RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 871
Si en 1921 et en 1922 l'écart énorme qui exitait entre les impor-
tations et les exportations de la France a été très considérable-
ment réduit, si par conséquent nous avons payé moins de mil-
liards aux pays à change élevé, tels que les États-Unis, la Répu-
blique Argentine, l'Australie pour nos acquisitions de produits
première nécessité, cette circonstance favorable est due surtout
à la crise économique que nous traversons et nos achats aux
Colonies ont diminué comme nos achats à l'étranger.
Il s'écoulera malheureusement encore un certain temps avant
que les statistiques commerciales puissent être favorablement
influencées par les grands travaux publics coloniaux et par les ten-
tatives très intéressantes de capitalistes français dans différentes
parties de notre domaine en vue de créer ou. développer la pro-
duction ou l'exportation des matières premières les plus indispen-
sables. Tous nos efforts doivent tendre à hâter cette évolution,
car le domaine mondial de la France, convenablement aménagé
et mis en valeur, doit, non seulement assurer son approvisionne-
ment en produits naturels essentiels, mais encore lui permettre
de devenir une des principales nations exportatrices de matières
premières à l'étranger, ce qui non seulement lui permettra de
rétablir sa/situation économique, mais encore mettra à sa dispo-
sition un incomparable instrument d'influence politique.
Nous consacrerons un prochain article à ce second aspect de
la question.
Camille FIDEL
Les bois coloniaux.
Le Service des bois coloniaux des ministères des Colonies et
des Régions libérées a présenté dans son stand du Champ-de-Mars
les échantillons de toutes les essences de-bois coloniaux qui peu-
vent et doivént compenser celles qui nous manquent en France
ou qui, achetées à l'étranger, exigent un tribut de un milliard.
Derrière le stand on peut voir débiter, raboter nos bois par le
système de la maison E. GJLLFT du boulevard Auguste-Blanqui, à
Paris.
Des feuilles de contre-plaquage, des tonneaux, dont un de
l'usine CHE;VRIER, au Bouscat, près de Bordeaux; des pieds de
table tournés, en un mot toutes les nombreuses applications de
nos bois.coloniaux sont fort bien présentées au public.
Si en 1921 et en 1922 l'écart énorme qui exitait entre les impor-
tations et les exportations de la France a été très considérable-
ment réduit, si par conséquent nous avons payé moins de mil-
liards aux pays à change élevé, tels que les États-Unis, la Répu-
blique Argentine, l'Australie pour nos acquisitions de produits
première nécessité, cette circonstance favorable est due surtout
à la crise économique que nous traversons et nos achats aux
Colonies ont diminué comme nos achats à l'étranger.
Il s'écoulera malheureusement encore un certain temps avant
que les statistiques commerciales puissent être favorablement
influencées par les grands travaux publics coloniaux et par les ten-
tatives très intéressantes de capitalistes français dans différentes
parties de notre domaine en vue de créer ou. développer la pro-
duction ou l'exportation des matières premières les plus indispen-
sables. Tous nos efforts doivent tendre à hâter cette évolution,
car le domaine mondial de la France, convenablement aménagé
et mis en valeur, doit, non seulement assurer son approvisionne-
ment en produits naturels essentiels, mais encore lui permettre
de devenir une des principales nations exportatrices de matières
premières à l'étranger, ce qui non seulement lui permettra de
rétablir sa/situation économique, mais encore mettra à sa dispo-
sition un incomparable instrument d'influence politique.
Nous consacrerons un prochain article à ce second aspect de
la question.
Camille FIDEL
Les bois coloniaux.
Le Service des bois coloniaux des ministères des Colonies et
des Régions libérées a présenté dans son stand du Champ-de-Mars
les échantillons de toutes les essences de-bois coloniaux qui peu-
vent et doivént compenser celles qui nous manquent en France
ou qui, achetées à l'étranger, exigent un tribut de un milliard.
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système de la maison E. GJLLFT du boulevard Auguste-Blanqui, à
Paris.
Des feuilles de contre-plaquage, des tonneaux, dont un de
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