Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1912-03-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A12,N108)-1912/03/31. 1912/03/01 (A12,N108)-1912/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419789d
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
190 ÉTUDES ET MÉMOIRES
-
fait des Akyems mêmes qui se sont jusqu'ici montrés indolents,
mais par l'invasion pacifique des Akwapims, des Krobbos et même
des Juabengs qui manquant de terre chez eux, sont venus y colo-
niser. Les Krobbos se portent principalement sur les terres situées
à l'Est des montagnes d'Obo, dans le bassin de l'Afram et de son
affluent l'Akurum, dépendant du siège de Begoro.
Les Akwapims portèrent plus particulièrement leurs efforts vers
l'Ouest, sur la vallée du Deusu dont les terres dépendent des sièges
de Kyebi et Apapam.
Une telle extension ne s'est pas faite sans heurts et sans protes-
tations parfois fort vives de la part des Akyems qui, d'ailleurs, se
sont mis eux-mêmes à cette culture, négligeant complètement les
autres, y compris les cultures vivrières.
Au Nord de Begoro, la zone de culture se trouve limitée à une
faible distance de la route qui conduit à Obo, chaîne montagneuse
d'où sortent les affluents du Birrim.
Elle s'arrête pratiquement à Gyajete qui est séparé des premiers
contreforts du massif d'Abetife, parune région plate et marécageuse,
formée de thalwegs argileux qui alimentent toute une série d'affluents
de la rivière Pra. Plus loin se trouve la portion extrême Nord de
la zone de culture, elle couvre tout le plateau qui s'étend, à une
altitude variant de 500 à 660 mètres, au pied du massif proprement
dit d'Abetife et auquel on n'accède qu'en franchissant une falaise
abrupte de grès siliceux rougeâtre. Ce grès a donné sur place un
sol généralement peu profond mais perméable par excellence, où le
cacaoyer prospère malgré une température presque limite.
Les Okwahus qui peuplent cette région, semblent très enclins à
la culture et alors que déjà ils comptaient parmi les meilleurs trans-
porteurs du cacao des Akyems, ils ont une tendance marquée à
déborder de leurs falaises, pour étendre leurs cultures même dans
les terrains marécageux qui les bordent en contre-bas.
L'étendue de ce groupe de cultures, se développe vers l'Ouest,
bien au delà des régions envahies par les Akwapims, dans les
districts -de Winebah et de Saltpond qui sont principalement de
-
race Fanti.
Ce n'est que depuis quelques années que sont créées ces planta-
tions. M. Evans, le distingué Assistant-Directeur d'agriculture qui
les a parcourues récemment, a signalé l'importance que prend dès
à présent cette région qui étend considérablement, vers le bassin du
Pra, le groupe le plus important de la Colonie.
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fait des Akyems mêmes qui se sont jusqu'ici montrés indolents,
mais par l'invasion pacifique des Akwapims, des Krobbos et même
des Juabengs qui manquant de terre chez eux, sont venus y colo-
niser. Les Krobbos se portent principalement sur les terres situées
à l'Est des montagnes d'Obo, dans le bassin de l'Afram et de son
affluent l'Akurum, dépendant du siège de Begoro.
Les Akwapims portèrent plus particulièrement leurs efforts vers
l'Ouest, sur la vallée du Deusu dont les terres dépendent des sièges
de Kyebi et Apapam.
Une telle extension ne s'est pas faite sans heurts et sans protes-
tations parfois fort vives de la part des Akyems qui, d'ailleurs, se
sont mis eux-mêmes à cette culture, négligeant complètement les
autres, y compris les cultures vivrières.
Au Nord de Begoro, la zone de culture se trouve limitée à une
faible distance de la route qui conduit à Obo, chaîne montagneuse
d'où sortent les affluents du Birrim.
Elle s'arrête pratiquement à Gyajete qui est séparé des premiers
contreforts du massif d'Abetife, parune région plate et marécageuse,
formée de thalwegs argileux qui alimentent toute une série d'affluents
de la rivière Pra. Plus loin se trouve la portion extrême Nord de
la zone de culture, elle couvre tout le plateau qui s'étend, à une
altitude variant de 500 à 660 mètres, au pied du massif proprement
dit d'Abetife et auquel on n'accède qu'en franchissant une falaise
abrupte de grès siliceux rougeâtre. Ce grès a donné sur place un
sol généralement peu profond mais perméable par excellence, où le
cacaoyer prospère malgré une température presque limite.
Les Okwahus qui peuplent cette région, semblent très enclins à
la culture et alors que déjà ils comptaient parmi les meilleurs trans-
porteurs du cacao des Akyems, ils ont une tendance marquée à
déborder de leurs falaises, pour étendre leurs cultures même dans
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L'étendue de ce groupe de cultures, se développe vers l'Ouest,
bien au delà des régions envahies par les Akwapims, dans les
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Ce n'est que depuis quelques années que sont créées ces planta-
tions. M. Evans, le distingué Assistant-Directeur d'agriculture qui
les a parcourues récemment, a signalé l'importance que prend dès
à présent cette région qui étend considérablement, vers le bassin du
Pra, le groupe le plus important de la Colonie.
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