H08 BULLETIN DE L'AGNCE GÉNÉRALE DES COLONIES
en outre, le Maroc, pays essentiellement agricole, ne manquera pas
d'absorber la plus grande partie des engrais azotés provenant des
déchets de préparation. Une usine de conserves commence à fonc-
tionner. D'autre part, les homards et les langoustes sont abondants,
notamment dans la région de Mogador. La pêche en eau douce est
pratiquée avec succès, notamment celle des aloses et, il sera avanta-
geux de multiplier les bonnes espèces de salmonidés, pour en déve-
lopper l'exploitation ; c'est ainsi qu'un établissement de pisciculture,
actuellement en voie d'organisation, sera à même de doter, chaque
année, les lacs et les cours d'eau du moyen Atlas de 30.000 à
50.000 alevins de salmonidés divers.
« En terminant cet exposé succinct, nous croyons devoir men-
tionner que, pour répandre parmi lé public français la connaissance
de la faune des mers coloniales et des moyens à mettre en œuvre
afin d'en tirer le meilleur profit, une chaire magistrale, que nous
avons l'honneur d'occuper, a été créée au Muséum national d'histoire
naturelle, sur la demande de M. Albert SARRAUT, ministre des Colonies.
A cette chaire est rattaché le Laboratoire central des pêches colo-
niales qui a, lui-même, remplacé l'ancien Laboratoire des pêches de
l'Afrique occidentale française, premier organisme de ce genre.
L'enseignement, qui est donné au Muséum sur les « Pêches et pro-
ductions coloniales d'origine animale », est suivi par un nombre
toujours croissant d'auditeurs ».
Après avoir étudié l'Afrique occidentale et l'Afrique équato-
riale françaises, M. le professeur GRUVEL a développé toute une
série de questions intéressant la pêche à Madagascar.
Il a ensuite étudié l'industrie des pêches en Norvège, afin d'en
tirer les leçons nécessaires pour le développement de nos pêches
coloniales.
L'année dernière, il montrait l'importance des côtes du Maroc
occidental et, cette année, il consacrera toutes ses leçons à l'in-
dustrie des pêches en Indochine, aussi bien celles d'eau douce
que les pêches maritimes.
RENSEIGNEMENTS
Le commerce de Madagascar.
Les importations et les exportations de Madagascar, pen-
dant le 1er trimestre 1923 ont été supérieures à celles du
lw trimestre 1922, les premières de 7.264.680 francs et les
secondes de 15.658.678 francs.
en outre, le Maroc, pays essentiellement agricole, ne manquera pas
d'absorber la plus grande partie des engrais azotés provenant des
déchets de préparation. Une usine de conserves commence à fonc-
tionner. D'autre part, les homards et les langoustes sont abondants,
notamment dans la région de Mogador. La pêche en eau douce est
pratiquée avec succès, notamment celle des aloses et, il sera avanta-
geux de multiplier les bonnes espèces de salmonidés, pour en déve-
lopper l'exploitation ; c'est ainsi qu'un établissement de pisciculture,
actuellement en voie d'organisation, sera à même de doter, chaque
année, les lacs et les cours d'eau du moyen Atlas de 30.000 à
50.000 alevins de salmonidés divers.
« En terminant cet exposé succinct, nous croyons devoir men-
tionner que, pour répandre parmi lé public français la connaissance
de la faune des mers coloniales et des moyens à mettre en œuvre
afin d'en tirer le meilleur profit, une chaire magistrale, que nous
avons l'honneur d'occuper, a été créée au Muséum national d'histoire
naturelle, sur la demande de M. Albert SARRAUT, ministre des Colonies.
A cette chaire est rattaché le Laboratoire central des pêches colo-
niales qui a, lui-même, remplacé l'ancien Laboratoire des pêches de
l'Afrique occidentale française, premier organisme de ce genre.
L'enseignement, qui est donné au Muséum sur les « Pêches et pro-
ductions coloniales d'origine animale », est suivi par un nombre
toujours croissant d'auditeurs ».
Après avoir étudié l'Afrique occidentale et l'Afrique équato-
riale françaises, M. le professeur GRUVEL a développé toute une
série de questions intéressant la pêche à Madagascar.
Il a ensuite étudié l'industrie des pêches en Norvège, afin d'en
tirer les leçons nécessaires pour le développement de nos pêches
coloniales.
L'année dernière, il montrait l'importance des côtes du Maroc
occidental et, cette année, il consacrera toutes ses leçons à l'in-
dustrie des pêches en Indochine, aussi bien celles d'eau douce
que les pêches maritimes.
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Le commerce de Madagascar.
Les importations et les exportations de Madagascar, pen-
dant le 1er trimestre 1923 ont été supérieures à celles du
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secondes de 15.658.678 francs.
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