Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1927 01 février 1927
Description : 1927/02/01 (A16,N110)-1927/02/28. 1927/02/01 (A16,N110)-1927/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419782h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
60 ÉTUDES ET MÉMOIRES
est généralement possible d'y faire des cultures plus rému-
nératrices que celle du cotonnier.
Ainsi, dans le Sambirano, on a fait surtout de la canne à
sucre : elle rapporte plus que le coton. On fait une grande
quantité de manioc ; avec les hauts prix de la vanille, on y a
développé les vanilleries. On y fait encore du cacaoyer et
du cocotier, etc.
Ces cultures y présentent plus d'avantages que celle du
cotonnier.
Si le colon pratique cette dernière, il se heurtera à des dif-
ficultés certaines de main-d'œuvre qui n'est pas abondante,
alors que la récolte de la fibre est exigente sous ce rapport.
Il semble donc préférable d'acheter le coton à l'indigène pour
supprimer les aléas d'une production directe par le colon.
Il reste, au point de vue agronomique, à élucider la question
du choix des meilleures variétés. Il faut, au point de vue com-
mercial, organiser les marchés d'achat aux indigènes, et cet
achat n'est pas une opération aussi simple, si on la veut
rémunératrice, que l'achat des autres produits de ces régions.
En somme, vous voyez que Madagascar ne produit pas
actuellement de coton. Les petites quantités qu'obtiennent
les indigènes sont consommées par eux.
Il faut conclure que des possibilités de production existent
qu'on ne doit pas négliger, mais que l'on rencontrera des
difficultés qu'il ne faut pas sous-estimer : difficultés d'ordre
technique (les moins graves), d'ordre économique et d'ordre
psychologique même.
est généralement possible d'y faire des cultures plus rému-
nératrices que celle du cotonnier.
Ainsi, dans le Sambirano, on a fait surtout de la canne à
sucre : elle rapporte plus que le coton. On fait une grande
quantité de manioc ; avec les hauts prix de la vanille, on y a
développé les vanilleries. On y fait encore du cacaoyer et
du cocotier, etc.
Ces cultures y présentent plus d'avantages que celle du
cotonnier.
Si le colon pratique cette dernière, il se heurtera à des dif-
ficultés certaines de main-d'œuvre qui n'est pas abondante,
alors que la récolte de la fibre est exigente sous ce rapport.
Il semble donc préférable d'acheter le coton à l'indigène pour
supprimer les aléas d'une production directe par le colon.
Il reste, au point de vue agronomique, à élucider la question
du choix des meilleures variétés. Il faut, au point de vue com-
mercial, organiser les marchés d'achat aux indigènes, et cet
achat n'est pas une opération aussi simple, si on la veut
rémunératrice, que l'achat des autres produits de ces régions.
En somme, vous voyez que Madagascar ne produit pas
actuellement de coton. Les petites quantités qu'obtiennent
les indigènes sont consommées par eux.
Il faut conclure que des possibilités de production existent
qu'on ne doit pas négliger, mais que l'on rencontrera des
difficultés qu'il ne faut pas sous-estimer : difficultés d'ordre
technique (les moins graves), d'ordre économique et d'ordre
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