Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1927-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1927 01 février 1927
Description : 1927/02/01 (A16,N110)-1927/02/28. 1927/02/01 (A16,N110)-1927/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6419782h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
AUTOUR DE LA RIZICULTURE INDOCHINOISE 51
lesquels elle se base sont, il est vrai, au premier abord, très
nets, et ils satisfont dans la pratique à la plupart des besoins,
mais ils ne sont ni homologues ni rigoureux. En particulier, la
distinction entre les riz de montagne et les autres riz n'est
basée que sur des habitudes culturales, qui, la plupart du
temps, ne répondent en rien à des exigences réelles de la plante.
Beaucoup de variétés, selon les circonstances, peuvent être
cultivées en terre sèche ou en rizière irriguée ; enfin, le terme
même de « riz de montagne », pour désigner le riz cultivé à sec
est mal choisi, car j'ai vu des riz irrigués au Yunnan, à 2.000
mètres d'altitude, et des riz secs dans les terres grises de
Cochinchine, à quelques mètres à peine au-dessus du niveau
de la mer. La distinction entre les riz durs et les riz gluants
est beaucoup plus justifiée, parce qu'elle correspond à des
différences importantes dans la composition chimique du grain,
son comportement à la cuisson et ses utilisations. Mais il ne
faut pas oublier qu'il existe des types intermédiaires, qu'il est
parfois difficile de classer dans l'un ou l'autre groupe, et qu'une
distinction entre riz secs et riz gluants peut être établie dans
les limites du groupe « riz de montagne ». Seul, parmi les
quatre groupes de la classification usuelle, mérite de subsister
tel quel le groupe des « riz flottants », qui correspond à une
spécification bien nette des formes qui le composent.
Plusieurs botanistes ont dressé des classifications des riz
basées sur des caractères botaniques vraiment scientifiques.
Celle qui paraît le mieux s'adapter à l'heure actuelle au riz de
l'Indochine est exposée par Mlle CAMUS dans la Flore Générale
de l'Indochine de LECOMTE et GAGNEPAIN (t. VII). Elle répartit
les formes cultivées de l'espèce Oryza saliva L. en deux varié-
tés botaniques : 0. utilissima et 0. glutinosa. La première se
subdivise en quatre sous-variétés : grandiglumis, mutica (qui
renferme la grande majorité des riz durs), fluitans et aristala.
La seconde comporte les mêmes sous-variétés, sauf « flui-
tans » (1). Ces sous-variétés sont elles-mêmes subdivisées
d'après la forme des épillets et la longueur des arêtes.
Cette classification, tout en ayant une valeur analytique
(1) Dans son étude sur les riz flottants, citée plus loin, M. Tran-van-Huu
signale une variété glutilleuse.
lesquels elle se base sont, il est vrai, au premier abord, très
nets, et ils satisfont dans la pratique à la plupart des besoins,
mais ils ne sont ni homologues ni rigoureux. En particulier, la
distinction entre les riz de montagne et les autres riz n'est
basée que sur des habitudes culturales, qui, la plupart du
temps, ne répondent en rien à des exigences réelles de la plante.
Beaucoup de variétés, selon les circonstances, peuvent être
cultivées en terre sèche ou en rizière irriguée ; enfin, le terme
même de « riz de montagne », pour désigner le riz cultivé à sec
est mal choisi, car j'ai vu des riz irrigués au Yunnan, à 2.000
mètres d'altitude, et des riz secs dans les terres grises de
Cochinchine, à quelques mètres à peine au-dessus du niveau
de la mer. La distinction entre les riz durs et les riz gluants
est beaucoup plus justifiée, parce qu'elle correspond à des
différences importantes dans la composition chimique du grain,
son comportement à la cuisson et ses utilisations. Mais il ne
faut pas oublier qu'il existe des types intermédiaires, qu'il est
parfois difficile de classer dans l'un ou l'autre groupe, et qu'une
distinction entre riz secs et riz gluants peut être établie dans
les limites du groupe « riz de montagne ». Seul, parmi les
quatre groupes de la classification usuelle, mérite de subsister
tel quel le groupe des « riz flottants », qui correspond à une
spécification bien nette des formes qui le composent.
Plusieurs botanistes ont dressé des classifications des riz
basées sur des caractères botaniques vraiment scientifiques.
Celle qui paraît le mieux s'adapter à l'heure actuelle au riz de
l'Indochine est exposée par Mlle CAMUS dans la Flore Générale
de l'Indochine de LECOMTE et GAGNEPAIN (t. VII). Elle répartit
les formes cultivées de l'espèce Oryza saliva L. en deux varié-
tés botaniques : 0. utilissima et 0. glutinosa. La première se
subdivise en quatre sous-variétés : grandiglumis, mutica (qui
renferme la grande majorité des riz durs), fluitans et aristala.
La seconde comporte les mêmes sous-variétés, sauf « flui-
tans » (1). Ces sous-variétés sont elles-mêmes subdivisées
d'après la forme des épillets et la longueur des arêtes.
Cette classification, tout en ayant une valeur analytique
(1) Dans son étude sur les riz flottants, citée plus loin, M. Tran-van-Huu
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