INFORMATIONS 975
tués en 1913. A 12 kilomètres du port de Vohémar se trouve une
concession de terrain euprifère; des travaux ont mis en vue des
dépôts de cuivre. Un peu plus à l'intérieur, à 40 ou 50 kilomètres
au sud-ouest de Vohémar, on trouve des affleurements de mine-
rai de cuivre très riches, atteignant 50 p. 100 de cuivre sulfuré.
Les travaux entrepris permettent de dire que l'exploitation de
ces gisements peut être profitable. La guerre a empêché de se
constituer, dans ce but, une société projetée au capital de
2 millions.
Les gisements de Vohémar sont situés près de la grande forêt
qui fournira le charbon nécessaire à la fusion des mattes. Des
chutes d'eau voisines peuvent procurer de la force motrice.
Dans la région d'Ambilobé, on a foré de petits puits. On n'a
pas encore de renseignements sur le résultat des recherches
effectuées. Dans le voisinage du lac Kinkony, situé au sud-ouest
de Majunga, on a découvert du cuivre natif dans des basaltes.
Le gisement d'Ambositra-Ambavarahina est le plus important de
tous les gisements connus. Il a été reconnu par des travaux de
surface et de profondeur. Un commencement d'exploitation y a
été fait. Le minerai est contenu dans les « deaclases », à traders
les calcaires cipolins, redressés presque verticalement. On a ren-
contré cinq veines à peu près parallèles, dont la minéralisation
atteint, en certains points, jusqu'à 0 m. 40 d'épaisseur De nom-
breux travaux ont permis de reconnaître l'existence d'un millier
de tonnes de cuivre-métal. L'exploitation se fera par traver
bancs et galeries en direction, sans qu'on ait à pomper les eaux.
Le gouvernement général de la Colonie procédera à l'adjudica-
tion de la concession de cette mine, le 1er octobre prochain.
A. C. F.
Madagascar.
L'UTILISATION PES PEAUX DR CAÏMANS.
Jusqu'à présent, dit Y Indépendant de Madagascar, on ne s'est
pas livré encore ici à la chasse au caïman dans un but cornmer
cial ; il n'en est pas de même en Amérique où le commerce dt-s
peaux de caïmans est organisé sur une vaste échelle. Il a même
toi lement été abattu de caïmans, aux États- Unis, qu'il est nécessaire
d'en entreprendre l'élevage pour alimenter les usines. Mais cet
élevage sera d'un rendement limité, étant donné le développe-
tués en 1913. A 12 kilomètres du port de Vohémar se trouve une
concession de terrain euprifère; des travaux ont mis en vue des
dépôts de cuivre. Un peu plus à l'intérieur, à 40 ou 50 kilomètres
au sud-ouest de Vohémar, on trouve des affleurements de mine-
rai de cuivre très riches, atteignant 50 p. 100 de cuivre sulfuré.
Les travaux entrepris permettent de dire que l'exploitation de
ces gisements peut être profitable. La guerre a empêché de se
constituer, dans ce but, une société projetée au capital de
2 millions.
Les gisements de Vohémar sont situés près de la grande forêt
qui fournira le charbon nécessaire à la fusion des mattes. Des
chutes d'eau voisines peuvent procurer de la force motrice.
Dans la région d'Ambilobé, on a foré de petits puits. On n'a
pas encore de renseignements sur le résultat des recherches
effectuées. Dans le voisinage du lac Kinkony, situé au sud-ouest
de Majunga, on a découvert du cuivre natif dans des basaltes.
Le gisement d'Ambositra-Ambavarahina est le plus important de
tous les gisements connus. Il a été reconnu par des travaux de
surface et de profondeur. Un commencement d'exploitation y a
été fait. Le minerai est contenu dans les « deaclases », à traders
les calcaires cipolins, redressés presque verticalement. On a ren-
contré cinq veines à peu près parallèles, dont la minéralisation
atteint, en certains points, jusqu'à 0 m. 40 d'épaisseur De nom-
breux travaux ont permis de reconnaître l'existence d'un millier
de tonnes de cuivre-métal. L'exploitation se fera par traver
bancs et galeries en direction, sans qu'on ait à pomper les eaux.
Le gouvernement général de la Colonie procédera à l'adjudica-
tion de la concession de cette mine, le 1er octobre prochain.
A. C. F.
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Jusqu'à présent, dit Y Indépendant de Madagascar, on ne s'est
pas livré encore ici à la chasse au caïman dans un but cornmer
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peaux de caïmans est organisé sur une vaste échelle. Il a même
toi lement été abattu de caïmans, aux États- Unis, qu'il est nécessaire
d'en entreprendre l'élevage pour alimenter les usines. Mais cet
élevage sera d'un rendement limité, étant donné le développe-
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