976 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES '.,
ment très lent de cet animal qui, à l'âge de 40 ans, atteint seu
lement la longueur de 1 m. 40
Nous pouvons donc espérer que l'Amérique ne gardera pas
longtemps la prépondérance de ce marché et que nous pourrions
peut-être, avec un petit effort, nous substituer à elle. La chasse
au caïman est chose facile en pays malgache ; les Sakalaves sont
de très bons chasseurs, et beaucoup considèrent la destruction
des crocodiles comme un sport ; à l'heure actuelle, ils ne tirent
aucun profit de cette chasse, les primes données par l'Adminis-
tration pour la destruction de ces sauriens ayant été supprimées ;
mais lorsqu'ils y trouveront un bénéfice, on peut être certain
que nombreux seront ceux qui en feront métier.
L'entreprise actuellement en création à Madagascar parait
donc être très intéressante pour la Colonie. Tout le monde sait,
en effet, que de multiples objets de maroquinerie, sacs de voyage,
articles de toilette et de fumeurs, etc. sont faits en peau de
crocodile. Par sa résistance, sa tonalité, la bizarrerie et la régu-
larité de ses dessins, la peau de caïman est fort recherchée pour
toute la maroquinerie de luxe. Or, où nos commerçants et
nos industriels vont-ils chercher ces peaux ? En Allemagne et
en Amérique, alors que nous avons ici de quoi satisfaire ample-
ment à tous les besoins de la consommation.
Il faut industrialiser la chasse de ces animaux dans notre
Colonie, fonder des usines pour la préparation des peaux et l'uti-
lisation des sous-produits. La peau n'est pas, en effet, le seul
produit qu'on peut tirer du caïman. La graisse de ces animaux
est abondante et riche ; leurs œufs peuvent également être
employés pour l'albumine qu'ils renferment. Bref, il y a là toute
une série de produits que nous employons et que nous pourrions
tirer d'ici, au lieu d'aller les chercher à l'étranger.
Guyane française.
ÉTAT SANITAIRE EN 1922
L'état sanitaire de la Guyane, au cours de 1922, a été satis-
faisant.
11 existe en Guyane 7 établissements hospitaliers, savoir :
Cayenne.
Hôpital colonial qui reçoit les fonctionnaires, les particuliers,
à leurs frais, les soldats, les transportés, etc.
ment très lent de cet animal qui, à l'âge de 40 ans, atteint seu
lement la longueur de 1 m. 40
Nous pouvons donc espérer que l'Amérique ne gardera pas
longtemps la prépondérance de ce marché et que nous pourrions
peut-être, avec un petit effort, nous substituer à elle. La chasse
au caïman est chose facile en pays malgache ; les Sakalaves sont
de très bons chasseurs, et beaucoup considèrent la destruction
des crocodiles comme un sport ; à l'heure actuelle, ils ne tirent
aucun profit de cette chasse, les primes données par l'Adminis-
tration pour la destruction de ces sauriens ayant été supprimées ;
mais lorsqu'ils y trouveront un bénéfice, on peut être certain
que nombreux seront ceux qui en feront métier.
L'entreprise actuellement en création à Madagascar parait
donc être très intéressante pour la Colonie. Tout le monde sait,
en effet, que de multiples objets de maroquinerie, sacs de voyage,
articles de toilette et de fumeurs, etc. sont faits en peau de
crocodile. Par sa résistance, sa tonalité, la bizarrerie et la régu-
larité de ses dessins, la peau de caïman est fort recherchée pour
toute la maroquinerie de luxe. Or, où nos commerçants et
nos industriels vont-ils chercher ces peaux ? En Allemagne et
en Amérique, alors que nous avons ici de quoi satisfaire ample-
ment à tous les besoins de la consommation.
Il faut industrialiser la chasse de ces animaux dans notre
Colonie, fonder des usines pour la préparation des peaux et l'uti-
lisation des sous-produits. La peau n'est pas, en effet, le seul
produit qu'on peut tirer du caïman. La graisse de ces animaux
est abondante et riche ; leurs œufs peuvent également être
employés pour l'albumine qu'ils renferment. Bref, il y a là toute
une série de produits que nous employons et que nous pourrions
tirer d'ici, au lieu d'aller les chercher à l'étranger.
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ÉTAT SANITAIRE EN 1922
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