COMMERCE ET INDUSTRIE 1303
Du tableau qui précède, il résulte que depuis 1919 on
approche du chiffre de 300.000 tonnes à l'exportation.
Il n'est pas douteux que les prix d'achat aux cultivateurs n'aient
été l'un des meilleurs stimulants de la production qui en pré- -
sence des cours actuels se développerait davantage si la question
de main-d'œuvre pouvait être résolue et si, par exemple, aux pro-
cédés primitifs de culture, étaient substitués des moyens méca-
niques permettant l'extention des ensemencements.
DIMINUTIONS
Viandes fraîches et conserves de viande.
L'exportation n'est constituée que des provisions prises à
Dakar par les navires qui y font escale et s'y ravitaillent. Une
usine de frigorification et de fabrique de conserves installée à
Lyndiane à cessé de fonclionner dès la fin de la guerre. Les
mesures spéciales prises pour lui assurer l'approvisionnement en
bétail, les débouchés offerts par les besoins des armées n'existent
plus. Dès lors, il apparaît qu'en dehors de circonstances excep-
tionnelles et en période normale une industrie de l'espèce n'est
pas viable au Sénégal en l'état actuel du cheptel et des moyens
de transport du bétail sur pied.
Les laines en masse, dont une partie provient du Soudan, ne
donnent lieu qu'à un trafic restreint.
Il en est de même pour la cire que les indigènes recueillent
avec plus ou moins d'empressement selon les cours du marché
local. L'apiculture n'est pas pratiquée à la Colonie.
"Mil. 1
Les exportations de l'année précédente ont été signalées
comme accidentelles. Elles sont insignifiantes en 1922 et il a
même été nécessaire d'importer diverses denrées alimentaires
(riz, etc..).
Comme pour le bétail il existe cependant un courant d'expor-
tation de mil vers la Gambie anglaise qui manque toujours :des
denrées vivrières suffisantes pour assurer la subsistance d'une
population dense, mais ce courant échappe en grande partie à l'ac-
tion du service des Douanes dont le réseau de surveillance de la
frontière est peu serré.
Du tableau qui précède, il résulte que depuis 1919 on
approche du chiffre de 300.000 tonnes à l'exportation.
Il n'est pas douteux que les prix d'achat aux cultivateurs n'aient
été l'un des meilleurs stimulants de la production qui en pré- -
sence des cours actuels se développerait davantage si la question
de main-d'œuvre pouvait être résolue et si, par exemple, aux pro-
cédés primitifs de culture, étaient substitués des moyens méca-
niques permettant l'extention des ensemencements.
DIMINUTIONS
Viandes fraîches et conserves de viande.
L'exportation n'est constituée que des provisions prises à
Dakar par les navires qui y font escale et s'y ravitaillent. Une
usine de frigorification et de fabrique de conserves installée à
Lyndiane à cessé de fonclionner dès la fin de la guerre. Les
mesures spéciales prises pour lui assurer l'approvisionnement en
bétail, les débouchés offerts par les besoins des armées n'existent
plus. Dès lors, il apparaît qu'en dehors de circonstances excep-
tionnelles et en période normale une industrie de l'espèce n'est
pas viable au Sénégal en l'état actuel du cheptel et des moyens
de transport du bétail sur pied.
Les laines en masse, dont une partie provient du Soudan, ne
donnent lieu qu'à un trafic restreint.
Il en est de même pour la cire que les indigènes recueillent
avec plus ou moins d'empressement selon les cours du marché
local. L'apiculture n'est pas pratiquée à la Colonie.
"Mil. 1
Les exportations de l'année précédente ont été signalées
comme accidentelles. Elles sont insignifiantes en 1922 et il a
même été nécessaire d'importer diverses denrées alimentaires
(riz, etc..).
Comme pour le bétail il existe cependant un courant d'expor-
tation de mil vers la Gambie anglaise qui manque toujours :des
denrées vivrières suffisantes pour assurer la subsistance d'une
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