1274 BULLETIN DE L'AGENCE GENÉRALE DES COLONIES
Le deuxième gisement connu consiste en un filon clemisnickel
recoupé par le tunnel du chemin de fer dans la région du Col des-
Nuages : ce filon a 0 m. 15 de puissance et son minerai a donné
à l'analyse 19 grammes d'or à la tonne. il est donc intéressant
par sa teneur. Malheureusement aucune recherche n'a été faite
pour s'assurer de son extension et de. sa régularité.
Les saphirs du Cambodge.
D'après les indications données dans le Réveil saïgonnais,
la seule mine de saphirs du Cambodge actuellement en exploi-
tation est celle de Phaïlin située près de la frontière siamoise, à
80 kilomètres au sud-ouest de Battambang. Le gisement fut
découvert, il y a une quarantaine d'années, par des colporteurs
birmans, qui avaient vus entre les mains des indigènes, des pierres
bleues d'une valeur ignorée de leurs possesseurs. C'est ainsi que
se forma la colonie birmane, qui exploite encore actuellement
les alluvions gemmifères et qui connut, il y a vingt ans, alors
que le pays était encore sous la domination siamoise, un haut
degré de prospérité ; dix mille habitants y vivaient dans l'ai-
sance, du produit des mines. Les pierres de belle eau étaient alors
nombreuses, elles étaient exportées, par le fermier du Gouver-
nement siamois, sur Chantaboun, où se trouvaient d'importants
courtiers indigènes, et de là sur Bangkok, d'où elles repartaient
à l'état brut vers les marchés de Londres et de Paris, où elles
étaient vendues, après taille, sous le nom de saphirs du Siam.
Peu de temps après le rattachement politique de la province
de Battambang au Cambodge (1907), les mines dont l'exploita-
tion avait été poursuivie sans méthode, commencèrent à péri-
cliter. La longue mévente causée par laguerre, leur a enfin porté un
coup sérieux. Néanmoins, le gisement n'a pas été abandonné et
une légère reprise s'est dessinée en 1920; la production recensée
pendant cette dernière année, a atteint 3.413 carats, d'une valeur
estimée à 360.000 francs, contre 2.853 carats, valant 215.000 fr.
en 1919.
Il est à noter que le passage de Phaïlin, sous la domination
française, n'a pas modifié sensiblement ses relations commer-
ciales et que les pierres n'ont cessé d'être exportées sur le Siam,
les courtiers parisiens n'ayant jamais fait aucune tentative
d'achat direct.
Le deuxième gisement connu consiste en un filon clemisnickel
recoupé par le tunnel du chemin de fer dans la région du Col des-
Nuages : ce filon a 0 m. 15 de puissance et son minerai a donné
à l'analyse 19 grammes d'or à la tonne. il est donc intéressant
par sa teneur. Malheureusement aucune recherche n'a été faite
pour s'assurer de son extension et de. sa régularité.
Les saphirs du Cambodge.
D'après les indications données dans le Réveil saïgonnais,
la seule mine de saphirs du Cambodge actuellement en exploi-
tation est celle de Phaïlin située près de la frontière siamoise, à
80 kilomètres au sud-ouest de Battambang. Le gisement fut
découvert, il y a une quarantaine d'années, par des colporteurs
birmans, qui avaient vus entre les mains des indigènes, des pierres
bleues d'une valeur ignorée de leurs possesseurs. C'est ainsi que
se forma la colonie birmane, qui exploite encore actuellement
les alluvions gemmifères et qui connut, il y a vingt ans, alors
que le pays était encore sous la domination siamoise, un haut
degré de prospérité ; dix mille habitants y vivaient dans l'ai-
sance, du produit des mines. Les pierres de belle eau étaient alors
nombreuses, elles étaient exportées, par le fermier du Gouver-
nement siamois, sur Chantaboun, où se trouvaient d'importants
courtiers indigènes, et de là sur Bangkok, d'où elles repartaient
à l'état brut vers les marchés de Londres et de Paris, où elles
étaient vendues, après taille, sous le nom de saphirs du Siam.
Peu de temps après le rattachement politique de la province
de Battambang au Cambodge (1907), les mines dont l'exploita-
tion avait été poursuivie sans méthode, commencèrent à péri-
cliter. La longue mévente causée par laguerre, leur a enfin porté un
coup sérieux. Néanmoins, le gisement n'a pas été abandonné et
une légère reprise s'est dessinée en 1920; la production recensée
pendant cette dernière année, a atteint 3.413 carats, d'une valeur
estimée à 360.000 francs, contre 2.853 carats, valant 215.000 fr.
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Il est à noter que le passage de Phaïlin, sous la domination
française, n'a pas modifié sensiblement ses relations commer-
ciales et que les pierres n'ont cessé d'être exportées sur le Siam,
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