes arbres qui poussent dans des conditions défectueuses,
par exemple sur un sol trop humide par suite d'un mauvais
drainage, comme c'était le cas au camp expérimental de Para.
Un voyage d'études, que nous avons effectué au début de
1920, en Guyane hollandaise, nous a démontré la gravité de
la maladie. Les plantations d'Hevea brasiliensis qui avaient
été établies dans ce pays sont aujourd'hui abandonnées et la
plupart des arbres ont été abattus. L'unique cause de cet aban-
don est la maladie dont nous parlons. Même sur des arbres en
âge d'exploitation, les feuilles sont si gravement attaquées,
le limbe percé de trous si nombreux que les feuilles ne peuvent
plus exercer leur rôle physiologique. Les arbres dépérissent,
peuvent mourir, mais en tous cas sont dans un état de misère
physiologique suffisante, pour ne donner que de très faibles
quantités de latex sans intérêt économique. La rapidité du
développement de la maladie varie suivant les conditions de
végétation et dans les terrains humides, insuffisamment drai-
nés, elle est plus grande. Mais on trouve aussi les arbres gra-
vement malades dans les terrains sains, bien drainés, sur les
digues les plus hautes des « polders » et même dans les pro-
priétés les moins basses.
L'Hevea est donc complètement abandonné aujourd'hui
au Suriname.
Les renseignements que nous avons recueillis sur la Guyane
anglaise laissent prévoir qu'il en est de même dans la colonie
britannique. En 1919, la surface plantée en « seringueira »,
dans ce pays, se trouvait être réduite à moitié de l'acréage
maximum réalisé quelques années auparavant. Malgré l'ab-
sence de renseignements précis, l'avis des agronomes hollan-
dais est que1.1a cause de cette réduction est la même qu'au
Suriname, puisque 31es études de M. Bancroft prouvent que
le champignon existe aussi en Guyane anglaise, où les con-
ditions de milieu sont d'ailleurs sensiblement les mêmes que
chez sa voisine néerlandaise.
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