748 BULLETIN DB L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
D'autre part, les fraisgénéraux des stations radiotélégraphiquei
restant sensiblement les mêmes, plus le trafic sera important.
plus les prix de revient baisseront et plus les taxes pourront être
réduites.
Indochine.
LE RIZ COCHINCHINOIS
La Cochinchine a connu des années où le commerce des riz fut
exceptionnellement florissant (1921, exportations 1.532 000 t.)
à tel point que des années de bonne moyenne paraissent marquer
un fléchissement. En 1922, la situation est vraiment satisfais
santé, car les exportations cochïnchinoises sont arrivées au total
de 1.200.000 tonnes, malgré la concurrence active de certains
marchés voisins, Rangoon et Bangkok, qui, disposant de stocks,
ont pu exporter à des prix inférieurs. Il a fallu compter aussi
avec la situation politique troublée d'un des plus importants
acheteurs, la Chine, dont l'insécurité des moyens de transport a
diminué de beaucoup les demandes. Les Indes néerlandaises,
Java, Singapore qui avaient un peu de stocks en réserve, ont
également beaucoup moins acheté et se sont adressés plutôt au
Piam et à la Birmanie. Manille, à cause de l'importante augmen-
tation d'étendue de ses rizières fut un bien mauvais client.
Les demandes du Japon et celles de Cuba et de l'Amérique furent
heureusement supérieures à celles de 1921.
Pour conserver ces débouchés et lutter plus efficacement, il
faut arriver à vaincre cette irrégularité, défaut capital du riz
cochinchinois. Déjà le laboratoire de génétique et la station rizi-
cole de Cantho ont, dans cet ordre d'idées, donné d'excellents
résultats. Pour satisfaire à toutes les demandes des riziculteurs
indigènes, le gouvernement a décidé de créer, à côté de Cantho,
qui ne peut plus suffire, de nouvelles sous-stations productrices
de semences standardisées: trois d'entre-elles fonctionnent déjà
à Cay-Loi, Soctrang et Canké et leur production annuelle s'élève
à 60 ou 70 tonnes, trois autres à Baclieu, Gocong, et Long Xuyen,
seront ouvertes vraisemblablement dans le courant de l'année.
La situation économique et industrielle du Tonkin.
La situation économique du Tonkin est bonne: en 1921, les
plus-values ont été de plus de 16 millions pour les sorties de riz,
de 5 millions pour celles de maïs ; plus de 2 millions pour la houille
D'autre part, les fraisgénéraux des stations radiotélégraphiquei
restant sensiblement les mêmes, plus le trafic sera important.
plus les prix de revient baisseront et plus les taxes pourront être
réduites.
Indochine.
LE RIZ COCHINCHINOIS
La Cochinchine a connu des années où le commerce des riz fut
exceptionnellement florissant (1921, exportations 1.532 000 t.)
à tel point que des années de bonne moyenne paraissent marquer
un fléchissement. En 1922, la situation est vraiment satisfais
santé, car les exportations cochïnchinoises sont arrivées au total
de 1.200.000 tonnes, malgré la concurrence active de certains
marchés voisins, Rangoon et Bangkok, qui, disposant de stocks,
ont pu exporter à des prix inférieurs. Il a fallu compter aussi
avec la situation politique troublée d'un des plus importants
acheteurs, la Chine, dont l'insécurité des moyens de transport a
diminué de beaucoup les demandes. Les Indes néerlandaises,
Java, Singapore qui avaient un peu de stocks en réserve, ont
également beaucoup moins acheté et se sont adressés plutôt au
Piam et à la Birmanie. Manille, à cause de l'importante augmen-
tation d'étendue de ses rizières fut un bien mauvais client.
Les demandes du Japon et celles de Cuba et de l'Amérique furent
heureusement supérieures à celles de 1921.
Pour conserver ces débouchés et lutter plus efficacement, il
faut arriver à vaincre cette irrégularité, défaut capital du riz
cochinchinois. Déjà le laboratoire de génétique et la station rizi-
cole de Cantho ont, dans cet ordre d'idées, donné d'excellents
résultats. Pour satisfaire à toutes les demandes des riziculteurs
indigènes, le gouvernement a décidé de créer, à côté de Cantho,
qui ne peut plus suffire, de nouvelles sous-stations productrices
de semences standardisées: trois d'entre-elles fonctionnent déjà
à Cay-Loi, Soctrang et Canké et leur production annuelle s'élève
à 60 ou 70 tonnes, trois autres à Baclieu, Gocong, et Long Xuyen,
seront ouvertes vraisemblablement dans le courant de l'année.
La situation économique et industrielle du Tonkin.
La situation économique du Tonkin est bonne: en 1921, les
plus-values ont été de plus de 16 millions pour les sorties de riz,
de 5 millions pour celles de maïs ; plus de 2 millions pour la houille
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