Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1927 01 avril 1927
Description : 1927/04/01 (A16,N112)-1927/04/30. 1927/04/01 (A16,N112)-1927/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419784b
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
134 VARIÉTÉS
sécheresse, les intempéries d'abord, et, ensuite et surtout,
leurs racines maintiennent un bon état physique du sol qui
reste meuble et perméable et humide. Les essais de planter
des arbres et des arbustes entre les lignes de théier ont donné
d'excellents résultats. Les légumineuses s'y prêtent le mieux,
car elles enrichissent en même temps le sol d'azote tiré de
l'atmosphère. Les plus recommandées sont : Erythrina litho-
sperma, albizzia moluccana, albizzia stipulata, acacia decur-
rens, grevillea robusta et autres.
La préparation du sol se fait presque exclusivement à la
main, au moyen de bêche, binette, houe, etc. La terre est
retournée vers la fin de la saison pluvieuse et reste quelque
temps exposée à l'action atmosphérique ; ensuite, on laboure
à une profondeur de 0m,45 pour faciliter le développement
de racines. Les plantations doivent être propres et libres de
mauvaises herbes ; on les extirpe avec la houe, on les arrache
avec les mains et on les brûle. Le travail se répète tous les
vingt jours, pour ne pas laisser aux mauvaises herbes le temps
de donner des semences. C'est la plus grosse dépense dans la
culture du thé.
La fumure verte convient bien aux plantations du thé, car,
outre l'enrichissement du sol en azote, elle améliore aussi
son état physique. En 1906-1910, on a fait, à Ceylan, un
vaste essai de fumure verte avec plusieurs plantes de la famille
des légumineuses. C'est là le Crotalaria striata et l'Erythrina
lithosperma qui ont donné le meilleur résultat.
Ces plantes ont été semées entre les lignes de thé, à une
distance de 2-4-8 mètres, et enfouies tous le deux ans ;
pour éviter l'épuisement du sol en potasse et en acide phos-
phorique, on y avait ajouté 225 kilogs de scorie Thomas et
70 kilogs de sulfate de potasse par hectare. L'augmentation
de la récolte fut :
Crotalaria (1906). 125 kilogs par hectare (commencement de l'essai).
Crotalaria (1010). 1.575 kilogs par hectare (à la fin de l'essai).
Erythrina (1906). 78 kilogs par hectare (commencement de l'essai).
Erythrina (1910). 1.805 kilogs par hectare (à la fin de l'essai).
D'autres légumineuses, comme Thephrosia candida, Pha-
seolus-sp., lndigojera anil., ont donné aussi de bons résultats.
sécheresse, les intempéries d'abord, et, ensuite et surtout,
leurs racines maintiennent un bon état physique du sol qui
reste meuble et perméable et humide. Les essais de planter
des arbres et des arbustes entre les lignes de théier ont donné
d'excellents résultats. Les légumineuses s'y prêtent le mieux,
car elles enrichissent en même temps le sol d'azote tiré de
l'atmosphère. Les plus recommandées sont : Erythrina litho-
sperma, albizzia moluccana, albizzia stipulata, acacia decur-
rens, grevillea robusta et autres.
La préparation du sol se fait presque exclusivement à la
main, au moyen de bêche, binette, houe, etc. La terre est
retournée vers la fin de la saison pluvieuse et reste quelque
temps exposée à l'action atmosphérique ; ensuite, on laboure
à une profondeur de 0m,45 pour faciliter le développement
de racines. Les plantations doivent être propres et libres de
mauvaises herbes ; on les extirpe avec la houe, on les arrache
avec les mains et on les brûle. Le travail se répète tous les
vingt jours, pour ne pas laisser aux mauvaises herbes le temps
de donner des semences. C'est la plus grosse dépense dans la
culture du thé.
La fumure verte convient bien aux plantations du thé, car,
outre l'enrichissement du sol en azote, elle améliore aussi
son état physique. En 1906-1910, on a fait, à Ceylan, un
vaste essai de fumure verte avec plusieurs plantes de la famille
des légumineuses. C'est là le Crotalaria striata et l'Erythrina
lithosperma qui ont donné le meilleur résultat.
Ces plantes ont été semées entre les lignes de thé, à une
distance de 2-4-8 mètres, et enfouies tous le deux ans ;
pour éviter l'épuisement du sol en potasse et en acide phos-
phorique, on y avait ajouté 225 kilogs de scorie Thomas et
70 kilogs de sulfate de potasse par hectare. L'augmentation
de la récolte fut :
Crotalaria (1906). 125 kilogs par hectare (commencement de l'essai).
Crotalaria (1010). 1.575 kilogs par hectare (à la fin de l'essai).
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seolus-sp., lndigojera anil., ont donné aussi de bons résultats.
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