Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-04-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 avril 1912 01 avril 1912
Description : 1912/04/01 (A12,N109)-1912/04/30. 1912/04/01 (A12,N109)-1912/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64197902
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'AGAVE 323
Son bois nourrit le feu, et ses plus durs feuillages
Par une artiste main reçoivent mille usages.
La louange des dieux et les gestes des rois.
Ores sur les maisons on les couche à la file.
Si bien qu'on les prendrait pour de beaux rangs de tuiles
Ore on les tord en fil et de leurs bouts on fait
Aiguilles des petits-, et des grands fers de trait.
La liqueur de ses pieds est un vrai miel figée,
Détrempée est vinaigre, et sucre repurgée.
On voit par les récits de Lécluse que c'est pour la première fois
qu'il vit l'Agave americana dans un jardin de Valence en Espagne.
Il en eût parlé en des termes bien différents si cette plante avait
été aussi commune dans ce pays qu'elle l'est aujourd'hui. Son récit
nous prouve donc qu'elle n'existait pas à l'état sauvage sur la côte
orientale d'Espagne, au milieu du XVIe siècle.
Cherchons maintenant dans les anciens auteurs les traces des
migrations de notre plante. Le Jardin botanique de Padoue, le plus
ancien de l'Europe, avait été fondé, en 1545, par le Sénat de Venise.
Cortusi y avait succédé à Guilandin. C'est dans ce jardin que Come-
rarius vit en 1561, le premier Agave qui ait été introduit en Italie;
mais, suivant le même auteur, c'est à Florence dans les jardins du
Grand-duc de Toscane que l'on admira le premier Agave en fleurs,
dans l'été de 1586; Comerarius en publia la figure qu'il devait à
l'obligeance de l'apothicaire du prince.
Le second Agave en fleur dont il soit fait mention dans les vieux
auteurs est celui que Cœsalpin vit en 1590, à Pise, dans les jardins
Fornaboni.
Le troisième fleurit à Rome, où il a été observé par le père du
commentateur de Théophraste, Bodœus Stapel, médecin d'Amster-
dam.
(A su i vi-e. ) F. -
(A suivre.) F. MICIIOTTE,
Ingénieur E. C. P.
Son bois nourrit le feu, et ses plus durs feuillages
Par une artiste main reçoivent mille usages.
La louange des dieux et les gestes des rois.
Ores sur les maisons on les couche à la file.
Si bien qu'on les prendrait pour de beaux rangs de tuiles
Ore on les tord en fil et de leurs bouts on fait
Aiguilles des petits-, et des grands fers de trait.
La liqueur de ses pieds est un vrai miel figée,
Détrempée est vinaigre, et sucre repurgée.
On voit par les récits de Lécluse que c'est pour la première fois
qu'il vit l'Agave americana dans un jardin de Valence en Espagne.
Il en eût parlé en des termes bien différents si cette plante avait
été aussi commune dans ce pays qu'elle l'est aujourd'hui. Son récit
nous prouve donc qu'elle n'existait pas à l'état sauvage sur la côte
orientale d'Espagne, au milieu du XVIe siècle.
Cherchons maintenant dans les anciens auteurs les traces des
migrations de notre plante. Le Jardin botanique de Padoue, le plus
ancien de l'Europe, avait été fondé, en 1545, par le Sénat de Venise.
Cortusi y avait succédé à Guilandin. C'est dans ce jardin que Come-
rarius vit en 1561, le premier Agave qui ait été introduit en Italie;
mais, suivant le même auteur, c'est à Florence dans les jardins du
Grand-duc de Toscane que l'on admira le premier Agave en fleurs,
dans l'été de 1586; Comerarius en publia la figure qu'il devait à
l'obligeance de l'apothicaire du prince.
Le second Agave en fleur dont il soit fait mention dans les vieux
auteurs est celui que Cœsalpin vit en 1590, à Pise, dans les jardins
Fornaboni.
Le troisième fleurit à Rome, où il a été observé par le père du
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dam.
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