Presse et revues
40 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1927 01 mai 1927
Description : 1927/05/01 (A16,N113)-1927/05/31. 1927/05/01 (A16,N113)-1927/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419785r
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
L'ANNÉE AGRICOLE AUX COLONIES (1925) 167
La sélection de cette plante ;
L'étude des facteurs économiques de sa culture ;
La production de semences destinées à propager le type
issu de la sélection. Les expériences ont porté surtout sur le
Gossypium barbadense ou Togo sea Island. Les champs
ensemencés avec des graines lisses furent épurés par l'ara-
chage des plants dissidents, les cotonniers présentant les
caractères du type pur furent choisis et étiquetés et servirent
de point de départ d'une nouvelle sélection ; les plus remar-
quables ont été utilisés comme tête de lignées pour une sélec-
tion pédigrée. Cette sélection sur le type est accompagnée
d'une sélection sur la précocité. Les résultats obtenus sont,
dès à présent, très encourageants.
Des recherches ont été faites sur les meilleures méthodes
culturales à adopter, culture sur billons ou à plat, étude des
espacements, culture du coton seul ou associé avec les plantes
alimentaires. Enfin, l'emploi des engrais a été envisagé et
mis à l'essai, mais il faut reconnaitre tout de suite qu'en
présence de l'état extrêmement rudimentaire de la culture
indigène, l'usage des engrais chimiques peut être considéré
comme prématuré. Au contraire, l'emploi des engrais verts
pourra sans doute s'adapter aux habitudes indigènes et c'est
vers ce procédé de régénération du sol que les moniteurs sont
orientés.
La vulgarisation agricole s'exerce, soit par l'intermédiaire
des agents européens, soit par celui des moniteurs agricoles,
dans des tournées fréquentes au cours desquelles des indica-
tions sont données sur les ensemencements à faire, la récolte
du coton en sériant les qualités, la taille du cacaoyer, le trai-
tement des parasites par les pulvérisations, la création de
pépinières, le piquetage des plantations de café et de cacao, etc.
La vulgarisation agricole s'est exercée encore sous la forme
de plantations communales. Ces plantations, faites pour la
première fois en 1923, se sont considérablement accrues en
1925, où 462 champs communaux ont été faits, couvrant
3.592 hectares consacrés spécialement à la culture du coton.
La sélection de cette plante ;
L'étude des facteurs économiques de sa culture ;
La production de semences destinées à propager le type
issu de la sélection. Les expériences ont porté surtout sur le
Gossypium barbadense ou Togo sea Island. Les champs
ensemencés avec des graines lisses furent épurés par l'ara-
chage des plants dissidents, les cotonniers présentant les
caractères du type pur furent choisis et étiquetés et servirent
de point de départ d'une nouvelle sélection ; les plus remar-
quables ont été utilisés comme tête de lignées pour une sélec-
tion pédigrée. Cette sélection sur le type est accompagnée
d'une sélection sur la précocité. Les résultats obtenus sont,
dès à présent, très encourageants.
Des recherches ont été faites sur les meilleures méthodes
culturales à adopter, culture sur billons ou à plat, étude des
espacements, culture du coton seul ou associé avec les plantes
alimentaires. Enfin, l'emploi des engrais a été envisagé et
mis à l'essai, mais il faut reconnaitre tout de suite qu'en
présence de l'état extrêmement rudimentaire de la culture
indigène, l'usage des engrais chimiques peut être considéré
comme prématuré. Au contraire, l'emploi des engrais verts
pourra sans doute s'adapter aux habitudes indigènes et c'est
vers ce procédé de régénération du sol que les moniteurs sont
orientés.
La vulgarisation agricole s'exerce, soit par l'intermédiaire
des agents européens, soit par celui des moniteurs agricoles,
dans des tournées fréquentes au cours desquelles des indica-
tions sont données sur les ensemencements à faire, la récolte
du coton en sériant les qualités, la taille du cacaoyer, le trai-
tement des parasites par les pulvérisations, la création de
pépinières, le piquetage des plantations de café et de cacao, etc.
La vulgarisation agricole s'est exercée encore sous la forme
de plantations communales. Ces plantations, faites pour la
première fois en 1923, se sont considérablement accrues en
1925, où 462 champs communaux ont été faits, couvrant
3.592 hectares consacrés spécialement à la culture du coton.
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