1320 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les commandes faites en avril et mai ont commencé à arriver
dès le second semestre et le 4e semestre a présenté une grande
activité.
Commencé tardivement, au début de décembre, l'achat de la
récolte d'arachides a immédiatement été intense, les offres et la
concurrence ont fait monter les prix, lesquels suivaient d'ailleurs
la hausse de la livre -
Aussi l'année 1923 s'annonce-t-elle sous des auspices favo-
rables, les arrivages de 1922 se sont écoulés de façon satisfaisante,
les exportations et ventes ont laissé une marge de bénéfice qu'on
dit très satisfaisante.
Malgré la simultanéité et l'intensité des arrivages en fin
d'année, il n'y a eu aucun encombrement dans le port de Dakar,
grâce surtout, semble-t-il, à la suffisance de matériel de trans-
port de la compagnie du chemin de fer de Dakar-Saint-Louis
qui a pu renouveler une partie de son matériel, grâce aussi au
développement de la flottille de cabotage entre Dakar et Saint-
Louis.
Pour les mêmes raisons l'acheminement de la récolte sur les
ports d'embarquement n'a souffert d'aucun retard.
Le chemin de fer du Thiès-Kayes qui reliera Dakar et Kao-
lack avec le Soudan contribuera à développer la production dans
des régions où elle était sans importance faute de moyens
d'écoulement.
Après une longue période d'inactivité là construction des
immeubles reprend; il y eu, en effet, baisse de prix des maté-
riaux et on entrevoit la fin des mesures moratoires prises pendant
la guerre et renouvelées d'année en année depuis lors.
Les travaux envisagés par le Gouvernement général sur fonds
d'emprunt contribueront à donner au mouvement commercial
de 1923 une activité plus grande encore que celle constatée
en 1922.
Pour le Sénégal, dont la principale source de richesse est
l'arachide, il faut souhaiter que la production puisse en être
multipliée par extension des ensemencements, améliorations des
semences, utilisation de moyens mécaniques au lieu des procédés
de culture rudimentaires qui continuent à être utilisés.
Si dans ce sens des efforts méthodiques, ininterrompus et
non fragmentaires étaient fournis, le Sénégal verrait s'ouvrir une
ère de grande prospérité.
»
Les commandes faites en avril et mai ont commencé à arriver
dès le second semestre et le 4e semestre a présenté une grande
activité.
Commencé tardivement, au début de décembre, l'achat de la
récolte d'arachides a immédiatement été intense, les offres et la
concurrence ont fait monter les prix, lesquels suivaient d'ailleurs
la hausse de la livre -
Aussi l'année 1923 s'annonce-t-elle sous des auspices favo-
rables, les arrivages de 1922 se sont écoulés de façon satisfaisante,
les exportations et ventes ont laissé une marge de bénéfice qu'on
dit très satisfaisante.
Malgré la simultanéité et l'intensité des arrivages en fin
d'année, il n'y a eu aucun encombrement dans le port de Dakar,
grâce surtout, semble-t-il, à la suffisance de matériel de trans-
port de la compagnie du chemin de fer de Dakar-Saint-Louis
qui a pu renouveler une partie de son matériel, grâce aussi au
développement de la flottille de cabotage entre Dakar et Saint-
Louis.
Pour les mêmes raisons l'acheminement de la récolte sur les
ports d'embarquement n'a souffert d'aucun retard.
Le chemin de fer du Thiès-Kayes qui reliera Dakar et Kao-
lack avec le Soudan contribuera à développer la production dans
des régions où elle était sans importance faute de moyens
d'écoulement.
Après une longue période d'inactivité là construction des
immeubles reprend; il y eu, en effet, baisse de prix des maté-
riaux et on entrevoit la fin des mesures moratoires prises pendant
la guerre et renouvelées d'année en année depuis lors.
Les travaux envisagés par le Gouvernement général sur fonds
d'emprunt contribueront à donner au mouvement commercial
de 1923 une activité plus grande encore que celle constatée
en 1922.
Pour le Sénégal, dont la principale source de richesse est
l'arachide, il faut souhaiter que la production puisse en être
multipliée par extension des ensemencements, améliorations des
semences, utilisation de moyens mécaniques au lieu des procédés
de culture rudimentaires qui continuent à être utilisés.
Si dans ce sens des efforts méthodiques, ininterrompus et
non fragmentaires étaient fournis, le Sénégal verrait s'ouvrir une
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