L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial

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42 pages

Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial

Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte

Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte

Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte

Éditeur : É. Larose (Paris)

Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)

Date d'édition : 1922-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 janvier 1922 01 janvier 1922

Description : 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31. 1922/01/01 (A6,N49)-1922/01/31.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422130t

Source : CIRAD, 2012-231851

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

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SOMMAIRE
- Pages
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- L. PANISSET. - La Lymphangite épizootique
  .......... Page(s) .......... 1
- M. RIGOTARD. - Notes d'agriculture sur la Guadeloupe (à suivre)
  .......... Page(s) .......... 9
- V. CAYLA. - A propos de la maladie des feuilles de l'"Hevea" en Amérique du Sud
  .......... Page(s) .......... 17
- VARIÉTÉS: Utilisation des mélasses à l'Ile Maurice (R. B.)
  .......... Page(s) .......... 20
- Importance et densité de la population indigène en A. O. F., à Madagascar et en Indochine (C. C.)
  .......... Page(s) .......... 23
- La sélection de l'"Hevea brasiliensis" (C. C.)
  .......... Page(s) .......... 25
- Le caoutchouc de plantation (Hevea et Manihot) du Congo Belge (C. C.)
  .......... Page(s) .......... 27
- La production du cacao au Brésil (C. C.)
  .......... Page(s) .......... 27
- ACTES ET DOCUMENTS OFFICIELS: Dahomey. - Colonies et pays de protectorat. - Indochine, Madagascar, Réunion - Institut National d'Agronomie Coloniale
  .......... Page(s) .......... 28
- REVUE COMMERCIALE
  .......... Page(s) .......... 29

LA LYMPHANGITE ÉPIZOOTIQUE 7

répétées de pus (pyothérapie), on recueille le contenu des
nodules dans de l'eau '* phéniquée et on met en contact avec de
l'éther. Le pus ainsi modifié est l'agent du traitement. On
l'injecte sous la peau, à la dose de quelques centimètres cubes,
tous les huit jours jusqu'à guérison, c'est-à-dire pendant un,
deux ou plusieurs mois. Le début de ce traitement est marqué
par une aggravation des altérations à laquelle succède une
amélioration assez régulièrement progressive.

Au pus on peut substituer avec avantage l'agent de la mala-
die, le cryptocoque, convenablement modifié par le chauffage.

Le traitement se poursuit comme avec le pus ; les résultats sont
meilleurs.

L'expérience acquise a montré que rien ne doit être aban-
donné des vieilles pratiques de l'excision et de la cautérisation,
mais que l'on peut parer à leur insuffisance par la mise en
œuvre des procédés médicaux dont les meilleurs consistent
dans l'usage de l'iodure de potassium et du novarsénobenzol,
dans l'emploi du pus et mieux des cultures du cryptocoque,
agent de la lymphangite épizootique.

Les essais de vaccination n'ont rien donné jusqu'à mainte-
nant ; force'est donc, pour prévenir la maladie, de recourir à des
mesures sanitaires qui s'inspireront des connaissances acquises
sur la contagiosité de la maladie et ses modes de propagation.

La lymphangite épizootique est une maladie contagieuse,
il suffit d'introduire un animal atteint dans un effectif sain
pour voir bientôt la maladie s'étendre et se propager souvent
à un grand nombre de chevaux.

Il n'est pas nécessaire que malades et sains entrent en con-
tact direct, la transmission est assurée par de nombreux inter-
médiaires. Tout ce qui peut être souillé par le pus est capable
de véhiculer le contage : ce sont les litières, les instruments de
pansage, les objets de pansement, les personnes appelées à pan-
ser et à soigner les chevaux lymphangiteux.

Pour pénétrer dans l'organisme, l'agent de la lymphangite
épizootique a besoin d'une préalable solution de continuité.

Ce sont les plaies, les crevasses, les excoriations de la peau qui

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